Merci pour cet article. Dont le sujet devrait être enseigné dans les écoles. Enfin... faudrait instruire les adultes avant.
Je ne connaissais pas Smedley Butler, qui gagne à être connu (extrait de
wikipedia) :
En plus de sa carrière militaire, Smedley Butler fut connu pour ses critiques ouvertes contre l’aventurisme militaire des États-Unis, lors de la publication en 1935 de son livre « War is a racket » (La guerre est un racket). Son livre fut l’un des premiers ouvrage décrivant le fonctionnement du complexe militaro-industriel. Lors de sa retraite du service, il est devenu un conférencier très prisé lors des réunions organisées par des vétérans, des pacifistes et des groupes religieux dans les années 1930.
Extrait de son livre :
« J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République Dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix. »
« Quand je repense à tout ça, je pourrais donner à Al Capone quelques conseils. Le mieux qu’Al Capone pouvait faire, c’était de racketter trois quartiers. Moi, j’agissais sur trois continents. »
Témoignage très fort quand même.
Sinon vos craintes de plagiat sont non fondées : tout le monde a droit de reformuler des idées, des informations ou des énoncés. Qui ne sont pas brevetables heureusement, et puis il y a le droit de citation. Et aussi la licence « creative commons » quand elle s’applique (qui m’autorise à citer Wikipedia aussi longuement ; qui autoriserait un journal à reprendre votre chouette article tel quel).
Ah au fait : bienvenue sur Agoravox.