La lutte contre le communisme est encore trop une marotte pour que la lutte contre la sécurité sociale ne soit pas considérée comme un de ses reliquats. Après,expliquer la sécurité sociale plus comme un humanisme que un communisme n’est pas vraiment une rhétorique entendue là-bas.
Le cynisme français est par ailleurs bien heureux que les US poursuivent une politique de l’échec dans une phase de transition où tout un chacun considère soit que le plein-emploi est révolu ou est par trop inflationniste.
S’il se dit que les US se préparent à une décennie morose de résorption de dettes privées, il peut aller de même pour un agorniamento idéologique.
Entre prise de conscience de la perte de la valeur de leur monnaie, un esprit foncièrement contre la taxation, une pyramide des âges très différencié politiquement il me semble, difficile d’anticiper une européisation à marche forcée, alors qu’un conservatisme immoral et un socialisme pour nantis émerge du rapport de force.
Par ailleurs, la bipolarisation de la politique américaine est marquée par du communautarisme racial, qui n’est pas favorable à cette européisation, comprenons-nous, sous forme de social-démocratie.
Mais il semble évident d’adopter un traitement social-démocrate à une mondialisation en voie d’achèvement. La culture et l’ego américain ne permettront pas, loin de là, d’habiller l’Oncle Sam d’une social-démocratie européenne souvent découpée dans le lard par la libérale Bruxelles ou les différents conservatismes nationaux.