Le “cas” Soral, parfait Ovni dans le champ médiatico-politique
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Alain Soral, ex-membre du Parti communiste français, ex-membre du Front national, principal responsable du mouvement Egalite & Réconciliation, apparait de plus en plus comme un phénomène absolument inclassable dans le champ politique français, individu marginal, boudé par l’establishment et le système traditionnel des médias en raison de ses positions trop iconoclastes, son succès est par contre fulgurant dans la blogosphère et la réinfosphère (ses détracteurs diraient la fachosphère), en témoigne la fréquentation grandissante de son site E&R et l’audience inégalée des vidéos de ses interventions distribuées sur les principaux serveurs, à l’évidence l’individu bouscule à lui tout seul l’ordre établi et jouit d’une popularité sans cesse croissante auprès d’une foule d’internautes, quelles sont donc les raisons pouvant expliquer ce succès inattendu ?
Qu’est ce qui fait son particularisme (certains diraient son génie) ?
Quels sont donc les ingrédients de la recette « Soral » qui en font un produit médiatique inégalé, à la fois incomparable et irremplaçable ?
Tout être s’inscrit dans un processus d’évolution, il s’est construit avec le temps, en dehors de ses qualités propres des circonstances ont du influer sur sa personnalité et déterminer son parcours d’existence ;
1) Soral est un écorché vif, marqué par une enfance difficile (ex-enfant battu)
Loin de moi l’idée de faire l’apologie de la psychanalyse car je tiens Freud pour un imposteur et un des individus les plus malfaisants du XX siècle, cependant il est nécessaire de revenir aux fondamentaux pour pouvoir expliquer un individu, que constate t on dans le cas « Soral » ?
Son caractère coléreux, explosif, ne laisse aucun doute sur le fait qu’il s’agit d’un hyperémotif, sans doute assez angoissé et habité par de nombreux doutes, il aura toute sa vie intensément combattu afin de compenser ces handicaps initiaux ce qui ne l’empêche pas de rester terriblement tourmenté et empreint de profondes fragilités, pour s’en convaincre, il suffit d’auditionner cette vidéo façon téléréalité (2003) ou en compagnie de sa sœur actrice (par ailleurs fort jolie), il expliquait avoir été un enfant battu, en même temps on pouvait sentir dans son refus violent de tout sentiment de commisération combien il était un être profondément blessé, meurtri, fragile et également terriblement orgueilleux, voir à la fin de la 1ère vidéo, puis vidéo 2 :
« On m’appelait le gros loulou à l’époque, j’étais une épave, j’étais gros, je zozotais, j’avais des chaussures orthopédiques et un appareil dentaire.. »
2) La rage de l’autodidacte, le côté « mauvais garçon »
Une souffrance si profonde dans la petite enfance devait forger le caractère et laisser de profondes empreintes, d’autant que l’adolescence qui s’en est suivie n’a pas vraiment été plus facile, il a rapidement déserté le milieu scolaire (sans le baccalauréat) et a mené (vers la fin des années 70) une vie de petits boulots (de vache enragée plutôt) en région parisienne, tout cela fait qu’au final il porte la haine ou la haine le porte, on ne sait plus trop ..
Sur le plan intellectuel sa formation est purement autodidacte, doté d’un esprit vif, d’une mémoire prodigieuse, d’une capacité d’analyse et de synthèse étonnante, il détonne par le non conformisme de ses prises de positions qui le font passer pour provocateur, il semble s’en amuser un peu mais ce n’est pas le but recherché chez lui, ce qui le guide c’est une exigence absolue de vérité comme une soif mystique (à voir plus tard) qui le fait rejeter viscéralement toute concession et allégeance au système, au contraire la haine qui l’habite se traduit en violence à l’égard de l’establishment qui l’a longtemps traité en paria car étant autodidacte, c’est son côté « mauvais garçon » (il se revendique de la culture punk) qui le fait adopter un langage peu châtié voire parfois obscène ;
[j‘ai baisé la femme de Stéphane Guillon] « J’ai baisé sa femme ..
Ou encore dans [le paradoxe de l’antiracisme] a 2’05 :
« le mec essaie de lui mettre un doigt dans la chatte..
3) Un talent indéniable : vigueur du style, humour percutant et justesse du discours
Le succès de Soral, c’est d’abord un style, vif, enjoué, percutant, plein de drôlerie qui vous captive et vous charme à la fois (à condition d’être un minimum d’accord, s’entend) cela pour la forme qu’il ne faut jamais négliger mais la forme seule ne peut suffire au succès, d’ailleurs Soral exprime lui-même qu’il se méfie des « stylistes » le style importe bien moins chez lui que le contenu qui est souvent d’une précision et d’une acuité remarquable, Soral est un prodigieux débatteur capable de mettre k.o. ses détracteurs par la puissance de son verbe, cette force le fait redouter de ses adversaires qui préfèrent parfois esquiver le débat au lieu de relever le défi, oui, Soral est un prodige de la dialectique car il allie puissance de l’esprit à pugnacité du verbe, qu’on n’aime ou qu’on n’aime pas avec lui ça décoiffe, en bref on ne s’ennuie pas et c’est tant mieux !
Sur le côté truculent de ses interventions, on peut se reporter à sa critique de Mai 68 ou il décrit très drôlement la révolte de jeunes étudiants privilégiés ou le paradoxe des féministes qui désirent se libérer en allant travailler, un régal !
4) Le mysticisme profond d’Alain Soral, source de son extrême lucidité et de géniales intuitions
Soral est une sorte de mystique athée (en fait il serait plutôt anti-église), là réside la grande originalité de ce penseur et qq. part la source de son génie, il est comme possédé intérieurement par une extrême exigence de vérité, un peu à la façon de Soljenitsyne (croyant affirmé) ou de Nietzsche (croyant renié), ceux qui critiquent l’aspect de plus en plus religieux de son discours, ses références fréquentes à Pierre Hillard (catholique fervent, spécialiste de l’histoire occulte) ne saisissent pas que c’est justement dans son côté ’croyant’ que se situe la racine de ses intuitions, en effet ceux qui se gaussent de la religion ne peuvent accéder qu’à une compréhension superficielle de l’histoire de l’humanité, de tout temps le religieux est fondamental, la Franc maçonnerie a voulu être une religion (comme le communisme en un sens) mais les 2 ont fini par s’effondrer étant donné leur absence de transcendance véritable (effondrement plus rapide pour le communisme car totalement dépourvu de sens du sacré).
Aujourd’hui Soral, dans une vision d’une extrême lucidité souligne la connivence de fait (à 2’05) qui s’établit entre les Protestants nord-américains (surtout les sectes évangéliques) et les Juifs car ces 2 groupes religieux se rattachent en priorité à l’Ancien testament, les évangélistes américains se percevant comme nouveau peuple élu, élitiste donc et opposé à l’universalisme du Nouveau testament correspondant aux Evangiles, crédo essentiel des Catholiques (interview à Webtv-independenza) on notera au passage ce paradoxe remarquable que se dénomment évangélistes ou sectes évangéliques justement ceux qui s’éloignent le plus des Evangiles en se rapprochant au contraire de l’Ancien testament !
Derrière son côté « mauvais garçon », teigneux et bagarreur se cache un être pieux, profondément pénétré du sens du sacré, ainsi dans une vidéo Soral expliquait qu’à 12 ans il souhaitait devenir un père blanc comme ces missionnaires en Afrique, une telle vocation n’est pas un hasard, elle est la marque d’une personnalité profondément religieuse.
5) La tentation christique : nouveau prophète ou délire mégalomane ?
Ce mysticisme d’Alain Soral qui lui assure cette profondeur métaphysique et le classe franchement à part de la plupart des commentateurs politiques (désespérément plats et conformistes) semble s’affirmer de plus en plus en même temps que son discours s’oriente vers la métapolitique (très sensible dans son ouvrage Comprendre l’Empire), allié à une très forte conscience de soi cela procure un tempérament prophétique, il tend à se croire un destin, en témoigne ses dernières interventions : [Où sont les vrais hommes] à la fois caustique, trivial et terriblement explicite !
- Pourquoi je suis si sage
- Pourquoi je suis si avisé
- Pourquoi j’écris de si bons livres.
et pour finir :
- Pourquoi je suis un destin
Troublant tout de même ces similitudes dans la façon de s’exprimer entre ces 2 individus ? Le drame c’est que qq. mois après avoir écrit ‘Ecce homo’ Nietzsche sombrait définitivement dans la folie...
Un autre phénomène inquiétant en dehors de ce côté christique « sacrificiel’ qui peut être louable, est la tendance à l’immodestie franchement assumée de Soral, celui-ci explique de plus en plus souvent combien il est talentueux, doué, génial et meilleur que les autres, dans cette interview (partie1) très récente a Webtv-independenza (partie2) il n’hésite pas à déclarer « J’ai toujours un coup d’avance..
Homme de conviction et de foi sincère toujours prompt à s’engager dans des combats périlleux, aussi polémiste, écrivain, analyste politique et sociologique doté d’un immense talent, on peut légitimement se demander s’il n’a pas oublié l’antidote indispensable à la vanité humaine qu’est le recul, l’humour sur soi et le sens de la dérision de sa propre personne ? Il peut être dangereux de se prendre trop au sérieux, et carrément suicidaire d’aller imaginer qu’on puisse "être un destin"… Certaines prophéties, ce n’est pas un hasard, se révélant auto-réalisatrices !
Soral, s’il vous plait, restez parmi nous, vous êtes plus utile comme penseur que comme martyr...
Hiéronymus, juillet 2011
92 réactions à cet article
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C’est un article ou un évangile ?
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cela m’etonnerait que vous ayez eu le temps de lire l’article en ecrivant ce commentaire
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Soral est comme un gourou pour certains, ses livres sont des professions de foi
il professe des croyances, soit on y adhère soit on est submergé par un malaise, de fait que dans sa reflexion il n’y a pas de place au doute.
Vous le comparez à Nietzsche, oui pour la mégalomanie et un égo surdimensionné. Et en plus ces manifestations chez Nietzche sont dû à la maladie (début de folie), quant à la pensée de Soral elle est celle d’un illuminé, le fait qu’il soulève certains aspects de la société que d’autres intellectuels boudent ou biaisent ne fait pas de lui un penseur.
Je pense qu’il est porte parole de ceux qui estiment que leur virilité est en danger, ils admirent ce qu’ils souhaitent qu’il soit la règle dans une société trop féminisée à leur goût. C’est ce qui me semble expliquer cet engouement.
Votre article me semble excessivement exagérer-
bonjour Frida
certes mon article trahit mon engouement pour Soral
c’est que j’apprecie sa verve, son humour cinglant mais srt la justesse de ses analyses et la profondeur de sa pensee, en meme temps je mets en garde contre le danger d’une megalomanie naissante, péché narcissique qui se paie svt par une chute brutale et dramatique
c’est vrai qu’il y a un risque de derive sous forme de secte dont il serait le gourou
@ Bertrand
si Soral se drogue ? faudrait lui demander mais je doute qu’il reponde
peut etre qu’il tire parfois sur le joint (comme Voynet) mais il semble sportif et attache a l’hygiene de vie, pas alcoolo en tout cas -
@Bertrand H-R
« il dit des choses qui font sens sur certains sujets »
Faire un livre qui parle à certain, ce n’est pas ce qui est très difficile, beaucoup treverons un pourcentage de gens qui vont les suivre, comme l’election présidentielle.
au-dela des anthèmes, on lui attribue des choses et souvent sans esprit critique vis-à-vis de lui, ce n’est pas la peine de vouloir sortir du Système pour tomber dans celui d’un homme.
Je cite un paragraphe qui le disqualifie totalement :
« Une affaire banale transformée en opération de masse par le mattage médiatique, avec pour la première fois réunis l’intelectuel mondain et mégalomane : Zola et son ronflant j’accuse, et le carriériste politique appuyé par la finance : Clémenceau et le journal l’Aurore.
quant à l’inutile débat sur l’innocence ou la culpabiité du petit capitaine-alibi, il fallait forcément que Dreyfus fût innocent pour qu’il y ait »affaire« ; puisque si Drefus fût juif et coupable, le monde n’en aurait pas plus entendu parler que s’il avait été innocent, mais breton.
Une petite affaire d’espionnage transformée en symbole,où le fort - le tandem argent-médiat -se fait passer pour le faible - l’aristocratie catholique réfugiée dans l’armée française - qui mènera le débat intellectuel et moral sur la pente fatale de la pétitionnite sartrienne, incarnée aujourd’hui dans tout son grotesque par Bernard-Henry-Lévy et ses grossers montages pro-israéliens, type affaire Redeker ou affaire Sakineh... »
P 165 Comprendre l’Empire Ed Blanche2011
C’est l’analyse typique de Soral, il résume une affaire de plusieurs années en 2 paragraphes.
Mais ce n’est pas tout. Le pire c’est qu’il a une opinion qui veut lui donner l’habit de la philosophie et de la scienticité en la confrontant aux faits historiques.
A moins de chercher ( le style est chargé d’adverbes et de superlatifs) une expression à une intuition profonde en soi, je ne vois dans ce paragraphe l’ombre d’un travail objectif.
1- Je reprends les qualificatifs (adverbe et superlatifs ect) collés à l’adversaire les dreyfusard :
affaire banale, intellectuel mondain et mégalomanen, ronflant j’accuse carriériset poilitique, inutile débat sur l’innocence ou la culpabilité, petit capitaine-alibi, petite affaire d’espionnage etc
2 - Quant à l’armée qu’il défend : aristocratie catholique réfugiée , mènera le débat intellectuel et morale ...
Il est donc bien évident que ceux qui l’admirent sans retenue et louent sa lucidité, y lisent plus leurs propres fantasmes, leurs émotions, leurs intuitions sur des évènements qui les dépassent et Soral leur donne cette onction du travail sérieux et objectif qui aboutit à des conclusions irréfutables.
Vous voyez, c’est un pargraphe, (qui ne parle pas des femmes pour ne pas m’accuser que je m’acharne sur lui), qui traite du déni de justice, de mensonge, de manipulation comme si ce n’était pas grave, de moment où cela concerne son « camps » l’armée qui incarne l’aristocratie, lui le champion de la morale est tout simplement affligeant.
Il suppose (il est même catégorique) que si l’accusé fut un breton innocent cela n’aurait pas donné à cette affaire sa dimension que l’on lui connaît.
Soit Soral veut laisser à tout prix une trace dans l’histoire, mais il s ’y prend mal, mais chacun son délir (on n’entre pas dans l’histoire comme on entre dans un moulin, mais à moins de faire un crime de masse il risque fort bien de passer aux oubliettes de l’histoire), il ne suffit pas de contester, et de tomber dans la provocation pour convaincre.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’affaire Dreyfus, il y a pas mal de sites d’histoire qui relate la chronologie de l’affaire. -
Frida
on ne va pas reinstruire ici l’affaire Dreyfus, d’autres l’ont fait
effectivement les propos de Soral sont excessifs car trop abrupts
ce qu’il exprime (sans prendre position sur la culpabilite ou non de Dreyfus) c’est la realite des rapports de force au moment de l’affaire, la gauche radicale franc-maconne (minoritaire ds la population) a les renes du pouvoir et se sert de cette condamnation pour faire une operation de propagande, cela aboutira a une cesure encore plus profonde ds la societe francaise
depuis des decennies on nous a inculques que Dreyfus etait innocent et injustement condamne parce que juif, de meme qu’Estherazy aurait ete l’espion, cette vision manicheenne des choses est typique de la propagande de la 3eme Republique, c’est cela que Soral entend denoncer -
@Hieronymus
Je suis d’accord avec vous, et sur ce je rejoins Soral sur les récupérations, et cela continue encore.
Ceci dit, il ne sert à rien de reprocher à son ennemis des méthodes que l’on utilise soi-même. Je ne discute pas évidement sa prise de position. Il est libre et pense comme il l’entend, c’est son droit le plus strict ;
Mais il utilise les mêmes méthodes reprochées à ses adversaires pour convaincre, on n’est plus dans le débat d’idées mais dans la censure, la propagande, et le ralliement en fonction des affinités et ceci est impardonnable quand on se veut penseur, le contraire d’un homme pratique ou politique, cela ne m’aurait pas gênée outre mesure, chacun ses armes et c’est de bonne guerre comme on dit.
Enfin, pour lui, tout est noir ou tout est blanc, il n’a pas de nuance. -
@Bertrand N-H
Oui je compte faire une critique du livre « Comprendre l’Empire », j’ai pris des notes et je suis en train de verifier des références de certains faits historiques. Il a la fâcheuse habitude de ne pas citer ses références, de ne pas situer dans le temps certains aspects historiques etc. ce qui rend la recherche fastidieuse.
Je n’ai pas que cela à faire, en plus d’une journée de travail et mes responsabilité de mère de famille, c’est sur mon temps de loisir (et j’en ai pas beaucoup) que je consacre mes lectures et mes articles et je dois avouer que souvent c’est difficile, il est très tentant d’aller faire une promenade au bord du canal St Martin que de passer des heures devant un écrant d’ordi. -
Il connais les processus de domination et de contrôle, et y ajoute une idéologie derrière pour connaitre les différentes puissance derrière.
Un fou ? Peu-être, mais il touche du doigt l’absurdité de tel ou tel chose, bien souvent les grand homme sont considéré comme fou à lier avant d’être adulé, Soral n’en est pas encore là, mais cela vas venir.
Ce n’est pas un prophète
Certaines prophéties, ce n’est pas un hasard, se révélant auto-réalisatrices !« plus loin tu sera capable de voir dans le passé, plus loin tu sera capable de voir dans l’avenir » n’est pas usurpé, je l’applique depuis quelque année et me suis jamais trompé sur les us et l’otan....
Soral lui vas plus loin.
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Je pense que Soral à un cerveau différent : il voit de manière globale
10% de la population à cette capacité, mise en évidence par IRM.
Face à un problème, on peut voir chez ces gens, une activité dans plusieurs régions de leur cerveau, alors que chez la majorité, une seule zone travaille.
C’est une particularité génétique qu’il doit au hasard, il ne sera sans doute pas reconnu de son vivant mais d’autres profiteront à sa place, de ses analyses en s’appropriant ces thèses.
Soral fait un remarquable travail de pédagogie pour tous
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MDR, vous n’y êtes pas, pourquoi pas E.T. tant que vous y êtes.
Ce n’est qu’un homme perfectible comme nous tous qui s’est défait de toutes idéologie (ce qui est très difficile, j’essaye et c’est très dur), il ne fait que suivre sa voie (sont destin) en prenant ce qu’il y a de bon dans chaque idéologie.
Par exemple il y a un débat sur l’identité national (mdr) pourtant il suffit de lire les livres d’histoire pour s’en rendre compte, qui étais les premier habitant di la france, réponse les basques,mais la france a été fondé par les franc (peuple germain), je part du principe que les mythologie sont des fait réelle enjolivé à mesure des siècles.
La mythologie basque nous en apprend beaucoup ;)
Et tous le prouve de la génétique à la linguistique, qui cherche trouve, bref sa remonte à -4000 av J.C. il y a prescription ;)
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J’essaie juste de dire qu’il a plus de capacité que la moyenne des gens à faire des synthèses cohérentes à partir d’éléments éparpillées.
Maintenant, ça reste un homme avec tous ses défauts, il a besoin de reconnaissance mais quant on connait un peu son enfance, on comprend d’où ça vient
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Là d’accord avec vous, il arrive a mettre tous bout à bout et montrer l’incohérence ou la bétise de certain argument/idéologie et ce de manière tous à fait drôle avec des chose qui ne le sont pas, je doit dire que je comprend mieux notre monde d’aujourd’hui...
C’est pour cela que je veux en changer ;)
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Chez Soral, je suis gênée par son machisme et sa complaisance vis à vis de l’islam. Il y a aussi un problème d’anti-sémitisme.
Sinon, il a d’excellentes analyses. Par exemple, en économie, c’est lui qui, en premier, a montré le caractère prédateur de la loi de 73 Pompidou-Rotschild, qui privatise le pouvoir d’émission monétaire en le confiant aux banques, et oblige les Etats à leur payer des intérêts pour leur emprunter un argent qu’elles-mêmes se sont procuré gratuitement pour certaines, et à très bas prix pour les autres. Un vrai système de prédation organisée des Etats par le capitalisme financier.-
Comprendre Soral ... t’es difficile ...
IL n’est en rien anti-sémite ... pourquoi le serait-il ??? Tu crois qu’il n’a que ça à faire comme le diit si bien Dieudo ...
Puis ... il n’est pas assez con pour ça !!!Non, il est tout simplement ... comme bcp (y compris des juifs) ... ANTISIONISTE !!!
Quand on règlera ce problème d’accusation à tout va d’anti-trucmuche ... on règlera bcp de problèmes et on pourra avancer ...
Trop facile de chialer à l’anti-machin, dès qu’il y a critique du Talmud, des lobbies ou du sionisme ...on peut être juif ou non juif et en être adepte/fan ou pas. -
bonjour Segurane
Soral macho ? oui on peut le voir comme cela
mais je pense que ce trait (sur lequel bcp l’attaquent) est relativement marginal chez lui
son « machisme » serait plutot un aspect collateral de son cote « sale gosse » violemment politiquement incorrect et non conformiste, il ne fait pas de la provoc pour la provoc (comme Nabe) mais s’il provoque, eh bien, il est ravi !
Complaisance vis a vis de l’Islam ?
pas si simple que cela, il denonce svt les islamo-racailles qui sont des nuls, des escrocs et des voyous, il est sans indulgence envers eux
je crois en ce qui concerne les musulmans de France que Soral a vu juste qq chose de profond, que les musulmans sont lies par un fort sentiment de communautarisme et ne peuvent se desavouer entre eux, enfin c’est tres rare ; que la majorite de ces musulmans est totalement silencieuse ds le debat public et se retrouve stigmatisee du fait de qq extremistes fouteurs de merde et le mot est faible, aussi il s’emploie a faire sauter un cadenas en dediabolisant l’image du muzz ds la societe francaise, travail courageux et important comme de chercher a separer le bon grain de l’ivraie, realpolitik aussi de sa part car il faut se rendre a l’evidence : les immigres d’origine musulmane resteront en France, eux et leurs descendants !
avez vous visionne les interventions d’Omar Djellil ? il est dommage que MLP sans doute pour des raisons de calcul electoral, ne prenne pas position plus courageusement en faveur de son association, JMLP homme tres cultive et lucide, lui n’hesiterait pas
l’anti-semitisme, vieille tarte a la creme du debat pourritique francais et meme occidental en general, la doxa a ce niveau est tellement forte (et ne fait aller qu’en se renforcant) qu’il est devenu suicidaire pour un homme politique de se risquer sur ce terrain-la, Soral est conscient de la puissance du diktat sioniste ds l’opinion imposee depuis des decennies par l’oligarchie anglo-americaine et il excuse frequement MLP de devoir s’y soumettre (Paris vaut bien une messe) lui de son cote ne mache pas ses mots (comme d’hab) sur les mefaits de l’Empire (triangle Londres Washington TelAviv)
par ailleurs Soral est un excellent analyste mais plus sociologique qu’economiste au sens strict -
@Hieronymus
je vous cite « je crois en ce qui concerne les musulmans de France que Soral a vu juste qq chose de profond, que les musulmans sont lies par un fort sentiment de communautarisme et ne peuvent se desavouer entre eux, enfin c’est tres rare ; que la majorite de ces musulmans est totalement silencieuse ds le debat public et se retrouve stigmatisee du fait de qq extremistes fouteurs de merde et le mot est faible, aussi il s’emploie a faire sauter un cadenas en dediabolisant l’image du muzz ds la societe francaise, travail courageux et important comme de chercher a separer le bon grain de l’ivraie, realpolitik aussi de sa part car il faut se rendre a l’evidence : les immigres d’origine musulmane resteront en France, eux et leurs descendants ! »
Les musulmans ne sont pas différents des autres, le fort sentiment de communautarisme peut se révéler une pure construction (à l’image de coporaisme, on intègre par exemple un corps de métier pour y faire partie et défendre ses intérêts), il reprend le relais de SOS racisme mais à sa manière. Critiquer les voyous, tout le monde le fait, et comme tout le monde (la gauche) il leur trouve des justificaions et parfois leur donne raison (volontairement ou non) pour casser du gauchiste (le doigt dans la chatte), ce n’est pas seulement une question de vocabulaires ou politiquement correct, il manie les symboles, et ce genre de sorties trouvent un public machiste et misogyne. Il est pour le foulard, critique l’autonomie des femmes etc il est sur le même plan que les islamistes.
Mais dans son esprit, les musulmans de France sont une aide pour lui contre le sionisme. Il le dit et ne s’en cache pas, le sionisme est plus puissant et mondial alors que l’islamisme est faible et lutte contre le sionisme. il les compare l’un à un éléphant et l’autre à une souris.
Il critique le communautarisme, mais voit d’un oeil complaisant celui des musulmans que des leaders d’associations musulmanes veulent conforter et renforcer dans la société française. -
Frida
il y a une part de vrai ds ce que vous exprimez en ce sens que Soral plus ou moins consciemment eprouve une forme de seduction pour les valeurs ’viriles’ de l’Islam
je crois que sur ce sujet le debat n’est pas clos et je ne suis pas certain que ses opinions soient definitivement arretees sur le sujet de l’Islam mais je ne pense pas qu’on puisse le qualifier de pro-musulman car anti-juif .. comme il est visceralement anti Nouvel ordre mondial, ipso facto il est anti-sioniste car il ne cesse de denoncer l’alliance strategique entre le complexe militaro-industriel domine par les Wasp et l’oligarchie financiere dominee par ceux que l’on sait -
@Hieronymus
« valeurs ’viriles’ de l’Islam »
Ce n’est pas propre à l’islam. En plus l’islam est une religion certes bien complexe et diverses, et sujette à interpretation y compris le Coran. On est y trouve pas le concept de la virilité, mais de foi et un code à suivre pour former un groupe de croyants ;
La virilité pétendument « islamique » vient de la tradition plus que de la religion, en plus des traditions de sociétés non arabe à l’orgine. Cette virilité comme il l’appelle se trouve chez les Corses, les Grecs, en Asie par exemple en Inde etc. Donc il fait fausse route quand il fait l’apologie de la virilité « islamique ».
Et je dois préciser, que c’est un peu ambigue comme terme. Certains, dans certaine culture c’est entendu clairement la domination des hommes sur la femme. Cette virilité est conçue au point qu’une femme sans homme pour la soutenir est considérée comme une chose publique « res publica », n’importe quel homme peut mettre la main dessus, comme quoi il ne suffit pas d’être DSK pour avoir certianes moeurs libérales vis-à-vis de certaines femmes. -
@Bertrand N-H
sur la question du genre et la féminisation de la société, je dois dire que je réserve ma position, je dois finir certaines lectures et en revoir d’autres pour pouvoir donner un avis. Je n’aime pas prendre position juste pour défendre le féminisme même si je m’en réclame.
J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de confusion quand on rapporte les théories des uns et des autres et en fait un mixe. En sachant qu’une théorie (même avec des subtilités d’analyse) reste une abstraction, de là à leurs attribuer des projets sociaux et politiquo-économique c’est très abusif. Il n’y a que les religions qui réussissent ce genre d’exploit et ce après plusieurs années, des décennies et souvent grâce à la jonction entre le politique et le religieux. Ce qui manque lourdement aux féministes. -
@ Hieronymus,
En tant que, ce que certains appellent « Soralien » ... et par manque de temps, je n’ai pas encore analysé ton article de « A à Z » mais je vois que dès le début, tu fais preuve d’ honnêtetén talent journalistique et ne tombe pas dans tous les pièges ... sans chercher à détruire bêtement ce que Soral construit et sans béatement tomber dans la fascination( que bcp ne sachant quoi dire utilisent ce faux argument), tu décris intelligemment le cas Soral.
Bcp de vérités, connaissance des « ont dit et pas dit » sur cet homme ... aucun mensonge sur son parcours ... pourtant je n’ai fait que parcourir en diagonale ton petit billet, utile ... et que (pas sympa
avec moi), j’aurai voulu écrire !!!
Mais attention, tu risques de faire des dégâts ... j’en ai entendu des vertes et des pas très mûres sur ce simple homme à la réflexion certes supersonique (fait du mal à certains de ceux ne digérant pas leur propre incompréhension d’eux mêmes et donc encore plus de Soral), ses jugements cinglants, coupants comme les lames de plusieurs épées et tellement vraies !!! ...
Même lorsque l’on n’est pas d’accord avec Soral, ça demande réfléxion intense. Pourtant contrairement à ce que les « petits apprentis tentatives de pseudo-bobos en herbe » ... Soral écoute la contradiction et y répond.
On lui reproche ses « vantardises et son égo surdimensionné » ...mais pourtant ... ce n’est encore une fois qu’un homme ... si c’est son seul défaut ... je dirai que c’est pas mal du tout !!!Merci donc pour cet article de mise au point... et points sur les « i » !
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merci Hijack pour ce commentaire encourageant
il est evident que j’apprecie bcp Soral pour l’originalite de son discours, ses prises de position iconoclastes et tres politiquement incorrectes
en meme temps mon article est sans concession (a mon pt de vue) sur ses faiblesses eventuelles, je pointe du doigt la derive megalomaniaque -
@ Hieronymus,
Oui, ce que tu appelles sa dérive mégalomaniaque ... je l’ai gentiment réduit à vantardise ... ou égo surdimensionné ...
Mais comme nous n’avons pas affaire à un connard, je pense aussi qu’il joue avec cette faiblesse ... je ne peux croire qu’il n’en est pas conscient ...peut-être même en joue t-il, mais est-ce grave ??? j’en doute !
J’ai apprécié que tu le décris avec ses qualités et ses défauts ... mais pas uniquement de fausses accusations comme on le lit la plupart du temps.
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Dans notre monde aseptisé ou règne la parole du politiquement correct ,de la pensée unique véhiculée 24/24h par la propagande ,de la lâcheté ambiante ,voilà un type qui non seulement a le courage de ses opinions,mais qui sait aussi les exprimer.C’est bien ça qui emmerde l’establishment et apporte du crédit à ses positions .Car à mon avis, être personna non grata dans le petit monde des perroquets soumis à la doxa ,est le meilleur hommage dont Soral puisse rêver.Je note que certaines lectrices sont gênées par son machisme...elles n’ont sans doute pas compris qu’il en rajoute, pour mieux mettre en lumière sa critique des crevettes asexués que les revues appellent métrosexuels et qui sont l’homme (supposé) moderne d’aujourd’hui.Ce n’est qu’un regard cynique dû au fossé générationnel .Je le comprends car je pense la même chose.Bonne journée à toutes et à tous.
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Le fait de n’être pas dans la pensée unique vous réjouie mais le fait qu’il s’agisse d’un facho-réactionnaire ne semble pas vous embarasser...
Toujours cet argument de la « non pensée unique » pour justifier le déballage des idées nauséabondes fascistoïdes. On l’a entendu sur Céline, Drieu, Camus, Dieudonné, Séchan, Quadruppani (et je l’ai même entendu à propos de Bernard Lugan !) et sur tant d’autres.
Mais il est vrai que cela marche.
Ca fait plus classe que de parler de pensée droitiste. -
J’écoute Alain Soral depuis de longues années. Mes capacités étant limités, je décroche au bout de 2 minutes lorsqu’il répond à une question pendant 20 minutes, monologues remplis de néologismes et d’associations de mots obscurs pour moi et des références qui partent dans tous les sens. Je ne dis pas qu’il est incohérent, au contraire, il est trop cohérent et explique bien, il me captive... pendant 2 minutes.
J’aime aussi beaucoup son site que je visite régulièrement, seuls les articles et les vidéos sur les juifs et Israël que je zappe, car c’est un sujet qui ne m’intéresse tout simplement pas.
Merci Alain Soral.
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Je précise une chose concernant les monologues de Soral ... lui s’en passerait bien de parler tout seul, mais le problème est que personne ou presque ne veut ni ne peut l’affronter en direct ou en différé ...
A la TV, n’en parlons même pas ... Taddeï l’avait fait et on l’avait à peine laissé parler, lui qui avant tant à dire ... d’ailleurs, ce jour Taddeï avait dépassé son audimat habituel ...
pareil que quand il a invité Dieudo ... comme par hasard.Il y avait eu une confrontation avec E. Levy ... ou elle frôle la crise d’hystérie ...
Dailymotion - Elisabeth Levy contre Alain Soral 1 - une vidéo Actu ...
Dailymotion - Elisabeth Levy contre Alain Soral 2 - une vidéo Actu ...
et dernièrement (posté sur AgoraVox Tv)
Dailymotion - Débat entre Alain Soral et Oskar Freysinger - une ...
où Freysinger apparaît face à Soral comme un élève attardé avec son prof ...
Pas grand monde pour l’affronter ... courage ou compétence ou mieux les 2 à la fois, ne sont pas des valeurs communes ...
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Hijack
Freysinger est un honnete homme, courageux et sincere
ses prises de position politiquement incorrectes lui valent l’opprobe des medias et de la majorite de la classe politique en Suisse
en fait Freysinger et Soral ont bcp de points communs, intellectuels, originaux et affranchis mais Freysinger est plutot le « gentil garcon » par rapport a Soral, nettement plus violent, Soral carbure pas mal « a la haine » cela se sent, cela se voit, une haine franche, authentique, sincere et avouee, on aurait presqu’envie de dire « une haine humaine », tres differente de la haine sournoise et vicieuse, toute de perfidie de tant d’hommes politiques a l’UMP ou au PS, sourire par devant, mepris et trahison par derriere -
@ Hieronymus,
Suis d’accord, mais Soral ne fonctionne pas à la haine ...
Faut le comprendre ... il a tellement de choses à dire et il n’a que rarement l’occasion d’être entendu ... donc, il manifeste ça par un « semblant d’agressivité » ... et quand on connaît Soral, c’est un gars sympa ... pas que pour le cinoche ou les médias, mais dans la réalité ...Freysinger est honnête et courageux, pas de doute ...
Mais à côté de Soral, il fait un peu léger ... ils ne combattent pas dans la même catégorie.
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@Hieronymus
« cela se voit, une haine franche, authentique, sincere et avouee, on aurait presqu’envie de dire »une haine humaine« , tres differente de la haine sournoise et vicieuse, toute de perfidie de tant d’hommes politiques a l’UMP ou au PS, sourire par devant, mepris et trahison par derriere »
Une très bonne description et comparaison, rien à ajouter. -
Soral, dévoré qu’il est par son besoin de reconnaissance, s’en va jusqu’à pousser diverses analyses -parfois très justes et courageuses- bien au-delà de toute logique, dans le seul but de frapper l’esprit et, ainsi, profiter d’une renommée certaine. Ce qui, pour moi, finit par délester d’une grande part de leur valeur intellectuelle et morale les propos qu’il peut tenir.
Ce qui m’ennuie aussi, par-delà sa mégalomanie -avec laquelle il est aisé de faire, tant cette tare est commune chez nos « amis les penseurs » (lire le qualificatif de philosophe à côté du nom de Jorion, sur ce site même, en est le reflet misérable)-, est sa manière d’absorber les idées d’autres penseurs, analystes, et se les faire siennes sans avoir le respect de rappeler les penseurs à l’origine de ces idées.
Ce qui le lie à Dieudonné n’est pas une idéologie convergente mais le choix de frapper sur les Juifs (d’une manière ou d’une autre) pour ne jamais tomber dans l’oubli collectif -sujet ô combien sulfureux s’il en est. Et c’est malheureux car, à frapper doucement d’abord, on finit par devoir taper de plus en plus fort pour continuer à choquer et donc à intéresser.-
tiens, un nouveau messie ? le prochain s’appelle Pierre-Francois-Mathieu Labilophène.
personne ne le connait encore mais ça va faire mal. il reçoit son enseignement par ondes spatiales.chaque jour naît un messie ! et de suite, il a ses supporters et ses détracteurs. les grenouilles ont absolument besoin d’un roi, ou plutôt d’un guide qui doit leur apprendre à penser, agir, voter...ça évite aux grenouilles de penser par elles mêmes. mais parfois elles se font croquer par un faux prophète, vrai héron.finies les philosophies, les valeurs, les principes. aujourd’hui, il suffit d’un guide. cahcun le sien.1) Soral est un écorché vif, marqué par une enfance difficile (ex-enfant battu) c’est le seul.2) La rage de l’autodidacte, le côté « mauvais garçon » « racaille » de banlieue ?3) Un talent indéniable : vigueur du style, humour percutant et justesse du discours san antonio ? jean marie ? ou d’ormesson ?4) Le mysticisme profond source de son extrême lucidité et de géniales intuitionsnormal, intuitions qui viennent du très haut, la nuit au clair de lune.
5) La tentation christique : nouveau prophète ou délire mégalomane ? le messie voyons ! le messie.Soral, s’il vous plait, restez parmi nous,.............. on vous bâtira une église.-
Pastori, vous caricaturez
mon article est enthousiaste sur Soral mais n’a rien d’hagiographique
qd je pointe en 5) .. ou delire megalomane ? le moins qu’on puisse dire
c’est que ce n’est vraiment pas un compliment et j’explicite assez ensuite -
je ne caricature rien. je dis simplement qu’aujourd’hui on ne raisonne plus que par individualités. untel a dit, untel pense, untel.... des chapelles se forment autour d’individus qui n’ont pour eux que leur propre avis.
et cahcun s’empare de la pensée de son guide en fonction des siennes ;c’est ainsi qu’on a vu fleurir sur la télé un tas de messies auto proclamés, les nolleau, les zémmour, lles ruquiers...les politologues distingués, les « économistes. .......il y en a pour tous les goûts . à chacun son messie, son guide.on personnalise :par exemple, le socialisme désormais n’est plus une philosophie , des valeurs, mais c’est DSK, miterrand, royal.. en fonction de ses goût, on adopte ou on rejette..le ps n’est plus un parti, mais des éléphants qu’on aime ou qu’on rejette.le FN c’est lepen pere et fille. et rien d’autre. sa parole, c’est la parole du »parti"le capitalisme, c’est DSK, c’est le FMI, l’europe c’est untel,..............les riches, c’est sarkosy..c’est grave cette tendance de se cramponner à des hommes imparfait et faible au lieu de valeurs. -
kemilein 30 juillet 2011 17:03« »on vous bâtira une église« »
une cathédrale, une ville, une cité, un pays, un monde !
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A tous,
J’aime écouter Soral, c’est un fait. Mais je dois poser la question du pourquoi.
Soral est intelligent et cultivé, il sait produire une pensée cohérente et articulé, c’est son métier et ma foi, il est à mon sens, dans ce domaine l’égal de bien d’autres penseurs contemporains (Il n’est pas le seul à « passer 4 heures par jour à lire » pour le citer).
Mais malgré tout je préfère quand même écouter du Soral. Pourquoi ?
Soral a ça de particulier que son mode de pensée (et de présentation aux autres de sa pensée ) est issue de la praxis. Il n’a pas ou peu étudié la philosophie sur des banc d’école, mais dans la rue. Sa pensée est en ce sens très « pratique ».
De ce fait découle, et je crois que c’est ca le plus important, qu’il sait bien parler. Soral est un boxeur de mot hors normes. Il a appris ca dans les bars, savoir convaincre, rebondir, s’imprégner de l’« esprit » de son interlocuteur pour mieux l’orienter.
Dans un débat, la première force de Soral est qu’il sait s’approprier la parole, orienter le sens du débat à son avantages. C’est un excellent orateur. D’autres hommes politiques ont ce sens du verbe. Mais la dialectique de Soral a cela de plus percutante qu’elle est entremêlée au réel.
Les exemplifications multiples ou les usages de grossièreté participe à l’instauration d’une connivence entre lui et son auditoire.Soral manie les concept mais il manie aussi très bien l’esprit humain. Il sait toucher la fibre masculine pour parler de féminisme. Pareil pour l’orgueil patriote et le nationalisme.
Je me rend compte que ce en quoi excelle avant tout Soral c’est dans le maniement des cordes sensibles. Il a une aptitude à trouver ses arguments dans le sens commun et parviens ainsi autour d’une expression à prendre à témoin toute son assistanceIl n’y a pas de problème avec ca. Bravo à lui.
Mais je demande un peu de modération dans l’exaltation de tous envers cette intellaffectuel.
J’aime écouter Soral pour ca verve, sa gouaille et sa harangue mais je ne veux pas faire de lui le plus grand des penseur actuel.
Todd (parfois plus chiant à écouter) produit de réels analyses « scientifiques » (à discuter l’épistémologie de la démographie).
J’aime écouter Soral comme je vois un bon film et même si je me reconnais souvent dans ce qu’il pense, il ne doit pas être révéré ainsi.
Gardez votre esprit critique !
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Boach
vous pointez du doigt un element capital chez Soral, le fait qu’il soit autodidacte
si Soral avait ete universitaire, il serait certainement tres ’chiant’ a lire ..
accumulant les references obligees, le style academique, les rigidites de penser et tous les conformismes ennuyeux de ce milieu tellement convaincu de sa superiorite
c’est parce qu’il a toujours ete (pour notre bonheur) tenu a l’ecart des convenances du cadre rigide des pseudo-docteurs de la connaissance (qui nous emm..) que le verbe soralien conserve fraicheur et petulance, force et vie, bref est authentique ! -
Soral, c’est un pot pourri de toute la pensée issue de la Révolution Française : un peu marxiste, un peu nationaliste, un peu réac, il ne lui manque que le capitalisme et ce sera complet.
Et Ô surprise, cette mixture étonnante et bariolée annihile la saveur de chacun de ses ingrédients frelatés. Technique ravageuse, bien qu’il ne la fasse pas exprès.Conclusion : Soral est un sac poubelle dans lequel vous mettez les vieilles idéologies.Il ne vous reste qu’à le mettre à la benne.Après Soral, lisez Micberth.-
kemilein 30 juillet 2011 17:00un fanatique religieux, un !
lui et ses satanistes mondialiste franc maçon !
manque plus que le MIB et les extraterrestre.c’est un rigolo rien de plus.
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Sir
j’ai bcp apprecie votre commentaire que je trouve tres drole
Soral est un non conformiste, anti-moderne et dedaigneux des coteries habituelles
effectivement rien que ce trait le rend deja sympathqiue a mes yeux, son cote revolte
le pousse aux exces, mais c’est justement cela que les gens apprecient chez lui
comme une bouffee d’oxygene qui vous sort de l’etouffement du conformisme -
Moi aussi j’adore le commentaire de Sir Oswald !
Soral dédaigneux des « coteries » ? Disons plutôt que les coteries dédaignent Soral, depuis qu’il a passé l’âge d’or où il montrait ses petits boucles blondes sur les plateaux télé pour son oeuvre de sociologue de la drague.
Soral est plus un déclassé haineux qu’un dédaigneux aimé. -
Cosmic
en tant qu’anti-sioniste Soral est forcement en opposition a votre camp, hmm ..
Soral serait en revolte contre le systeme car le systeme l’aurait rejete ?
c’est facile a concevoir mais peut etre un peu trop simpliste ..
honnetement vu sa culture, sa capacite d’analyse et de synthese, son talent oratoire, ce qu’il faut bien appeler son intelligence, si Soral n’etait pas un homme de conviction mais juste un arriviste souhaitant integrer le « systeme » pour en percevoir les dividendes, cela n’aurait pas ete tres difficile pour lui a condition de faire de la leche, bcp de leche !
bon mais ce n’est pas son style, pas sa voie, definitivement -
Tout « système » a besoin de la posture du « maudit », sinon il ne serait en rien crédible.
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Hiéronimus, vous dites
« en tant qu’antisioniste, Soral est forcément à l’opposé de votre camp... », etc.Quelques remarques :
- Que signifie « être sioniste », « mon camp », etc. ? Merci de préciser.- Soral a en effet la haine d’Israël dont il espère, à l’instar de son grand ami Mahmoud Ahmadinejad, qu’il sera rayé de la carte. Rêver d’un génocide, c’est cool ?
- Soral « antisioniste »... C’est sans doute ce qui lui fait dire, à propos des « sionistes », en 2007 ou 2008, au cours d’un reportage de F2 sur Dieudonné (son autre grand ami, on peut leur adjoindre Meyssan, Blanrue et Faurisson, Marc Robert, etc., que des crèmes de penseurs et gentils en plus) que les « sionistes » devraient se poser des questions à la fin, depuis 2 500 ans qu’ils emmerdent le monde partout où ils vont...
Vous comprenez ou je vous fais un dessin ?
Revenons-en à votre argument concernant le mien : c’est parce que je suis « sioniste » que je considère négativement Soral ?
Un peu de raison ne nuit à personne. Répondez donc à mes questions, votre argument d’autorité n’est pas ce que j’appelle une réponse. Merci.
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« Autoportrait de l’artiste en penseur maudit ».
Voilà ce qu’est Soral.
« La lèche », comme vous dites, il ne s’en est pas privé, fréquentant tous pubs et clubs germano-pratins. Agacé que sa soeur, comédienne, réussisse car bosseuse, il a surtout travaillé l’esthétique du solitaire incompris.
Cette posture romantique est à peu près sympathique chez les pré-pubères.Et vous noterez qu’en terme de séduction, votre « penseur » cultivé (il l’est), intelligent (aussi) et talentueux orateur (il a de la gueule, je l’ai toujours dit - et un discours viril-boxeur qui peut fasciner les quêteurs d’hormones mâles) n’y va pas de main-morte : pour vendre ses produits, il utilise toutes les techniques marketing : hyper photographié, vendant sur site, hyper filmé, son égocentrisme et son narcissisme le tiennent pour le moins éloigné des penseurs retirés du monde et oeuvrant en humilité.
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chere Cosmic
vous m’interrogez, en blogueur bien eleve, je vais m’efforcer de vous repondre bien que je sache par avance que cette reponse ne vous satisfera certainement pas et risque de provoquer un nouveau questionnement ..
- Que signifie « être sioniste », « mon camp », etc. ? Merci de préciser.
Est ce de l’humour chez vous cette question ?
Voyons Cosmic vous etes plus que connue, reputee farouchement en ce sens (sioniste)
sur Soral, c’esr vrai qu’il est super-pote avec Dieudo, avec les autres il conserve son jugement critique, il me semble
Suivent une serie de questions un peu du meme acabit qui s’apparentent a un debat moultes fois debattu sur X forums, ici et ailleurs, et qui n’est pas pres d’etre clos, en bref : celui de la question juive historique, de la legitimite de l’etat d’Israel, du sort reserve aux Palestiniens, etc ..
je ne rentrerai pas ds ce debat, cela nous entrainerait trop loin pour un resultat a coup sur decevant
je vous dirai juste une chose : simple citoyen francais, n’appartenant a aucune communaute particuliere, je fais tristement partie de ce que l’on appelle la majorite silencieuse de ce pays, je ne peux donc me prevaloir d’aucune minorite ni actionner aucune manette de droit a reconnaissance d’un quelconque statut de victime ;
eh bien je trouve indecent et parfaitement scandaleux moralement la facon dont certains lobbies ont « compris la manoeuvre » et depuis des decennies actionnent ces manettes chaque fois que cela peut peu ou prou aller ds le sens de leurs interets car c’est prendre les Francais ordinaires pour des cretins et pour des caves !
le Francais n’est ni raciste ni antisemite en tout cas pas plus qu’un autre, il faut arreter de nous bassiner avec ces calembredaines, c’est du foutage de gueule !
la France ne doit pas etre un paillasson sur lequel tout le monde vient essuyer ses pieds ! -
Etant donné le coup du paillasson, je ne vous trouve pas si bien élevé que ça, mais peu importe. Ce qui m’intéresse, c’est vos réponses.
Aaaah oui c’est vrai, je suis une abominable sioniste dévoratrice d’innocents internautes, par conséquent il n’y a rien à répondre à une vraie question, rien d’autre que jouer un jeu de dupe dédaigneux qui se voudrait agressif, mais qui glisse sur ma (mes) plume(s).
Donc vous ne savez pas me répondre sur ce qu’est être « sioniste ». Vous avez pourtant lu et récité votre Soral. Une telle lacune me surprend, auprès d’un tel maître.« Hyper pote avec Dieudo », bien sûr. C’est connu, ensemble ils ne font que siphonner des pastis et jouer à la pétanque sur la petite place du vieux Saintrop’
Un jugement « critique » sur les autres ? Il « vous semble » ? Un peu léger. Les critiques entre « intellectuels hors système » relèvent plus du combat de coq que de la distance philosophique.
Et ensemble, ils ont aimé rendre visite au divin Mahmoud, aux glorieux résistants du Hamas, ensemble c’est tout, avec leur petit copain d’extrême-droite, ces « potes à Le Pen ».
Ah bon, il y a toujours une « question juive » ? Je croyais qu’y avait une question « sioniste » à laquelle vous ne répondez pas.
Vous dîtes que vous êtes un « simple citoyen français ». Bien. Et après ? Moi aussi, je suis une simple « citoyen français ». On peut parler ou il vous faut un passeport ?
J’adore vos allusions, pour le coup très soraliennes (hmm, ça doit être bon de se faire épithétiser), aux « manettes de droit à reconnaissance d’un quelconque statut de victime ». Vous vous parler des « sionistes » ? Il y a comme une dichotomie, si je ne m’abuse.
Enfin, ai-je dit que « le Français » (il est où ?) est raciste et antisémite ? Et qui vous bassine avec ces « calembredaines » ? Vous voulez que je lui parle ? Il a l’air de vous énerver grave ! -
Cosmic
que voulez vous qu’on vous reponde de plus ?
qd je lis vos posts je pense simplement : Cosmic fait du Cosmic
vous enfourchez vos chevaux de combat habituels, partant de vos prises de position (tres marquees) vous cherchez a pourfendre l’adversaire en allant diagnostiquer des failles eventuelles ds son expression ou en recourant allegrement a la caricature
le type de polemique que vous souhaitez declencher fondamentalement ne m’interesse pas, nous pourrions encore echanger une dizaine de posts de part et d’autre sans que votre point de vue (ni le mien) ne change d’un yota
je crois que les choses sont claires pour vous comme pour moi -
Je n’expose pas ci-dessus un point de vue, mais des faits que vous feignez d’ignorer ou qui ne vous gênent le moins du monde que parce que vous les jugez polémiques. Vous confondez le messager et le message. Le message vous convient, et vous fuyez le messager.
Puisque les « choses » sont censées être claires et compte tenu de ce que vous proposez comme « réponse », j’en déduis sans polémiquer que vous acquiescez. Votre trublion et ses « potes » sont antisémites et décomplexés. Le constater, c’est selon vous accuser « le » Français, voire mettre en péril un « paillasson » tricolore dont vous estimez qu’ils le représentent. Pauvre France et CQFD. -
depuis 2 jours passage d’une petite equipe de moinssage, enfin un detail ..
sinon Cosmic, vous me faites repeter et donc je vous repete ;
je ne suis pas un soralien inconditionnel, mais Soral est talentueux et original, a la fois sur le fond et sur la forme il est digne d’interet d’ou cet article,
ses accointances et ses affinites, ses sympathies avec les « islamistes » ?
faudrait tout dissequer ds le detail, cela serait long, fastidieux et d’un resultat incertain
sur l’Iran, Soral rend justice sur ce pays manifestement diabolise par la propagande du bloc atlantiste en raison d’interets geo-strategiques, idem quant a d’autres,
enfin je trouve hyper gnangnan et agacant l’utilisation a tout va du terme « d’extreme droite » (qui ne signifie absolument rien) a seule fin de disqualifier le Front national, aujourd’hui ds ses objectifs et son programme ce parti est bcp plus un parti patriotique de gauche que ce que tous ses opposants (partisans de l’establishment) voudraient faire accroire .. -
Hieronymus
Que vous fassiez dans le dépliant publicitaire à propos de ce remake (de cette parodie ?) de Doriot - Soral aura eu le malheur, pour lui, de s’être trompé d’époque - libre à vous ; après tout, tous les mauvais goûts sont dans la nature.Mais que vous alliez jusqu’à l’ignominie de comparaisons délirantes : « Un parallèle pourrait être établi entre lui et Nietzsche ... », écrivez-vous !Voilà donc reprise cette puanteur répandue par la sœur de Nietzsche à son propos : adhérente au parti nazi, elle permit la récupération de son œuvre par ces nains qui firent son hagiographie à leur sauce.Voici ce que disait Nietzsche dans Ecce homo, justement, autobiographie et résumé de son œuvre par l’auteur lui-même :« La manière dont, jusqu’à l’instant présent, ma mère et ma sœur me traitent, m’inspire une indicible horreur : c’est une véritable machine infernale qui est à l’œuvre, et cherche avec une infaillible sûreté le moment où l’on pourra me blesser le plus cruellement - dans mes plus hauts moments ... car aucune force ne permet alors de se défendre contre cette venimeuse vermine ... (...) » (Thèse 3)-
Pimpampoum
si vous m’avez bien lu, le parallelle que j’etablis entre Nietzsche et Soral n’est pas vraiment a l’avantage de ce dernier, et c’est presque pour « conjurer un mauvais sort » (la fin tragique de Nietzsche) que je l’evoque
oui je connais cette citation de Nietzsche sur sa mere et sa soeur, tragique aveu de l’impuissance d’un homme d’une remarquable intelligence capable de dissequer 2 millenaires de pensee humaine mais qui se retrouve totalement demuni au quotidien face a ses proches, vulnerable comme un petit enfant, situation a la fois pathetique et derisoire -
Donc, si je vous ai « bien lu », Soral a un avantage sur cet auteur du 19è dont vous évoquez « la fin tragique » que Soral n’a pas - encore - éprouvée, et qu’il n’éprouvera évidemment jamais, je tiens à vous rassurer pour votre idole.
(Pour autant, votre sollicitude quasi maternelle à son endroit aurait plutôt à le prévenir de son trop grand attachement au parcours de Doriot)Revenant à Nietzsche, vous croyez bon d’insister sur ses faiblesses, « vulnerable comme un petit enfant, situation a la fois pathetique et derisoire. », écrivez-vous.Je me risque à penser que vous n’avez pas bien saisi POURQUOI Nietzsche lui-même croit bon d’évoquer cette « situation ».En homme lucide, il n’en a jamais fait une « question d’honneur », comme vous vous permettez de le laisser croire, mais bien plutôt un combat, SON combat, qu’il a su mener puisque l’essentiel de son œuvre a consisté, précisément, à descendre dans les tréfonds de la psychologie humaine pour donner sens aux forces qui l’agitent.Lire Nietzsche, et en parler, consiste d’abord à rendre hommage à sa lucidité, non à le réduire à la caricature que l’on en a faite d’un homme faible et malade rêvant du surhomme.Ainsi poursuit Nietzsche : « ... Le reste est silence ... Toutes les notions répandues sur les degrés de parenté sont un non-sens physiologique que rien ne saurait surpasser. De nos jours encore, le pape fait commerce de ce non-sens. » -
Pimpampoum
bon le debat devie sur Nietzsche (pas facile a ecrire)
je vous trouve bien vindicatif(ve), Soral n’est pas mon idole
de meme que je ne suis pas du tout anti-nietzscheen, je tiens Nietzsche pour un immense penseur, d’une extreme lucidite et d’une grande probite, ses aphorismes sont svt geniaux, d’ailleurs j’exprime bien au debut que le philosophe allemand se caracterise par une exigence absolue de verite
aussi qd je souligne cet aveu de Nietzsche dans son impuissance face a sa mere et a sa soeur, il n’y a aucune intention de devalorisation ds mon propos, c’est que comme l’on dit de nos jours « on en est tous la quelque part », simplement Nietzsche est plus honnete, il le reconnait et en fait un objet de dissection psychologique
a cote de cela, je suis sceptique sur l’orientation adoptee par Nietzsche avec sa « volonte de puissance » son « surhomme » et autres envolees lyriques de sa part, j’y vois la une tentative de remplacer l’ideal chretien (qui l’avait decu) par un autre plus exaltant mais je ne vois pas trop ou cela mene, reste a voir -
Une chose est sûre c’est que soral n’a pas la langue de bois comme beaucoups de politicards et je rajouterai de commentateurs d’agoravox.
Car c’est un fait nouveau qui se répand de plus en plus quand on lit les commentaires de certains. On croirait lire des commentaires de politicards. Alors soit ce sont des membres de partis qui viennent polluer Agoravox, soit plus grave, la pollution intellectuelle des politicards a atteint le citoyen lambda.En tous les cas ce qui est sur c’est que Soral fait réfléchir et pose pas mal de questions. En plus A Soral a l’air d’en savoir pas mal, des saloperies, sur le monde médiatico-politique.
On sent qu’il a beaucoup lu. De tous les auteurs et penseurs en général.
Par contre je ne crois pas qu’il ait véritablement de la haine, c’est selon moi, plutôt une rage, une violence issue d’un sentiment d’injustice permanent. C’est un homme debout qui mourrait sans hésiter pour ces idées.
Ce qui est loin d’être le cas de beaucoup de pseudo politiques et de l’être humain en général.-
Proudhon
la haine se developpe sans qu’on le veuille chez ceux qui ont bcp souffert, ensuite elle existe, presente en permanence, peut parfois evoluer, se transmuter en qq chose de moins antagoniste mais il est tres peu probable qu’elle se resorbe completement ;
la question de la haine c’est delicat car generalement elle n’est pas avouee pas assumee, ds le cas de Soral elle est nette, explicite, il en parle, surtout de la haine des autres mais on comprend que cela le concerne lui meme au premier chef et qu’il ne cherche pas a biaiser, a tricher par rapport a cette realite ;
une haine dissimulee (par calcul ou par interet) est une haine renforcee qui provoquera des degats redoutables, au contraire en avouant sa haine, en l’exposant presque, on peut lui permettre d’evoluer ds un sens plus positif, moins pernicieux, car exempt de malice et de calculs vicieux -
SORAL n’est pas haineux, il est en colère, il combat cette colère avec le travail de pédagogie qu’il fait, une sorte de thérapie.
Certaine personne devienne presque malade face aux abus de pouvoirs et ne supporte absolument pas pas, c’est viscérale.
Quand on a été uyn enfants battu et qu’on est un déclassé (il le dit lui-même) de la petite bourgeoisie qui a subi vu laideur des comportements que pouvait avoir cette classe « d’élite », tout s’explique.
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Nepni
avoir la haine ne signifie pas obligatoirement etre mechant
on peut « porter la haine » et etre par ailleurs qqu’un de tres genereux
chez Soral c’est la haine agitee qui prevaut
alors que chez les politicards UMPS, ce serait plutot la « haine tranquille »
d’autant plus pernicieuse qu’elle ne se remarque pas trop a priori -
Tenez je viens d’apprendre beaucoup de chose sur nous les francs « »
Certain commentaire nous disais qu’il fallais revenir au fondamentaux, j’avais proposé la loi salique de Clovis sans vraiment la connaitre et bien ma foi si elle est appliqué criminalité sera revu fortement à la baisse, et ...........je sais d’où vient notre galanterie légendaire envers les femmes « »
exemple :
TITRE XXII : DE CELUI QUI PRESSE LA MAIN
D’UNE FEMME DE CONDITION LIBREArticle 1
Si un ingénu a pressé la main ou le doigt d’une femme du condition libre, il sera condamné à payer 600 deniers, ou 15 sous d’or.
2 sous d’or équivalais à un bœuf (je sais d’où viens l’expression qui vole un œuf vole un bœuf)
N’ayant pas trouvé le prix d’une tête de bétail j’ai fait le calcul du prix au kilo (bête de 500 kilo)
1 sous d’or égalais 3750 euro X 15 = 56 250 euro d’aujourd’hui (sa rigolais pas)
Passionnant, et quand la police royal n’avais plus cours c’étais la loi salique qui prenais le relai, notre code pénal viens de là tous y est détaillé, et j’apprends que Clovis appliquais l’esclavage qui a été supprimé quand l’église est devenu puissante.
Pour votre enrichissement personnel, âge de non responsabilités 12 ans...et bien a tord que cette loi eu été misogyne la femme n’avais pas le droit d’hériter de la terre, mais tous le reste oui, même les femme esclave avais des droits (un comble « »)
http://ledroitcriminel.free.fr/la_legislation_criminelle/anciens_textes/loi _salique.htm
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@ pimpampoumploumploum
Ah, bonjour pimpampoumploumploum ,
juste pour vous dire „en passant“ ici – je viens de lire touts vos commentaires ( profil ) et ca m´a fais du bien – merci. Si vous le permettez - j´aimerais bien lire votre blog ( ...adresse ? ). Cordialement aobc
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@aobc
bonjouret merci de votre point de vue sur mes commentaires. Ce n’est pas tous les jours dimanche !Du fait, je suis allé, moi aussi, sur votre profil, pour y découvrir un article qui m’avait échappé et dont la lecture m’a fort intéressé.J’avoue pourtant que j’ai souvent besoin de temps pour « digérer » une information qui semble si importante.Je prendrais donc le temps d’y revenir posément.Je tenais, néanmoins, à vous répondre de suite, avant de sortir par ce beau temps si rare, en ce qui concerne votre demande relative à mon blog.M’aura-t-il donc échappé quelque part que je tenais un blog ?Cela m’étonnerait, car je suis assez vigilant sur ce registre, ne tenant pas à devoir faire face à une foule de commentaires que la lecture de mes points de vue ne manquerait pas de provoquer.Cela peut paraître extravagant, mais je compte sur le hasard, rencontres fortuites au fil de recherches pour que sa lecture suscite quelques réflexions à partager, à commenter, tranquillement, et non dans la violence d’un choc frontal dicté par cette époque de prétendues « convictions » - alors qu’on ne sait pas grand-chose, sinon l’immédiat de notre quotidien - de certitudes acquises sur le rebord d’une table, au détour d’un angle de la TV.De plus, je ne me sens pas réellement en terrain « ami » sur ce site.Chacun a pu apprendre et se faire une idée, approximative, de ce qu’était l’agora, place mythique, si chère à tous ceux qui cherchent leur modèle dans l’antiquité. Pour ma part, je la cherche plutôt dans le présent.Internet peut, peut-être, en restituer la fonctionnalité. Mais, plus certainement, le désir, dont la satisfaction est antinomique de ce monde de séparation.Pour ne citer qu’une anecdote l’illustrant, on se reportera aux articles du monde.fr parlant de l’offensive occidentale en Libye : le dernier cri est de faire fermer sa goule à Khadafi. Voici donc cette société de la communication écrasant toute communication qu’elle ne contrôlerait pas. Autrement dit, le cas d’espèce typique d’une dictature !Où sont donc les points de jonction ?Ici peut-être moins qu’ailleurs, quand on se trouve en tous points avec un sentiment d’« étrangeté » à ce monde.Vous m’aurez certainement compris.À bientôt, donc. -
Bonjour pimpampoumploumploum ,
je vous ai écrit un message - voir mon profil / ou « mon » article - tout en bas, cordialement aobc -
Pour ma part je me fie à l’histoire de France, du monde et des cultures, si vous voulez savoir comment doit fonctionner un état je vous conseille de lire
Sun Tzu l’Art de la guerre, édition hachette, c’est plus un livre philosophique qu’un livre de guerre, écris au I.V. siècle av J-C et toujours enseigné de nos jours tant dans l’armée que les financier, et je peu vous dire si l’ont compare la situation de la France à tous point de vue par rapport à ce livre nous sommes engager dans une guerre à mort.
Il faut se replacer dans le contexte de l’époque de Sun Tzu pour comprendre de quoi il parle, tous les aspects sont évoqué, de la vertus à la subversion en passant par la traitrise et la corruption, partant de ce constat l’europe comme état unique n’a strictement aucune chance d’être viable autrement que par l’épée et la dictature, tant sur le plan économique, culturel et militaire (qui protégerais l’europe dont personne ne veux et qui nous est imposés, qui respecterais ses lois et ses oukases ?).
Lisez ce livre et la géopolitique ne sera plus un mystère pour vous, clausevitz et tous les autres stratège ne sont rien comparé à ce livre, il suffit de transposé au domaine économique/militaire/culturel pour se faire un idée.
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Soral est plus un puncheur qu’un penseur ,sa pensée est dirigée plus par intuition instinctive et par idées combattives que par raison logique et idées conceptuelles ,c’est un praticien plus qu’un théoricien
j’ai lu avec intérêt et plaisir son livre « comprendre l’empire » l’analyse de la formation de ce qu’il nomme « la Banque » qui est l’autre nom du « Grand Capital »(Marx)est non pas remarquable mais intéressante et importante ,mais il ya beaucoup de raccourcis ,d’extrapolations expéditives ,de simplifications voire de simplismes quand ce n’est pas des affirmations gratuites et même des contradictions dans son récit et pourtant tout se tient au final car son inspiration et son intuition fondamentale qui chapotent ,guident et lient sa pensée est juste , à savoir la domination de La Banque est un grand mal pour l’humanité ,--------------------------------------------------c’est cela son intérêt ,la dénonciation de la Banque plus que son délire du classique complot judéo-maçonnique et en cela il est du bon côté et un homme du bien ,et par ailleurs c’est un homme sympathique malgré son côté bourru et teigneux et bien qu’il soit intolérant et je ne le trouve pas haineux du moins de cette haine vile et perfide
d’autre part il dénonce avec raison les défauts du judaïsme ,or l’islam tel qu’il est et qui domine dans le monde contemporain et cela depuis le 10è siècle où est proclamée la fin de l’ijithad et del’ouverture à la raison critique ,l’islam hanbalite ,l’islam coraniste omarien ,dogmatique et fanatique , reprend tous les défauts du judaïsme mais en les amplifiant en intensité et en nombre et il n’en dit rien comme par une certaine complaisance ,d’où une contradiction qui entache plus qu’un peu sa pensée et son récit ----------------------------------mais je me demande si cette complaisance envers l’islam est plus tactique que philosophique-
franc,
La complaisance envers l’islam - et même l’islamisme, sous des formes diverses, a toujours été présente au sein d’une certaine droite, et ce pour plusieurs raisons.
Elle a existé bien avant la question palestinienne, se nourrissant bien souvent d’une authentique admiration pour une civilisation traditionnelle, brillante en son temps, et réfractaire aux laideurs du monde moderne (on trouve ce courant chez Loti et Farrère).
Pour certains, l’Islam offre l’image d’une religion virile, de conquérants, qui s’est répandue par le glaive. On y trouve des traces chez les Allemands et les Italiens à une certaine époque. Evola, par exemple, encense l’aspect guerrier de l’Islam... ce qui ne l’empêche pas, au soir de sa vie, d’apprécier les « vertus guerrières » du nouvel état d’Israël.... -
@ Sir Armand
Ça me fait penser à une réflexion que je me suis faite récemment…Je tentais de faire un parallèle ou rapprochement entre la fascination pour l’Islam ou l’Orientalisme du XIXè, déb XXè siècle, et les mêmes rapports de fascination qui peuvent exister aujourd’hui vis-à-vis ou de l’islam « radical » conçu comme « opposant au NWO », ou dans d’autres cas la fascination somme toute assez habituelle envers les USA, leur puissance, leur « culture », autant que pour Israël…
Bref, j’en suis arrivé, pas forcément à voir dans la fascination envers l’Islam ou l’Orientalisme, une simple attraction quant à son aspect guerrier ou viril, mais à me dire que peut-être dans la variante « romantique » de l’Orientalisme : il y avait quelque part une réaction face au « terne » environnement industriel de l’Europe du XIXè siècle et déb XXè siècle : une sorte de nostalgie, où on tentait alors de retrouver sensualité et « chevalerie » conçues comme perdu dans cet Orient, autant proche, familier qu’éloigné…
Et je pense, que quelque part, cela s’applique aussi aujourd’hui, car si il y a un point commun entre Islam, USA et Israël : c’est le culte de valeurs/vertus « héroïques » (qu’elles soient conçues comme négatives ou non) : ce qui peut-être expliquerait quelque part la fascination que les Européens, en ère post-héroïque depuis l’apocalypse WWII, éprouvent pour un de ces mondes, autant familier qu’éloignés, à nouveau…à nouveau, quelque part, une forme de nostalgie pour le « combat », « l’héroïsme », et autres valeurs/vertus guerrières, positives ou négatives, dont l’Europe post WWII semble dépourvue…considérant les siècles de guerre en Europe, il s’entend.
Bon, il y a bien entendu une explication bien plus objective ou pragmatique : les alliances improbables que notre post-modernité peut produire révèlent avant tout la confusion idéologique dont les post-modernes sont affligés...
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Lord Franz,
Excellente remarque - sachant que les USA ont inscrit eux-mêmes leurs période de gestation (frontière, guerre de sécession, gangsters de la Prohibition) dans un Moyen-Age héroïque qui tient la même place dans leur imaginaire que le nôtre.
Intéressant de constater combien s’est étiolée la bravoure « bien de chez nous » après avoir été au centre de nos valeurs - le Français au XIXe siècle passait pour bagarreur en tout point, par opposition à l’Américain qui croit aux vertus de l’accord politique ; Montherlant fait encore remarquer dans les années 30 que le Français, à défait de courage moral, à un courage physique qui confine à l’irréfléchi.
Et quelques années plus tard, John Le Carré fait dire à un de ses combattants Tchétchènes, s’adressant à des Européens, qu’il leur rappelle l’époque où ces derniers « étaient encore des hommes ».
Le problème de la référence israëlienne, notre époque préférant les raccourcis icôniques à l’analyse en profondeur, c’est que le pionnier courageux faisant jaillir la verdure du désert se heurte à la sensibilité écologique, et le rescapé des camps défendant sa famille avec un vieux Lee-Enfield est remplacé par le soldat surarmé.Pour revenir à la première remarque, il serait intéressant que l’un d’entre nous ponde un article sur l’engouement germanique pour l’Islam au début du XXe siècle - la fascination de jeunes et vigoureux Prussiens pour l’Orient (comme plus tard pour le Tibet), et la volonté de renverser l’empire britannique en fomentant une guerre sainte. On a même fait circuler des milliers de tracts laissant entendre que le Kaiser s’était converti en secret, ce à quoi la revue satirique Punch à répondu avec un gros titre « Deutschland über Allah » !
L’Orient c’est aussi le lieu de toutes les transgressions sexuelles.... -
Lucknow 1er août 2011 12:35Excellentes idées exposées ici. Pour ma part, je pense qu’il faut aussi réintégrer la dimension historique d’un regard sur l’Orient qui est quelque chose de construit sur la longue durée, avec tous les phénomènes de permanence consciente ou inconsciente que cela suppose.
L’Orient a été longtemps une source d’inspiration pour l’Occident, lorsqu’il s’est constitué en tant que tel, quelque part entre le 5ème et le 12ème siècle (large, mais pas envie de rentrer dans des débats historiographiques sans fin). L’Occident est à ses débuts pauvre, sans tradition somptuaire des élites (ce qui influe aussi sur les perceptions au delà d’un socle de plus grande richesse économique), à la remorque sur le plan de la science dans ce qu’elle a d’abstrait (même si l’Occident était dans tout ce qui était techniques appliquées très dynamique dès le début, voir « La révolution industrielle du Moyen-Age » de Gimpel), en position de celui qui récupère sur le plan culturel, ce qui est visible dans l’art carolingien et les rituels politiques, ou plus tard lors du temps des traductions via l’Espagne et la Sicile. A cela, il faut ajouter la réactivation de cet imaginaire lorsque l’Europe se remet à explorer vers l’est, notamment au 13ème siècle. L’Orient est sensé être tout ce que l’Occident n’est pas, par un effet de miroir inversé. Il est vu comme riche (voir les récits des chroniqueurs lors du pillage de Byzance en 1204 comme Villehardouin), plein de pierres et de marchandises fabuleuses, comme un pays de cocagne, il est aussi une sorte de déversoir où s’épanouissent toutes les frustrations qui existent dans une société occidentale médiévale très encadrée et contrôlée (ce sont des mondes où l’on imagine cannibalisme et liberté sexuelle qui va jusqu’à l’inceste). Il y a aussi une faune imaginaire de dragons, de créatures semi-humaines, qui contraste avec une faune occidentale réelle qui est vue comme moins excitante. Enfin, l’Inde est paradisiaque, c’est à la fois le lieu supposé du royaume du prêtre Jean et les quatre fleuves paradisiaques sont tous dans un Orient relativement éloigné (Nil, Gange, Euphrate et Tigre), surtout qu’ils sont situés assez à l’Est dans les cartes de type Beatus), et en même temps, c’est aussi un lieu où l’innocence originelle du Paradis terrestre a survécu, ce qui se voit dans les romans d’Alexandre qui ont fleuri au M Age. Pour en avoir lu, j’ai le souvenir d’une atmosphère où le surnaturel et l’inattendu sont bien plus directs que dans les romans arthuriens (arbres qui parlent, cloche de plongée). Pour ceci, voir notamment, « L’Occident médiéval et l’Océan Indien : un horizon onirique », de Jacques Le Goff, dans « Un autre Moyen-Age, p 269 à 287. Cette vision me semble toujours influer sur les perceptions de l’Orient comme destination »originelle", même si elle a pu évoluer et se mélanger à d’autres types de perception, notamment l’orientalisme plus tardif, sur lequel je ne connais pas grand chose. -
Lucknow (seriez-vous par hasard un enthousiaste de cette belle ville en Inde du Nord, capitale du regretté royaume d’Awadh, dont la civilisation fut une des plus brillantes au XVIIIe-XIXe siècle) ?
On peut affirmer que la vague de découvertes et de conquêtes au XVIe siècle fut alimentée en grande partie par ces histoires de pays fantastiques peuplés de phénomènes et truffés de richesses. Et encore au XVIIe siècle, les livres les plus appréciés en Angleterre, par exemple, furent les recueils de récits de voyage, souvent réalistes, écrits par les premiers émissaires, marchands ou simplement curieux (Tom Coryat, par exemple) en Inde.
Ce qui est drôle c’est le lien entre réalité et fiction : on parlait d’un sultan d’une taille de géant, qui avait si fréquemment recours aux poisons à petites doses pour se mithridatiser que son haleine était devenue elle même mortelle, et qu’il devait changer de concubine toutes les nuits car elle succombait à coup sûr.
En réalité, le modèle fut le débonnaire sultan de Gujarate, Mahmoud Begarha, effectivement de taille impressionnante (il affirmait non sans humour qu’il avait de la chance d’être prince, car s’il était pauvre il ne pourrait jamais acheter de quoi se nourrir...) à la fin du XVe siècle... -
Que voilà un joli fil de discussion, passionnant, posé, motivant intellectuellement, je me suis régalée et reviendrai vous lire, Babad, Armand et Franc. Merci.
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Cosmic,
Rien qu’un gentil mot de toi, Dearest, et ma journée s’en trouve illuminée...
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La mienne aussi quand je te lis
La transhumance d’été est peut-être la période la plus agréable sur AV : quelques amis s’y retrouvent tranquilles, à peu près. -
Lucknow 31 juillet 2011 21:27Il est toujours difficile de dire si un article consacré à une thème particulier est bon quand on ne connait quasiment pas la question.Le peu que je connaisse de Soral m’a surtout laissé le souvenir de quelqu’un qui reprenait, non sans habileté, des idées que l’on trouvait déjà ailleurs. je peux dire que que l’article est bien construit, mais guère m’aventurer plus loin.
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@catherine
heu... pour critiquer la loi Pompidou-Giscard (ministre de l’économie sous Georges), on a pas attendu Soral (Jacques Cheminade en 95, et surement d’autres avant lui)
@l’auteur
Un parallélisme avec Nietzsche ? Vous y allez un peu fort , mis à part un possible emprunt linguistique, je n’y voit aucun rapport (à ce propos les titres de Nietzsche dans ecce homo ne sont pas au premier degré), il y a une petite différence entre philologie et auto-didactisme...
Pour ma part, je vois Soral comme quelqu’un suivant son intuition (qui selon est bonne ou mauvaise ) et qui s’efforce à justifier son intuition . Je trouve ses commentaires trés interressant mais à mes yeux il ne reste qu’un commentateur de la chose publique comme tant d’autres. Je regrette simplement qu’il soit si honni des plateaux tv et radio car il mérite d’être écouté, voir combattu ( en parlant de ses idées bien entendu) essentiellement par le débat et non par une diabolisation insensée. Le garçon me parait sympathique et son verbe est drôle mais je n’irait pas jusqu’à le voir comme un phare dans une nuit « marine », mais comme un réverbère de métropoles parmi d’autres.Il est pour moi inutile de lever ni la patte ni le bras devant cet éclairage qui comme tout éclairage illumine un endroit tout en rendant plus obscure la zone où la lumière s’arrete.
Lautréamont
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j’admets que l’on puisse être fasciné ou complaisant envers des idéologies religieuses ou politiques violentes, viriles et guerrières même par romantisme comme par exemple envers l’islam « religion virile et guerrière qui s’est répandue par le glaive » puisque cela existe mais qu’on ne vienne pas me dire après que c’est une religion de paix d’amour et de tolérance ,il faut être cohérent et avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle -----------------------------------------------on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre ,le butin de la violence et la bonne conscience
il ya comme une contradiction monumentale entre se proclamer pacifiste et adepte de la non-violence ,de la démocratie et de la tolérance et venir après défendre et promouvoir un système religieux et politique adorateur de la force et de la violence qui prêche la guerre et la tyrannie ,ce serait d’une inconscience totale et criminelle ou d’une perfidie et vilenie sans nom
qu’on puisse aimer et admirer Hitler ou Ben Laden pourquoi pas ,l’amour ou la haine est au delà de tout jugement moral et politique ,mais qu’on ne vienne pas dire que Hitler c’est Jésus-Christ et Ben Laden St françois d’Assise par romantisme,----------------------------un minimum de cohérence et de rationalité SVP
d’ailleurs le rationalisme et en particulier le rationalisme transcendant n’empêche nullement le romantisme ,je dirais même le contraire ,mais il ya romantisme et romantisme ,---------------------------il ya le romantisme nihiliste et le romantisme valoriste
mon romantisme qui va avec ma rationalité me porte à estimer ,admirer voire vénérer le courage et la force de caractère des hommes comme Socrate ou Jésus et pour ce qui concerne les valeurs guerrières chevaleresques et viriles les soldats De Gaule ou Churchil ou le courage et force d’âme des révolutionnaires ,Mao avec sa Longue marche ou l’extraordinaire résistance et combattivité des vietnamiens qui ont battu la plus grande puissance du monde en toute loyauté sans recourir au terrorisme aveugle-
j’ajoute que l’esprit chevaleresque du haut moyen-âge et l’esprit des templiers partis en croisade pour « délivrer le tombeau du Christ et libérer la terre sainte où Jésus est né et crucifié et où il a prêché toute sa vie » ne m’est pas indifférent voire trouve même mon admiration ,et même l’esprit chevaleresque de l’obéissance absolu au principe de la royauté
Ainsi d e la noblesse du courage et de la grandeur d’âme d’un homme appelé le Cid en Espagne du moyen-âge qui a combattu pour son roi Alphonse et délivré héroïquement plusieurs villes dont Valence en renonçant à toute velléité d’honneur et de gloire et à un titre quelconque en parfaite obéissance chevaleresque au roi, le Cid appelé même par ses adversaires sarrasins par admiration et par estime El Cid ---------------------------------------------------Alphonse qui a aussi combattu avec courage dit-il de lui-même mais a été battu dans une importante bataille ,mais quelqu’un a dit qu’« il faut plus que de courage pour faire un roi » ( voir le très beau film « le Cid » d’Antonny mann)
Simone Weil ,la philosophe helléniste et mystique chrétienne ,qui s’est engagée volontairement à la guerre d’Espagne et combattu auprès de ses compagnons anarchistes espagnols a rapporté cette histoire qui lui a marqué :--------------------------------------------------------------à Barcelone ,ses compagnons anarchistes ont capturé un très jeune adolescent (14 ans) engagé pour la cause monarchiste ,et il ya eu une discussion s’il fallait le tuer ou non , après une longue délibération il a été proposé au jeune garçon que s’il abjure la monarchie il aura la vie sauve ,le garçon a refusé et il a été exécuté --------------------------------------------cette histoire et l’expérience de la guerre d’espagne avec les atrocités de meurtres de masse dans les deux camps y compris donc de la part de ses amis anarchistes a beaucoup bouleversé la philosphe et a peut-être été une des causes qui l’éloigna de l’anarchisme et l’a fait rapprocher ou retourner vers la conception royaliste platonicienne plus en adéquation avec sa pensée philosophique
il n’ya pas que l’islam qui inspire des valeurs de courage ,de virilité et voire même de guerre juste ou nécessaire-
Franc,
Bien entendu - seulement la grande saignée de 14-18, suivie de celle de 39-45 semble avoir cassé le ressort héroïque et fait naître en France une société du persiflage et de la dérision. D’ailleurs, l’héroïsme (s’entendant les armes à la main) est de plus en plus difficile quand la « servitude et grandeur militaires » se décline désormais par un « soyez .com » et les guerres se passent sur ordinateur pendant que des armes de destruction massive (à savoir la quasi totalité des armes modernes) écrabouillent cent fois plus de civils que de militaires...
Est-ce le fruit inévitable de la guerre industrielle, déjà décortiquée par Ernst Jünger dès les années 20 ?
La civilisation du persiflage et du nihilisme, tournant le dos ostensiblement à l’humanisme tel que la Renaissance nous l’a légué (et qui est moins éloigné de notre Moyen Age qu’on ne l’a longtemps prétendu) est-elle une réaction de désespoir après les destructions de la guerre totale ? Une conspiration (oui, je sais, je ne suis pas conspirationniste) ? Sommes-nous condamnés à être des « hommes au milieu des ruines » pour paraphraser Evola ? -
Exact,Armand,je suis d’accord ,avec les armes modernes de destruction massive , la notion de courage et d’héroïsme semble changer de nature ou du moins de plus en plus difficile à opérer
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Sur la « derive megalomane » de Soral, il convient
d’ecouter la video « Ou sont les vrais hommes » pour s’en convaincre
qq extraits, parmi les plus significatifs, figurant au debut de cette video ;
- meme si j’ai une mort heroique, c’est ce que je cherche
- j’ai exactement la vie dont j’ai revee, j’accomplis mon destin
- moi j’ai du talent, j’ai ecrit des grands livres, qui sortiront
- cela ne m’a jamais gene l’idee de monter a l’echafaud-
Hiéronymus,
C’est beau !
On dirait qu’il se considère comme un mélange de Charlotte Corday et d’André Chénier, autrement plus courageux, alors que tout ce qui risque c’est un énième tracas juridique et, le cas échéant, un coup de poing ou de trique... -
MDR, genre : il voulait être Marat et finalement il fût juste marave...
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Sur le plan intellectuel sa formation est purement autodidacte,
inutile de le préciser, ça s’entend. Enfin quand il ne zozote pas.Le succès de Soral, c’est d’abord un style, vif, enjoué, percutant, plein de drôlerie qui vous captive et vous charme à la foiseuh alors il prend du prozac parfois...euh... euh... euh....vif vous dites ... euh... euh... euh....Derrière son côté « mauvais garçon », teigneux et bagarreur se cache un être pieux, profondément pénétré du sens du sacré,ah ouais ?bref, à SA mode.« doté d’un immense talent, »doté surtout d’un fan club de bœufs toujours prêts à l’encenser, vu qu’ils ne comprennent pas plus que lui-même ce qu’il raconte !!!-
Pour reprendre texto un de mes posts précédents....
Personnellement, je ne connaissais pas très bien Soral. Finalement, plus je l’écoute plus j’adhère au discours « Gauche du travail, Droite des valeurs » que l’on pourra qualifier de populiste mais qui dans le contexte actuel de panne idéologique totale (et c’est un euphémisme) est une véritable bouffée d’air frais !
En fait, le gars Soral est même plus convaincant dans ses conférences que dans ses bouquins. Perso « Comprendre l’Empire » (pour l’avoir lu) est une analyse historico-complotiste de 1789 à nos jours, de la prise de pouvoir de la Banque sur la Populace sur fond d’eschatologie, analyse qui se ferait pulvériser par le premier historien un peu sérieux.
Cela dit, le gars est beaucoup plus convaincant dans ses conférences, notamment, par l’ajout de références autant historiques que philosophiques ou sociologiques et là par contre on ne peut dire que « Respect ! ». On ne peut dire également que « Respect ! » quand le gars Soral se déplace en solo dans des banlieues un peu chaudes pour dire ce qu’il pense de la politique française, étrangère ou des islamo racailles.
Bref, Soral est un mec qui en a, avec un vrai discours de vérité qui (enfin) tranche avec les discours dégoulinants de bien pensance des collabos de l’UMPS.
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Salut FritzTheCat,
« analyse qui se ferait pulvériser par le premier historien un peu sérieux. »
Qu’est-ce que tu appelles : « Historien un peu sérieux » ?. Depuis que j’ai visionnais cette vidéo basée sur le livre « de Munich à Vichy » :
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/annie-lacroix-riz-de-munich-a-2931je commence à avoir des doutes sur l’Histoire « officielle ».
Cordialement
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le lien n’est pas bien passé, tu trouveras la vidéo là (en ajoutant www.) :
agoravox.tv/tribune-libre/article/annie-lacroix-riz-de-munich-a-29311
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La critique principale que je fais à « Comprendre l’Empire » réside dans la volonté de Soral, de vouloir démontrer que la Banque n’a eu de cesse de vouloir prendre le Pouvoir sur le Peuple et ce depuis la fin de l’Ancien Régime. L’Histoire étant fondamentalement contingente, les alliances d’hier ne sont pas les alliances d’aujourd’hui qui ne seront pas les alliances de demain, résultat, nous expliquer que quelques familles de banquiers ont eu un projet de prise du Pouvoir sur une période aussi longue, ne tient pas. En revanche, Soral a très bien décrit où mene le degré ultime de l’avidité et la rapacité, une fois transgressé le Sacré. A sa décharge, on peut légitiment s’interroger sur notre Histoire récente depuis grosso modo, la fin de la seconde guerre mondiale et pour çà lire Michel Drac « Crise ou coup d’état » voire en remontant un peu plus loin vers les années 1900 et pour çà lire « Les secrets de la Réserve Fédérale » de Mullins.
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Tout à fait d’accord avec toi.
Cordialement
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J’ai vu beaucoup de vidéos de Soral, mais j’avais du mal à cerner le personnage, étant d’accord avec certaine de ses idées et opposé à d’autres, et surtout sachant qu’il avait fait parti du FN.
J’ai acheté son livre « comprendre l’empire », ce livre m’a permis de « recoller » les morceaux entres des réflexions et des analyses que j’ai fait depuis des années et dont je n’arrivait pas à rendre cohérent entre eux.
Ce livre est remarquable, et il explique aussi le personnage : il n’est pas raciste, il n’est pas d’extrême droite.Ce livre explique ce qu’il est (il est cohérent dans sa pensée).
Et concernant son immodestie, je le comprend : quand on voit le nombre de crétins qui se font passer pour expert ou élites et qui passent à longueur de journée à la radio ou la télé, et qui en plus le prennent pour un débile(comme tous ceux qui veulent changer les choses et qui ne font pas partie de l’oligarchie et des « valets ») « ça peux foutre les boules » .-
Rien qu’au niveau des réactions sur le sujet, on peut comprendre que le révolté Soral n’est pas tout à fait insignifiant dans le débat d’idée.
Il est sévèrement détesté d’un coté, et fort aprécié de l’autre.
Il est de toute façon diabolisé, car qu’il soit un génie ou un diable, on devrait avoir accès à ses appréciations dans le tout venant médiatique. Ne serait-ce que pour le descendre en règle dans un débat afin de le remettre à sa place si tant est que ses propos soient fantaisistes, approximatifs, dangereux, ou autres... Mais ce n’est pas le cas, Soral fait peur non seulement de part sa grande faculté dialectique, à laquelle il ose même saupoudrer de dérision et d’humour que je qualifierai de trés bon niveau.Quels sont les gens sérieux, ou estimés comme tels, qui osent l’affronter à la régulière dans un débat public ? Peu ou prou.
Dans cette période de grande tristesse et de malheur, ou la réflexion intellectuelle est mise au pas, et remplacée par de la mayonnaise rance , ou au mieux par des propos convenus et systématiques, celui qui tente de s’élever et brisé net par la garde zélée.
Cela dit, etre disciple du Soralisme, serait avoir les mêmes œillères sur la tête que les bons et loyaux soldats d’en face.
Qui qu’a pas de dieu n’a pas besoin de prier Soral, et qui qu’en a déjà un n’a pas besoin d’un deuxième...Je pense qu’Alain Soral est bien plus intéressant qu’un Zemmour, car il traite de sujets bien plus variés, avec bien plus de fond, et surtout beaucoup plus de travail, tandis que Zemmour me semble ne plus vivre que sur ses acquis.
Soral l’a démontrer plus souvent qu’a son tour, il sait se remettre en question dans le temps, réviser ses propres certitudes, combler son travail, et s’il sait etre parfois goujat, il sait aussi s’excuser, chose rare de nos jours du coté des élites et autres intellectuels fonctionnaires.Zemmour attaque un sujet par la face Nord, avec piolet et cordage, et sous le vent, ce qui devrait permettre aux autres, donc souvent ses détracteurs, de n’avoir qu’a montrer et démontrer à tous que d’autres chemins plus calme ,plus simple, et plus vrais existent, ne serait-ce que pour donner plus de relief au sujet. Mais ils se contentent bien souvent de dire que la face Nord n’existe pas. C’est plié... au suivant...
Soral lui aborde le plus souvent un sujet par le haut, de plus loin, en ayant toute la conscience de l’environnement. Il est déjà parti en éclaireur autour du sujet, et dispose donc de plus de faits ou de convictions fortes pour étayer ses propos. Non pas qu’il ai forcement plus raison que les autres, mais il propose au moins une vision alternative, qu’il pense etre juste de placer afin de donner le plus de relief possible au sujet.
Je pense que Soral , comme Zemmour à moindre mesure, et d’autres bien entendu, est un vecteur supplémentaire. Que l’on soit ou non d’accord avec ses propos et ses idées, il a au moins le mérite, aprés conscience et observation, de rajouter une couleur à la palette, qu’il serait à mon avis judicieux de prendre en compte. Simplement parce que les autres ne font pas le travail de Soral, par manque de sérieux, par manque de compétences,ou par manque de courage.
Soral et Dieudonné ne sont pas devenus amis par le fruit du hasard, ils se sont « rencontrés ».
Ils ont tous deux un sens aiguisé de l’humour et de la dérision. Sont tous deux des « travailleurs », qui construisent à la fois pour eux mêmes et pour les autres. (Livres/spectacles/..)
ils sont pour le moins courageux.... trés courageux, puisqu’en quête permanente du « mieux ».
ils font peur car ils sont intègres et entiers face à ceux qui sont vides, ou copieusement remplis de rien.Je pense aussi que ces deux gars là sont trés exactement le contraire de ce que l’ont en dit dans la sphère média. Leurs prestations et leur présence font bien plus pour l’apaisement du peuple que pour l’exitation générale. Où supprimer l’accés à Dieudo et Soral contribuerait immédiatement à jeter une allumette dans le dépôt de munition .
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merci a la Mouche pour cet interessant commentaire
oui on sent comme 2 camps, les pro et les anti-Soral
perso je serais plutot a rattacher au camp des pro-s
car j’approuve le plus souvent ce que Soral enonce
une reserve toutefois, c’est le refus du culte de la personnalite
qui semble commencer a germer ds certaines couches d’internautes
et est devenu tres perceptible lors de ses dernieres videos comme
« où sont les hommes » où notre auteur essayiste s’est en qq. sorte « laché »
il a du vaguement percevoir qu’il etait sans doute allé un peu trop loin
car il est plus discret depuis un bon mois, le temps de la reflexion ? -
bonsoir, un petit mot en guise de conclusion et de remerciement
on peut vraiment parler d’un phenomene « Soral » comme d’un individu atypique, assez inclassable, a l’evidence talentueux et innovateur d’un nouveau style, seule ombre au tableau son narcissisme l’entraine parfois a une certaine megalomanie, sinon c’est vraiment quelqu’un qui ne laisse pas indifferent, un prodige dans son genre !
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