• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Mor Aucon

sur La dette ? Mais... ils s'en foutent !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Mor Aucon Mor Aucon 17 juillet 2011 20:48

Il n’y a aucune ambiguïté, c’est une malheureuse réalité, théorisée par bon nombre d’économistes et que les banques et tout le système néolibéral actuel tiennent à défendre bec et ongles. Vous n’avez donc rien levé du tout, ni vous ni personne puisque seule une réforme bancaire pourrait le faire. Seuls quelques économistes depuis pas très longtemps ont osé commencé à envisager des réponses claires et précises sous forme de réforme. Les altermondialistes, non. Si vous me mentionnez à Von Mises, là je ne joue plus. Ce serait de la triche caractérisée de votre part puisqu’il allait dans le sens diamétralement opposé à ce que vous prétendez. Quoique si ça se trouve, vous aimez bien les théories intuitives de l’école économique psychologique de Vienne. Attention c’est un piège.

Quant à la confusion entre intérêts et création monétaire ex-nihilo, je ne sais pas ce que c’est et de toutes manières ni les uns ni l’autre, n’ont rien à voir avec la considération de monnaie de cours légal de la monnaie scripturale. Vous faites un amalgame qui rend la chose encore plus incompréhensible à qui voudrait comprendre, alors précisez ce que vous voulez dire.

Les remboursements ne sont pas détruits, que racontez-vous là ? C’est la masse monétaire scripturale, créée au moment du prêt, qui se détruit parfaitement lors de son remboursement. Alors précisez cela aussi, si ce n’était pas ce que vous vouliez dire.

L’emprunteur rembourse plus mais aussi plus tard, cela vous aurait-il échappé ?

Alors, pour parler de quelque chose de consistant parlons de ce terme création ex-nihilo. Tel comme le présente le documentaire que vous continuez à défendre, ce terme est excessif. La monnaie scripturale représente belle et bien une richesse. Du calme je m’explique.

N’importe quel prêt vers l’économie réelle, c’est à dire un prêt à une entreprise, hypothécaire ou même à la consommation représente une promesse de richesse : l’entreprise qui va se monter, la maison qui va se construire, le bien qui va se consommer. Il est donc excessif de l’utiliser dans le sens où le fait le pseudo documentaire artistique. Voilà vous pouvez bondir.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès