Ces affaires, concernent DSK sur le plan, de la justice, et à nouveau, à ce stade, on ne sait toujours rien de précis. En revanche, sur le plan politique, elle concerne le PS en particulier et la gauche en général.
On a une conformation éclatante de l’absence totale de principe, de l’indifférence aux faits et de postures qui sont exactement faites ce que je dis, pas ce que je fait.
Ils scrutent minutieusement le nombre de femmes et la manière dont elles sont traitées au sein du CAC 40, allant jusqu’à la contrainte légale, mais si il y des bruits qu’en interne, la parité ne serait pas vraiment respectée, ou que des femmes seraient mal traitées, ils recommandent d’aller voir la police. Begnign neglect.
Ils n’hésitent pas à s’indigner comme d’un fait politique qu’un ministre avec 9 gosses bénéficie d’un appartement spacieux, mais ils ne se choquent pas que leurs propres dirigeants habitent des appart. de luxe dans des quartier chic.
Ils n’aiment pas les riches, mais on a parfois l’impression que payer l’ISF est une condition préalable pour être un vrai dirigeant au PS.
On arrive a peu prêt au comble de la Tartufferie avec la phrase qui reproche a Sarkozy d’avoir nommé DSK au FMI alors que « tous le monde savait ». Faut bien voir qu’avant, il y a eu aussi de Ministre de l’intérieur de gauche. Ce la voudrait dire que c’est en toute connaissance de cause que le parti s’apprêtait à proposer aux suffrage sur un programme de respect des femmes et de parité, un type qui ne les aurait pas réellement pratiqué.
En cela, ce cas DSK quoi que la justice finisse par conclure, dépasse sa situation personnelle et représente un vrai grave, grand problème politique. On comprend que Hollande ne tienne pas à en parler.