@ Sir Armand
Ça me fait penser
à une réflexion que je me suis faite récemment…Je tentais de faire un parallèle
ou rapprochement entre la fascination pour l’Islam ou l’Orientalisme du XIXè,
déb XXè siècle, et les mêmes rapports de fascination qui peuvent exister
aujourd’hui vis-à-vis ou de l’islam « radical » conçu comme
« opposant au NWO », ou dans d’autres cas la fascination somme toute
assez habituelle envers les USA, leur puissance, leur « culture »,
autant que pour Israël…
Bref, j’en suis
arrivé, pas forcément à voir dans la fascination envers l’Islam ou
l’Orientalisme, une simple attraction quant à son aspect guerrier ou viril,
mais à me dire que peut-être dans la variante « romantique » de
l’Orientalisme : il y avait quelque part une réaction face au « terne » environnement
industriel de l’Europe du XIXè siècle et déb XXè siècle : une sorte de
nostalgie, où on tentait alors de retrouver sensualité et
« chevalerie » conçues comme perdu dans cet Orient, autant proche,
familier qu’éloigné…
Et je pense, que
quelque part, cela s’applique aussi aujourd’hui, car si il y a un point commun
entre Islam, USA et Israël : c’est le culte de valeurs/vertus « héroïques »
(qu’elles soient conçues comme négatives ou non) : ce qui peut-être expliquerait
quelque part la fascination que les Européens, en ère post-héroïque depuis
l’apocalypse WWII, éprouvent pour un de ces mondes, autant familier
qu’éloignés, à nouveau…à nouveau, quelque part, une forme de nostalgie pour le
« combat », « l’héroïsme », et autres valeurs/vertus
guerrières, positives ou négatives, dont l’Europe post WWII semble dépourvue…considérant
les siècles de guerre en Europe, il s’entend.
Bon, il y a bien entendu une explication bien plus objective ou pragmatique : les alliances improbables que notre post-modernité peut produire révèlent avant tout la confusion idéologique dont les post-modernes sont affligés...