avant que les femmes ne parquent les mecs dans des camps, il y a beaucoup, mais alors BEAUCOUP de marge. A mon avis, on le verra pas de notre vivant, et nos enfants non plus. Pour l’instant, perso, j’ai plus peur du bourrin hétéro de base que de la petite béqueteuse de cresson qui milite pour ses droits.
Il semble que vous ne vous vous soyez pas pleinement rendu compte que la déformation caricaturale que vous faites de mes propos me permet d’approfondir la question : d’abord, vous savez pertinemment bien que l’exemple du camp de concentration que vous avez pris n’est plus d’actualité et que, non seulement il n’est plus d’actualité, mais qu’il est même des plus « politiquement incorrects ». Invention des Anglais lors de la guerre des Boers (avec le carrot cake, c’est une de leurs seules inventions positives), le camp de concentration permettait au moins à l’individu qui y était interné d’être, comme le bagnard, toute la journée au grand air, au lieu de moisir sans exercice entre quatre murs et de ruminer ainsi sa « haine de la société » dans la promiscuité la plus totale.
Quoi qu’il en soit, tout homme intérieurement libre, à choisir, préfèrera être parqué dans un camp plutôt que d’être maintenu en liberté conditionnelle dans une société féminisée jusqu’à la moelle. Car, avec le camp, les choses sont claires et nettes et tout homme intérieurement libre aime que les choses soient claires et nettes. Or, une société gynécocratique est caractérisée, dans tous les domaines, par le flou, le vague, l’informe, l’indéterminé, le flottant, le labile. Dans une société patriarcale, les choses sont justement claires et nettes. Par exemple, jusqu’à une époque relativement récente dans les pays européens, certains métiers étaient interdits aux femmes et l’étaient pour des raisons très précises, liées à la nature même de la femme : c’était clair et net : on n’organisait pas, on n’avait pas l’hypocrisie sournoise de faire venir dix hommes et cinq femmes à un entretien d’embauche, alors que le poste à pourvoir était réservé à un homme. Dans une civilisation de nature patriarcale en voie de matriarcalisation, en revanche, tout devient flou et fuyant : sur le papier, tous les métiers sont ouverts à tout le monde sans aucune distinction de sexe ou de race, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, à tel point qu’on a forgé toute une série de néologismes plus ou moins ridicules pour désigner tous les métiers au féminin, de l’écrivaine à la bouchère en passant par la professeure et à la chercheuse. Dans les faits, cependant, les choses ne se présentent plus du tout de la même façon : la « préférence sexuelle » s’installe. Or, une femme, par nature, mais aussi par ressentiment, un ressentiment dont elle n’est d’ailleurs pas toujours pleinement consciente, préfèrera embaucher une autre femme, un homme efféminé ou un individu « issu de la diversité » plutôt qu’un hétérosexuel blanc. Par ressentiment, par nature, mais aussi parce que c’est dans l’air du temps« . On sait à quel point la femme est sensible à la »mode« .
Lorsque le »marché du travail« s’est ouvert largement aux femmes au début des années 1970, il est de notoriété publique qu’un nombre de plus en plus important d’hommes ont préféré embaucher des femmes plutôt que des hommes, pour des raisons variées dont la principale n’est pas forcément d’ordre financier ou hédoniste. Le temps a passé et, plus le temps a passé, plus les femmes, d’abord confinées au bas de l’échelle (comme les travailleurs immigrés jusque dans les années 1990), l’ont grimpée, petit à petit, graduellement, sans faire de bruit, subtilement, comme des fourmis, jusqu’au jour où, de fil en aiguille, de promotion canapé en promotion canapé, quasiment sans que personne, sauf elles, ne s’en aperçoive, elles sont parvenues au sommet. Les organigrammes des administrations, des journaux, des ONGs, etc., sont consultables en ligne, pour ceux qui ne se rendent toujours pas compte à quel point les femmes constituent une majorité écrasante (c’est le mot) dans un certain nombre de métiers, un nombre de métiers de plus en plus importants, essentiellement, bien sûr, dans le tertiaire (on n’a jamais vu votre »petite béqueteuse de cresson« manifester pour revendiquer le droit de travailler à la mine ou aux champs, me semble-t-il), sans compter le développement tératologique des métiers du »spectacle« et de nombreuses autres activités de type parasitaire. Dans certains organigrammes, pas l’ombre d’un homme.
Or, le nombre souvent disproportionné de femmes à des postes clé a des implications sociales et économiques très précises, en tant que ce sont désormais des valeurs féminines qui déterminent la politique des pays européens. Le soutien à l’immigration extra-européenne et le multiculturalisme qui y est lié en sont un exemple flagrant. Ce soutien, avant de se traduire dans des textes de loi et dans la réalité quotidienne, est psychologique. Psychologiquement, la femme s’identifie en effet aux faibles, aux déshérités, aux »exploités" (de là, par exemple, le caractère humanitariste caractéristique de nos sociétés). Elle n’a pas le sens des limites, ni celui de la distance (de là, précisément, l’immigrationnisme), ni celui de la hiérarchie véritable, tend à rabaisser machinalement ce qui est objectivement supérieur et à élever artificiellement ce qui est objectivement inférieur (de là, par exemple, le nivellement égalitariste typique de nos sociétés).
Il ne s’agit pas de reprocher à la femme d’être ce qu’elle est. Il s’agit d’empêcher que la femme n’accède à des postes clé où sa nature a des conséquences désastreuses sur la société tout entière. Que des hommes puissent partager de telles valeurs est en revanche dégradant pour eux.
23/09 11:35 - zimbolaktus
Une relation amoureuse basée sur de la haine ??? Pas glop pas glop ça commence très (...)
20/11 23:20 - zimbolaktus
les homos oublient souvent qu’ils sont incroyablement minoritaires max 6% donc 94% de la (...)
08/02 15:08 - zimbolaktus
Je suis donc fier d’être une honte, paradoxal n’est il pas ? Comme diraient les « (...)
07/02 19:05 - zimbolaktus
Curieux ? Je ne ressens aucune honte voire une vague fierté...
02/02 20:40 - zimbolaktus
Le désir n’est pas une opinion, vouloir politiser la libido est une absurdité sans nom. (...)
02/02 20:32 - zimbolaktus
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