La présence des radars telle qu’elle est organisée n’a qu’un impact limité sur l’accidentologie.
Les causes d’un accident sont multifactorielles : météo, état du revêtement, du véhicule, signalisation, vitesse, comportement, fatigue, alcool, médicaments....
Il n’existe plus aujourd’hui ces enquêtes associant police, gendarmerie, associations d’usagers, ex-DDE, sur des accidents mortels qui permettaient de faire ressortir plusieurs de ces facteurs.
Ce qui manque le plus, c’est une éducation civique à la Sécurité commençant dès le primaire et continuant tout le long de la vie dans le cadre de l’Education Nationale avec des associa- tions d’usagers et groupements publics, para-publics.
Nous sommes tous usagers de la voie publique : piétons, cyclistes, automobilistes, motards.
Il faut respecter quelques règles de bases pour partager la route et ce ne peut être fait que par l’éducation.
Au départ le budget sera très important, mais à terme 5,10,20 ans les « économie » pour la société seront considérables : moins de morts, de blessés légers ou graves, d’handicapés et par conséquent diminution des dépenses de sécurité sociale, d’ aides sociales pour les handicapés. Accessoirement, diminution des primes d’assurances (on peut rêver), des heures non travaillées.
Pour les présidentielles de 2012, il faut exiger des « politiques » un engagement fort pour la mise en place d’un Service Civique à la Sécurité