Il s’agit des lithium-ion (la grande majorité des constructeurs) pas des phosphate de fer lithié (Heuliez par exemple).
source :
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/questions-sur-les-dangers-de-la-voiture-electrique_258068.html
Alors que tous les constructeurs de voitures électriques misent sur l’efficacité de la batterie lithium-ion, un chercheur du CNRS revient sur les dangers potentiels d’incendie inhérents à cette source d’alimentation.
Batteries lithium-ion : performantes, mais potentiellement dangereuses
Depuis 2006, de nombreux débats ont été menés sur la sureté des
batteries lithium-ion, l’alimentation la plus sollicitée par les
véhicules électriques. Michel Armand, expert en
électrochimie au CNRS, relance ce débat le 29 juin dernier dans un
article publié dans Le Monde. Les dangers évoqués par ce chercheur
risquent fort de faire trembler le monde des véhicules électriques en
plein essor…
Selon M. Michel Armand, chaque composante des batteries lithium-ion peut
s’enflammer facilement en cas de choc, de surcharge électrique ou lors
d’un assemblage défaillant. Ce début de feu pourrait ensuite embraser
toutes les cellules de l’accumulateur. Ainsi, les occupants du véhicule
inhaleraient le fluorure d’hydrogène, un gaz mortel dégagé par
l’embrasement des composants chimiques des cellules.
Les constructeurs se veulent rassurants
Renault est le premier à réagir à cette alerte en affirmant que les
batteries de ses modèles sont continuellement surveillées par un système
électronique embarqué. La marque au losange poursuit ainsi son
argument. D’après les tests effectués sur ses véhicules, les émanations
dégagées par les cellules en cas d’incendie restent au-dessous des
normes autorisées.
Malgré ces réponses, le chercheur du CNRS préconise l’utilisation des
batteries au phosphate de fer lithié, une technologie plus sûre et
presque aussi performante que les lithium-ion au manganèse. Une nouvelle
alimentation déjà en développement dans les laboratoires du CEA et déjà
très utilisée en Chine.