Affaire DSK : les appels téléphoniques, rapportés par l’avocat de la femme de chambre crédibilisent ses déclarations
Si vous voulez avoir des informations plus étendues sur les conversations téléphoniques de la femme de chambre, ne vous fiez pas aux grands media français qui reprennent tous la même dépêche de l'AFP et ne font pas le travail que leur impose leur métier. Pour cela si vous avez la chance de lire l'anglais (américain) allez sur le site du New York Time et vous serez parfaitement édifiés
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Vous trouverez en fin d'article le texte intégral du New York Time afin que vous vous fassiez vous-mêmes votre idée.
Cet article est écrit à la suite d'une entrevue de 7 ou 8 heures entre les services du procureur Vance et de la femme de chambre accompagnée de son avocat. Il a été question des conversations téléphoniques et de leur traduction dont il faut se souvenir que nos bons journaux n'avaient pas pris la précaution de noter que la fameuse phrase n'était qu'un résumé et qu'il fallait être prudent. Depuis, surtout à New York mais pas en France, on est beaucoup plus prudent sur cette phrase. Il faudra se demander pourquoi cette phrase a fuité du bureau du procureur avec tout ce que cela représente d'attaque contre la femme de chambre, sauf si elle est le reflet de la vérité, et aussi pourquoi depuis trois semaines ce même procureur refuse obstinément de fournir l'enregistrement à l'avocat de la femme de chambre. Voilà qui est réparé puisqu'ils ont pu l'entendre et donner leur version de la traduction (But after listening to the recording on Wednesday, Mr. Thompson told reporters at a news conference that Ms. Diallo’s statements had been mischaracterized.).
On apprend d'abord, ce qui était connu, qu'il y a eu plusieurs conversations - et non une seule - et que celui qui a initié les appels est cet homme en prison et non la femme de chambre, ce que j'avais supposé dans un autre article à partir de celui fort intéressant de Newsweek qui déclarait que les prisonniers ne pouvaient pas recevoir d'appel alors que la presse continuait et continue à dire que c'est la femme de chambre qui a appelé (the man she was speaking with, who initiated the calls to Ms. Diallo, : l'homme avec qui elle a parlé, qui a initié les appels à mademoiselle Diallo). Mais cela est plus calir ensuite dans l'article (“The first call that the guy in prison made to Nafi Diallo corroborates that Dominique Strauss-Kahn violently attacked her and tried to rape her,” Mr. Thompson said. : Le premier appel qu'a fait le gars en prison à Nafi Diallo corrobore le fait que DSK l'a violemment attaqué et essayé de la violer, a dit M. Thomsopn)
Tout d'abord il infirme ce qu'a annoncé le procureur c'est-à-dire la manière dont elle aurait parlé de la richesse ou du statut de DSK (He said that at no point did she raise the issue of Mr. Strauss-Kahn’s wealth or status in the way that prosecutors had described it.). Ensuite il déclare que cet homme dans une conversation aurait, lui, soulevé la possibilité de toucher de l'argent et qu'elle aurait très rapidement rejeté l'idée et que c'était l'affaire de son avocat (Rather, he said, the man she was speaking with, who initiated the calls to Ms. Diallo, remarked during one conversation that Ms. Diallo could stand to gain money from the case, but she quickly dismissed the idea and said it was a matter for her lawyer.). On voit bien ici, si cette version est la bonne, tout l'amalgame qui a été fait entre les paroles de l'un ou de l'autre, dans la chronologie des échanges. Il déclare aussi que c'est lors du deuxième appel que la femme de chambre dit que ne nombreuses personnes l'ont appelée de France et lui ont dit que DSK était riche et puissant. (“The guy in jail called back several hours later, expressing concern, ‘Are you O.K.,’ and she says she is,” Mr. Thompson said. “During the second conversation, she said, ‘People from France keep calling me and saying he’s rich and powerful.’ ” : « le gars en prison l'a rappelée quelques heures plus tard, exprimant son inquiétude " Es-tu OK ? " elle dit qu'elle l'est » a dit M. Thompson. « Pendant la deuxième conversation, elle a dit " Des personnes de France m'ont appelée et m'ont dit qu'il était riche et puissant " »). C'est alors qu'elle déclare qu'elle est à Manhattan, car l'homme lui demande si elle est en sécurité, qu'un avocat est venu la voir et qu'elle sait ce qu'elle fait, cet avocat n'étant pas Thompson (“She told him she was in Manhattan, that a lawyer was coming to see her — it was not me,” Mr. Thompson said. “She said, ‘Don’t worry, I know what I’m doing.’ « Elle lui dit qu'elle est à Manhattan, qu'un avocat va venir la voir * ce n'est pas moi, a dit M. Thompson. « Elle lui a dit ," ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais " »). On voit bien que toutes les phrases ou parties de phrase prononcées le sont dans des temps et des contextes différents, bien précis et que selon cette version de l'avocat tout est parfaitement à l'opposé de ce qu'une unique phrase résumant le tout faisait croire. Différent à ce point qu'il affirme qu'au contraire elle a repoussé l'idée de cet homme qui revenait à la charge plusieurs fois avec la possibilité de toucher de l'argent de DSK. On imagine bien, si ces propos sont ceux de ces conversations, que c'est cet homme qui voulait profiter après coup de la situation - il a tout de suite flairé la bonne affaire - comme il a profité de la femme de chambre et de cette autre femme dont Newsweek a parlé, cette femme avec six enfants qui ignorait elle aussi qu'il était trafiquant, qui croyait, elle aussi, qu'il avait été arrêté pour sa présence illégale sur le territoire américain lui ayant dit que c'était à cause de sa femme qu'il se trouvait dans cette situation. En tout cas, cette entrevue avec cette maitresse aux six enfants nous démontrant de façn troublante la similitude de leur situation respective avec la femme de chambre : se faire abuser par le même homme, croire toutes les deux qu'il est prison à cause de son illégalité sur le territoire américain, l'aspect religieux, la femme aux six enfants le disant très croyant etc. , ce qu'a raconté la femme de chambre, se tient. (At some point, the man told Ms. Diallo that by moving forward with the case, “you’ll get a lot of money,” Mr. Thompson said. But he insisted that Ms. Diallo made it clear that was not her intention./“She said, ‘Stop, stop.’ He’s going on and on on the phone about it, she didn’t want to deal with that. She said, ‘Please stop. Wait, wait. The lawyer will get it.’ Meaning, the lawyer would deal with it.” A un certain point l'homme a dit à mademoiselle Diallo en continuant avec cette affaire que " tu pourras avoir un paquet d'argent, » a dit M. Thompson. Mais il a insisté que mademoiselle Diallo a démontré clairement que ce n'était pas son intention. / « Ella dit "Stop, stop " Il a continué encore et encore au téléphone à ce propos, elle ne voulait pas s'en occuper. Elle a dit " S'il te plaît stop. Attends, attends ? L'avocat va l'obtenir. " voulant dire, l'avocat s'en occupera. »)
Il y a aussi ce passage essentiel qui crédibiliserait totalement ses déclarations à la justice. L'avocat dit que lors de leurs premiers échanges téléphoniques elle décrit de façon concordante avec ses autres déclarations l'agression qu'elle a subie. Elle déclare à l'homme en prison qu'elle ne sait pas qui il est, que comme il n'a pu lui retirer ses vêtements il lui a mis le sexe dans la bouche. Qu'il l'a touchée. Ensuite elle dit qu'elle a été amenée à l'hôpital et que son agresseur a été arrêté. C'est évidement primordial pour deux raisons essentielles. La première c'est que c'est cohérent avec le reste, la seconde c'est que l'on ne voit pas quelles raisons la pousseraient à mentir à celui qu'elle prenait pour son ami et surtout en ne sachant pas que les conversations étaient enregistrées. (Of even greater importance, Mr. Thompson said, during the first of the calls, her description of the encounter with Mr. Strauss-Kahn was consistent with what she told investigators a day earlier. In sexual-assault cases, people who hear an early account of an attack are called “outcry witnesses,” and are often used to buttress the credibility of a person making an accusation./“She told the guy that someone tried to rape her at her job,” Mr. Thompson said in an interview after his news conference. “She said : ‘I didn’t know who he was. We fought each other. Because he wasn’t able to take off my clothes, he put his penis in my mouth. He touched me. They took me to the hospital, and they arrested him.’ ” : D'une importance encore plus grande : M. Thompson a déclaré, lors du premier des appels, que sa description de la rencontre avec M. Strauss-Kahn était conforme à ce qu'elle avait dit aux enquêteurs une journée plus tôt. En cas d'agressions sexuelles, les gens qui entendent au début le récit d'une attaque sont appelés « témoins de cris primaux », et sont souvent utilisés pour étayer la crédibilité d'une personne lançant une accusation./"Elle dit au gars que quelqu'un a essayé de la violer à son travail », M. Thompson a déclaré dans une interview après sa nouvelle conférence. » Elle a dit : « Je ne savais pas qui il était. Nous nous sommes battus. Parce qu'il n'était pas en mesure d'enlever mes vêtements, il a mis son pénis dans ma bouche. Il m'a touchée. Ils m'ont emmenée à l'hôpital, et ils l'ont arrêté. ")
Nous voyons bien que si ce que rapporte l'avocat de la femme de chambre est bien la traduction de ces conversations, nous sommes dans un tout autre cas. Ce qu'il nous dit est bien plus complet que le résumé par une seule phrase qui a fuité. La chronologie aussi est essentielle. Et donc si l'argument voulait que ces conversations étaient d'une importance capitale quand ils voulaient démontrer que la femme de chambre voulait profiter de l'affaire (ce qui en soi déjà n'était pas du tout contradictoire avec une agression) et que cela mettait en doute sa crédibilité, par effet miroir, si ces conversations sont celles exposées par cet avocat, elle demeurent capitales mais cette fois-ci dans l'autre sens donnant un poids considérable aux accusations de la femme de chambre. C'est sans doute la déclaration publique de la femme de chambre qui a poussé le procureur à l'interroger. Avant il n'y avait que les versions fuitées et très négatives. Maintenant il a été obligé de la recevoir et il sera confronté à une autre version riche et cohérente connue du public. Evidemment en France on fait profil bas, très bas. On utilise juste une dépêche AFP minimisant toutes ces paroles.
Il y a un argument que l'on voit fleurir un peu partout. Comment une femme telle que celle-ci et son mètre soixante dix huit a-t-elle pu se laisser faire par un homme de 62 ans ? Tout d'abord elle a tenté de résister sans aller trop loin ensuite ces doctes personnes ne regardent pas beaucoup la vie de tous les jours et ce qu'implique un rapport hiérarchique étroit et puissant. Il y a le client qui est dans une suite de grand luxe et il y a l'employée. Ils n'ont aussi assisté à aucune scène de leur vie où un plus petit et plus maigre met une tarte à un gros costaud sans que celui ne réagisse. S'il y a un rapport de hiérarchie fort ou d'admiration ou de sentiment de faute méritée ou de peur, il est évident que le plus fort recevra sa tarte sans répliquer. Juste un exemple, un sergent petit et sec assez violent donne un coup à un soldat plus fort que lui, imagine-t-on, si en plus cela s'est passé dans un lieu à l'abris de tout regard - c'est-à-dire que ce sera parole contre parole - que le seconde classe va lui mettre une rousse ? dans 90 % des cas il se la fermera car bien sûr il y aura toujours une partie qui ne se laissera pas faire, mais elle est minoritaire. Tout le monde sait ça, tout le monde le comprend. Seuls ceux de mauvaise foi usent de cet argument stupide ou plutôt primaire et brut de décoffrage. Bien évidemment il y a entre cette femme de chambre et DSK un mur infranchissable entre le client tout puissant et l'immigrée qui joue sa place. Elle en est parfaitement consciente et lui aussi sans doute. Elle peut essayer de s'en sortir en le suppliant, en le repoussant, en tournant la tête, en se débattant, mais avec la peur au ventre, jamais elle ne peut lui taper dessus comme une sourde. D'après ce qu'elle décrit - si c'est la vérité - elle est à la limite du possible pour elle dans l'état de conditionnement social et professionnel où elle se trouve.
De ce compte rendu par l'avocat de la femme de chambre, restent deux questions : Pourquoi ces fuites parcellaires et pourquoi l'avocat de la défense n'a-t-il pas eu les enregistrements afin de les faire traduire ?
Il nous reste un peu plus de neuf mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution du jasmin.
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- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon Rosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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