Robin : « Pas
un mot évidemment du travail du chercheur Niels Harrit (parmi d’autres) et
de son équipe qui ont trouvé de la nanothermite dans les tours. »
Jérôme Quirant a,
bien au contraire, longuement réagi aux travaux de Niels Harrit sur des forums
et sur son site.
Voici ce qu’il
en dit sur http://www.bastison.net/NEWS/news.html :
Quant à la tragicomédie de la
nanothermite, elle a connu de nouveaux rebondissements assez hilarants ou
consternants (c’est selon...), qui m’ont conduit à actualiser le document
qui critiquait l’article de Niels Harrit et Steven Jones. Rappelons
pour mémoire : (d’autres
liens sont à disposition dans la critique de l’article sur http://www.bastison.net/RESSOURCES/Critique_Article_Harrit.pdf)
+ La rédactrice en
chef a démissionné en indiquant qu’elle n’avait jamais eu connaissance de
l’article, qu’il n’aurait jamais dû paraître…
+ Son successeur,
après m’avoir confirmé par mail qu’il ne pouvait pas croire que cet article
ait subi un processus de relecture normal, a lui aussi démissionné…
+ La revue concernée
n’a plus rien publié depuis plus de 18 mois, discréditée jusqu’à un point de
non retour auprès des scientifiques du domaine par cette histoire
rocambolesque…
+ Niels Harrit a
reconnu lui-même qu’il ne connaissait pas grand chose aux tests pratiqués !…
+ Des erreurs
invraisemblables se sont glissées dans les protocoles expérimentaux,
notamment l’utilisation d’air ambiant en présence de produit carboné…
+ Pour justifier
cette erreur de lycéen, les auteurs ont raconté partout sur le net que
l’article de Tillotson ayant servi de référence pour leurs travaux était basé
sur des tests sous air ambiant. C’est faux : j’ai pu lire les mails de deux
personnes (pas une, deux !) qui confirment que ces tests ont été réalisés
sous azote pur…
+ Nous savons
maintenant comment cet article a pu paraître : les auteurs ont suggéré
eux-mêmes des truthers pour la relecture de leurs travaux
(quelle honnêteté intellectuelle !), comme le professeur David Griscom qui se
vante (en plus !!) d’avoir écrit douze pages de critiques sur l’article…
C’est du jamais vu ! Je puis assurer le lecteur qu’à partir de deux pages de
commentaires, un reviewer normalement constitué s’arrête et
renvoie les auteurs à leurs chères études…
+ Depuis 2006 (!),
Steven Jones, l’homme qui a vu Jésus chez les Mayas, la fusion
froide, n’arrive pas à lire un
simple graphique (x,y) du NIST ou soupçonne les américains d’avoir déclenché le tremblement de
terre d’Haïti, clame partout qu’il va donner des échantillons à des labos
indépendants… Les promesses rendent les enfants joyeux !
+ Frédéric
Henry-Couannier, que l’on ne peut taxer d’être ’pro-VO’, a indiqué lui-même
que les expériences proposées par les auteurs n’étaient pas reproductibles
malgré 4 sources de poussière différentes !
Bref, de cet article il ne reste rien,
décomposé au fil du temps... en poussière.