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Commentaire de easy

sur Quand le philosophe Paul Jorion dépasse l'économiste


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easy easy 29 juillet 2011 16:48

La question du partage des profits entre patron et employés m’a constamment interpelé (ça peut s’écrire interpellé)

Ma Grand-mère avait une plantation de thé, moi des entreprises de 15 salariés maxi et tout le temps je me demandais comment passer à une formule plus collective.

Mais j’ai constaté régulièrement que ce n’était pas possible sauf avec un employé, un Normand, avec qui j’ai franchi le pas. Avec les autres (peut-être 200 au total et sur 20 ans) il y avait un obstacle : ils ne voulaient pas assumer les responsabilités morales, éthiques, civiles et pénales.

C’est d’ailleurs un problème qui se pose même au sein d’un foyer père-mère-enfants lorsque seul le père ramène de quoi faire cuire la marmite.

Les responsabilités d’un patron sont si grandes (quand il ne dispose pas d’un staf et d’une série de fusibles) qu’il faut que les employés, sa femme et ses enfants, soient entièrement solidaires et jusqu’au bout de toute la machinerie ou refuser d’y participer. Mais y participer pour y récupérer de l’argent, même peu, sans jamais accepter de répondre auprès du patron, des turpitudes de l’entreprise et même des vies de chacun qui sen ressentent, empêche une véritable association coopérative.

Toutes les lois, depuis des millénaires, vont à ne pendre qu’un seul responsable, considéré comme chef. En comme sa bande ou son clan est plutôt content d’être épargné, on ne troiuve jamais rien à redire à ce principe du bouc émissaire, du martyr unique.

On passerait à une appréciation plus collective des conneries commises par les individus, on passerait automatiquement à la collectivisation des entreprises et au partage de tout, le meilleur comme le pire.


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