Bilan
énergétique pour la France 2010
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/R eferences/2011/R%C3%A9f.%20Bilan%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%20pour%202010%20-%20juin%202011.pdf
L’importance
des pertes dans le domaine de l’électricité tient à la
convention internationale qui veut que l’électricité d’origine
nucléaire soit comptabilisée pour la chaleur produite par la
réaction, chaleur dont les deux tiers sont perdus lors de la
conversion en énergie électrique
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La transformation et l’acheminement d’énergie
Entre
l’énergie primaire et le consommateur final, il y a l’activité
de la branche énergie, qui intervient pour livrer à l’usager
l’énergie qui correspond à sa demande. Ceci inclut le raffinage
du pétrole, la cokéfaction du charbon, l’activité des centrales
thermiques qui utilisent l’énergie primaire fossile (gaz, charbon,
pétrole), renouvelable ou nucléaire pour la transformer en
électricité. Ceci inclut aussi le transport et la distribution de
l’énergie jusqu’à l’usager final. Ces opérations
indispensables comportent fatalement des consommations intermédiaires
et des pertes, proportionnelles à l’activité. Les pertes, de loin
les plus importantes en volume, sont celles du nucléaire puisque la
convention internationale est de considérer que l’énergie
restituée sous forme d’électricité est égale à un tiers de
l’énergie totale dégagée par la réaction. Les deux autres tiers
sont comptabilisés comme des pertes. Il s’agit par exemple de la
chaleur qui produit le panache de vapeur d’eau au-dessus des
centrales. Cette convention explique le très gros écart entre
l’électricité primaire d’origine nucléaire et l’électricité
finale d’origine nucléaire. Les centrales thermiques classiques
ont également des pertes de rendement du même ordre, mais qui, en
France, représentent des volumes beaucoup moins importants.
Ceci dit, ces pertes (conventionnelles) ne représentent pas 121 Mtep comme l’annonce Cabanel mais de l’ordre de 75.