Bon, parlons franchement « tous les goûts sont dans la nature » et quand il y en a qui disent que Sarkozy c’est le renouveau, il faudrait plutôt dire que c’est du super recuit. Il prône soit disant des idées nouvelles, mais qui sont en fait des idées plus que rétrogrades. En fait moi je le trouve plutôt très vieille France. En fait de France qui avance, c’est de France qui recule dont il faudrait parler. Il remet en cause des pans en entiers de l’histoire sociale de notre pays d’un seul revers de main. Non il n’y a pas que les soixante huitards attardés pour dénoncer le lynchage social. Il faut se souvenir de tous ceux qui ont payé de leur vie la défense de ceux qui travaillent par opposition à ceux qui ont parfois organiser l’exploitation la plus outrancière de l’homme. De plus sans vouloir nous égarer, d’autres hommes qui ont pris une part importante au mouvement de libération de notre pays face à l’Allemagne Nazie ont contribué de manière significative à créé les bases de ce qu’a été la France dont nous avons hérité (système de protection sociale). Dans un pays ruiné économiquement, la création de la sécurité sociale fut un facteur de relèvement de notre pays. Aujourd’hui, elle est présentée comme un coût (mais par qui). Il est vrai que ceux qui ont pesé pour que dans le programme du front national de la résistance Française il soit mentionné la création de cette fameuse sécurité sociale étaient bien souvent des maquisards défendant au mépris de leur vie notre patrie. Ceux par contre qui aujourd’hui veulent détruire un à un notre héritage social ne sont surement pas les héritiers de nos maquisards. Ils seraient plutôt du côté des dé localisateurs, oui bien sur pour eux la nouvelle patrie ne peut qu’avoir un nom, la bourse. Et on pourrait même rajouter la bourse ou la vie. Un jour ils demandent l’abaissement des charges sociales, le deuxième jour, ils demandent le droit de délocaliser, le troisième jour, ils demandent la suppression du smic, le quatrième jour, ils demandent le droit de remettre en cause le code du travail. Et le jour d’après, quand il n’y a plus rien, ils proposent à chacun de se constituer une retraite par ses propres moyens en gagnant moins que le smic. Mais Sarkozy, n’est ce pas lui qui a proposé de refaire voter la constitution Européenne devant le parlement s’il était élu. J’avoue quel talent, quel respect pour ce que les Français ont exprimé. Mais ce Cher Monsieur, n’est il pas non plus de ceux qui comme les autres hommes de droite ont tout fait pour que le Gaz de France devienne une société privatisable, alors qu’une très grande majorité de salariés étaient contre cette option. Bien sûr le seul esprit qui guidait la main de son camp était l’efficacité de cette entreprise. J’ai des doutes quand aux véritables objectifs (même si le matraquage médiatique et le décervelage permanent nous affirme le contraire). Car comme tout le monde le sait, ceux qui ne pensent pas pareil sont des ringards, des australopithèques et autres noms d’oiseaux. Mais je vais rassurer, le jeune homme enthousiaste que tu es car je peux te dire que je ne voterai pas non plus pour l’opposante que l’on nous sert sur un plateau la dénommée Royale Ségolène. Elle aussi a affirmé lors d’une interview qu’elle consulterait de nouveau les Français sur la constitution Européenne. Beurk, non mais, puis quoi encore. Monsieur Max Gallo interviewé lui aussi sur une radio a affirmé que Ségolène avait hérité de sa famille d’une culture de droite. Bon c’est lui qui le dit et il est socialiste. Donc cela aidera peut être des gens de droite à voter pour elle. Mais moi encore moins. Ben oui, 25 ans de mensonge de la droite et du parti socialiste cela suffit. Le slogan de Raymond Barre en 1978 était « on atteint enfin la fin du tunnel ». J’avais 18 ans. Mais je pense que la meilleure prestation que l’on a put avoir d’eux, c’est lorsque nous les avons vus ensemble (les socialistes libéraux et la droite libérale avec tous ces journalistes piaillant pour le oui à cette constitution. Cette constitution soi disant démocratique dont le peuple Français ne veut pas.

La France sans Ségolène et sans Nicolas, bon débarras.