Ariane a pondu : « C’est un combat politique que nous menons pas une fantaisie à la « Gala ». »
Merci d’avoir précisé. Ça ne se voyait pas.
Imhotep surenchérissait : « Le combat que je mène ici est aussi et surtout de poser des questions et
de ne pas avaler tout cru ce que nous offre en pâture une presse
française fainéante, partiale, malhonnête. Dans n’importe quel métier
ils seraient déjà à la porte depuis longtemps pour incompétence ou
manque de déontologie ou faute professionnelle. »
Vous êtes tellement misérable que vous n’avez même pas le courage de dévoiler vos buts. Vous ne continuez votre croisade que parce que vous pensez affaiblir une certaine classe politique. Elle est belle votre conception du combat politique, vraiment. Détruire le peu qui tient debout du Droit pour un résultat électoral, tout un programme. Vous êtes tellement court de vue que vous ne vous rendez même pas compte que vous et tous ceux qui se sont engagés dans le même chemin, favorisez les manigances de ceux contre qui vous prétendez lutter. Alors, de trois choses l’une : soit vous êtes vraiment complètement con, soit malintentionné, soit et c’est le plus probable, les deux à la fois.
Tenez, je vous remets la leçon que vous n’avez pas l’air de vouloir prendre. Celle qui sert à tous ceux qui se sont, un jour, vus aux prises avec une institution judiciaire qui s’assoit souvent sur ses principes :
Revue Européenne de Philosophie et de Droit - La présomption d’innocence : colloque et débat
« Le premier numéro de la Revue Européenne de Philosophie et de Droit
est consacré à la publication des actes du colloque sur "La présomption
d’innocence". Ce colloque a eu lieu le samedi 4 mars 1995 à
l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne ; il a été présidé par Danièle
Mayer (professeur de Droit pénal à l’Université Paris I) et Patrick
Auvret (professeur de Droit public à l’Université de Reims).
"C’est
un droit à l’égard du juge, c’est un droit à l’égard du policier, c’est
un droit à l’égard du journaliste, un droit à l’égard de son voisin. Car
ce sont bien là les deux volets de la présomption d’innocence : le
respect de la présomption d’innocence s’impose au prétoire, le respect
de la présomption d’innocence s’impose à l’extérieur du prétoire, il
s’impose dans la vie quotidienne. Le juge et le journaliste en tirent
des obligations distinctes mais pour l’un comme pour l’autre la
présomption d’innocence se présente en quelque sorte comme une croyance
obligatoire. L’innocence de la personne soupçonnée est tout le temps de
la procédure, du moins pour tous, une supposition obligatoire. La
présomption d’innocence est un état d’esprit rendu obligatoire par le
Droit dans un souci de protection des personnes soupçonnées. Toute la
question est de savoir si cet état d’esprit restera suffisamment vivace
pendant tout le temps de la procédure pour faire barrage à la force
envahissante du soupçon". C’est ainsi que Danièle MAYER présente la
présomption d’innocence. »