Très bon article, j’adhère à 100 % !
Concernant la consommation, indispensable malgré tout à assurer des flux économiques, il convient de l’envisager d’abord à l’échelle locale. Assurer une résilience, ou quasi résilience, à l’échelle disons d’un village, de groupement de villages, me semble un objectif majeur. Dans l’esprit de ’Solutions Locales pour un désordre Global’.
Cette échelle permet dans un premier temps de rationaliser les ’productions’, (je pense essentiellement à l’alimentaire, mais pas seulement), en se plaçant dans une possibilité d’échapper justement aux captations impliquées par les échelles plus grande (centrale d’achat et compagnie p.e.). La transformation des entreprises, au sens large, en SCOP, étant une démarche concomitante qui conduirait très vite à ce que nous puissions nous réapproprier le cours de nos existence.
Il est clair que la problématique des grandes agglomérations est plus délicate ... Mais de manière générale, la question est bien de savoir si nous serons capables de nous entraider les uns les autres pour mener ce projet de société à bien.
Parfois j’ai l’impression que ce sera ça, de gré ou de force. De gré : la prise de conscience de la nécessité de faire s’amplifie suffisamment pour qu’on le fasse, tout simplement. De force : on continue comme si de rien n’était, on se prend un gros mur dans le tronche, du sang, des larmes, et quand le soufflé retombe les heureux élus devront le faire.
Merci pour cette article, en tout cas. Comme disait un commentateur plus haut : on se sent moins seul 
Razzara