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Commentaire de velosolex

sur Le syndrome des frères Schleck : perdre ensemble le Tour de France plutôt que de gagner seul


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velosolex velosolex 25 juillet 2011 00:11

Il est un peu naïf de considérer que puisque tout le monde se dope, le résultat est finalement le même que si personne ne se dopait.
L’EPO augmente les performances de certains coureurs de plus de trente pour cent.
Pour d’autres, le produit ne sera pas toléré. Même s’il l’est, l’augmentation des performances ne sera pas très franc.
Donc la hiérarchie va s’en trouver totalement bousculée. Dans un monde où les différences se jouent sur des détails, effectivement un mulet peut se mettre à courir plus vite qu’un cheval de course.
Dans les années 90 on aura tout vu : Des rouleurs se mettre à grimper les cols comme des mobylettes, des échassiers se mettre tout à coup à carburer dans les contre la montre.
Ce spectacle de cirque fait rigoler ceux qui connaissent le vélo.
Quelques coureurs ont refusé de jouer le jeu, et ont sacrifié une carrière qui aurait peut être été à l’égal d’Anquetil ou d’Hinault. Je pense à Gilles Delion, vainqueur du tour de Lombardie et qui abandonna très tôt sa carrière pour ne pas se compromettre.
Christophe Bassons, mis à l’index du peloton par Armstrong mérite aussi l’admiration.
Honte à ceux qui participèrent à son éviction, et à l’omerta ambiante.
Cela se passait sur le tour de France 1999 !


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