JL : « Admettons
que ces immeubles souffraient d’un défaut de construction, sans compter qu’ils
étaient probablement très « amiantés », comme tous les immeubles de
cette époque. »
Bien que
l’amiante fut choisi initialement pour le WTC, son usage a été restreint en
1970, après son application uniquement dans la tour Nord jusqu’au 38è étage. Et
jusqu’en 2001, le désamiantage a été réalisé sur la moitié de ces étages. Lors
d’un recours engagé en vain contre ses assureurs, le Port Authority avait
estimé le coût total des travaux à 200 millions de dollars.
Suite à l’attentat de 1993, la réparation du WTC a
coûté plus de 500 millions. Celle du building Verizon, endommagé par la chute
du WTC7, s’est élevée à 1,2 milliards.
Quant au WTC1, le coût de désamiantage de 200
millions s’avérait nettement supportable, vu sa rentabilité énorme.
JL : « Comment
faire payer les contribuables ou les assurances ? L’occasion d’un attentat
prévu était très tentante. »
La couverture
contre le terrorisme contractée par Larry Silverstein était la norme dans les
contrats d’assurance « tous risques », même avant 1993 pour le WTC. Le
doublement des indemnités n’a rien à voir avec une supposée clause particulière
pré-11 septembre 2001. Les 4,6 milliards qui lui sont dus ne couvrent pas le
montant total de reconstruction du site, estimé actuellement à 7 milliards
minimum. En résumé, Larry Silverstein n’a tiré aucun profit des attentats, bien
au contraire.
Pour couvrir le reste des coûts de reconstruction,
l’Etat de New-York a alloué au site du WTC 3,4 milliards de dollars en Liberty
Bonds. En contrepartie, Larry Silverstein a cédé à l’Autorité Portuaire ses
droits sur la Tour Liberté et la Tour 5.
Même si des partisans de la théorie du complot se
plaisent à affirmer que le WTC était un gouffre financier avant le 11 septembre
2001, et que Larry Silverstein a réalisé des bénéfices substanciels lors de sa
destruction, rien ne saurait être plus éloigné de la réalité.
http://www.youtube.com/watch?v=zRCHlQxdHgk