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Commentaire de Mor Aucon

sur Affaire DSK : les appels téléphoniques, rapportés par l'avocat de la femme de chambre crédibilisent ses déclarations


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Mor Aucon Mor Aucon 29 juillet 2011 22:22

Ariane a pondu : « C’est un combat politique que nous menons pas une fantaisie à la « Gala ». »

Merci d’avoir précisé. Ça ne se voyait pas.

Imhotep surenchérissait : « Le combat que je mène ici est aussi et surtout de poser des questions et de ne pas avaler tout cru ce que nous offre en pâture une presse française fainéante, partiale, malhonnête. Dans n’importe quel métier ils seraient déjà à la porte depuis longtemps pour incompétence ou manque de déontologie ou faute professionnelle. »

Vous êtes tellement misérable que vous n’avez même pas le courage de dévoiler vos buts. Vous ne continuez votre croisade que parce que vous pensez affaiblir une certaine classe politique. Elle est belle votre conception du combat politique, vraiment. Détruire le peu qui tient debout du Droit pour un résultat électoral, tout un programme. Vous êtes tellement court de vue que vous ne vous rendez même pas compte que vous et tous ceux qui se sont engagés dans le même chemin, favorisez les manigances de ceux contre qui vous prétendez lutter. Alors, de trois choses l’une : soit vous êtes vraiment complètement con, soit malintentionné, soit et c’est le plus probable, les deux à la fois.

Tenez, je vous remets la leçon que vous n’avez pas l’air de vouloir prendre. Celle qui sert à tous ceux qui se sont, un jour, vus aux prises avec une institution judiciaire qui s’assoit souvent sur ses principes :

Revue Européenne de Philosophie et de Droit - La présomption d’innocence : colloque et débat

« Le premier numéro de la Revue Européenne de Philosophie et de Droit est consacré à la publication des actes du colloque sur "La présomption d’innocence". Ce colloque a eu lieu le samedi 4 mars 1995 à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne ; il a été présidé par Danièle Mayer (professeur de Droit pénal à l’Université Paris I) et Patrick Auvret (professeur de Droit public à l’Université de Reims).
 "C’est un droit à l’égard du juge, c’est un droit à l’égard du policier, c’est un droit à l’égard du journaliste, un droit à l’égard de son voisin. Car ce sont bien là les deux volets de la présomption d’innocence : le respect de la présomption d’innocence s’impose au prétoire, le respect de la présomption d’innocence s’impose à l’extérieur du prétoire, il s’impose dans la vie quotidienne. Le juge et le journaliste en tirent des obligations distinctes mais pour l’un comme pour l’autre la présomption d’innocence se présente en quelque sorte comme une croyance obligatoire. L’innocence de la personne soupçonnée est tout le temps de la procédure, du moins pour tous, une supposition obligatoire. La présomption d’innocence est un état d’esprit rendu obligatoire par le Droit dans un souci de protection des personnes soupçonnées. Toute la question est de savoir si cet état d’esprit restera suffisamment vivace pendant tout le temps de la procédure pour faire barrage à la force envahissante du soupçon". C’est ainsi que Danièle MAYER présente la présomption d’innocence. »


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