Propos tout à fait juste : on oublie parfois que la langue n’est qu’une langue, c’est-à-dire que l’on s’accorde à dire que l’on ne peut pas la maîtriser complètement, contrairement à ce que l’on pourrait croire. De sorte qu’il est normal qu’on se trompe. De sorte, aussi, que les lapsus sont souvent révélateurs (le discours de Villepin fondé sur la confiance se transforme soudain en méfiance par la modélisation seule). De sorte, aussi, que depuis quelque temps, déjà, l’on se méfie de la langue, de la rhétorique, de l’oraison - comme véhicules de fausseté - et que les hommes politiques n’ont toujours pas compris que la langue n’est qu’une langue, que la promesse n’est qu’une promesse et que l’on ne construit pas un pays sur la langue seule.
La langue se doit d’être accompagnée d’une réflexion et d’une négociation politiques.
Monsieur Villepin aurait-il trop cru en son pouvoir linguistique ?
Je ne trouve pourtant pas, comme le laisse entendre Philippe Amen, qu’il s’agisse d’une langue de bois. Elle ne sonne pas creux pour moi. Au contraire elle est pleine, peut-être trop pleine de manipulation rhétorique. Elle sonne plutôt faux. Simplement.
14/03 21:56 - J ;(e
Que certain chefs d’entreprise soient des gens honnêtes, soucieux de leurs salariés, (...)
14/03 20:38 - Mark
Propos tout à fait juste : on oublie parfois que la langue n’est qu’une langue, (...)
14/03 16:00 - Claude DP
Exquis de finesse. Mais ce modalisateur n’est-il pas au contraire une preuve de (...)
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