@ Fergus :
« Sans doute en saura-t-on plus dans les prochains jours, mais les hypothèses de complot politique ou de manipulation crapuleuse semblent s’éloigner à grands pas. »
Bien au contraire !
Même si rien n’est clair quant au rôle exact de Diallo (le saurons-nous jamais ?), violée, prostituée, provocatrice ou non, il apparait selon les interprétations de cet article, que la manipulation tant administrative (Justice, état de New York, gouvernement), tant politique (pressions de personnalités) que personnelle du procureur fait la plus grande part des choses dans l’affaire.
Chacun essaie de tirer les ficelles selon un ballet plus ou moins concerté, plus ou moins consensuel. Mais les plus grosses sont politiques. Il fallait tout d’abord évacuer DSK du FMI. On l’a mis sous intense pression dans l’isolement à la prison de Rikers Island afin d’obtenir sa démission. Puis il fallait mettre la très pro-américaine Christine Lagarde à sa place. Quand ce fut fait, il eut été trop gros de le conserver incarcéré à domicile. Il y a eu des pressions dans les plus hautes sphères pour faire évoluer sa situation, donc du lest a été lâché sur les accusations qui sont d’ailleurs toujours restées vagues et jamais exposées physiquement au public. Pure manipulation des éléments de l’enquête, tout autant qu’il y en avait eu au début.
Il ne faut pas croire que le service de la justice est indépendant. Le dossier n’est qu’un objet qu’on modifie au gré des nécessités politiques. Imaginez qu’il comporte plusieurs boutons de dosage tout comme un pupitre de mélange du son. Un petit coup plus haut, un petit coup plus bas sur tel élément ou tel autre, et on modifie chaque donnée pour obtenir le résultat qui satisfait.
Ce qui a satisfait c’est qu’on garde encore DSK à l’écart de la politique. On maintient sur lui une pression extrême pour le garder au silence, car il sait tant de choses sur les réalités financières en cours et risquerait de s’en servir. Il avait des vues divergentes sur la manière de procéder avec le FMI et voulait tenir compte du monde multipolaire dont l’oligarchie anglo-saxone ne veut pas entendre parler.
Comme ils ne peuvent pas le tuer -quand-même ce serais gros un accident ou un suicide car on ne le croirait pas- il vont tout faire pour lui coller une sorte de joug ou de menace. Sa carrière politique est terminée et il ne pourra pas dire n’importe quoi dans les think-tanks. Ce n’est pas plus mal d’ailleurs ! Mais attention à sa remplaçante !