Les fuites à travers les brèches ?
Je n’en sais rien de leur volume
Contrairement à ce que vous avez l’air de penser, je les compte pour peu (mais au pif total) dans cette nécessité d’ajouter chaque jour dans les 500m3 d’eau
Dans une casserole fêlée, quand on verse sur un machin qui tourne entre 1000 et 3000° au fond, on a surtout de la vapeur et cette vapeur peut, contrairement à l’eau liquide, monter et sortir par le haut de la casserole ou quelque brèche haute.
Aucun de nous ne peut déterminer si de l’eau polluée sort sous forme liquide des brèches. Mais comme il a été question de vider les sous-sols inondés (surtout par le douchache à la bétonnière) et comme il semble que le personnel circule desormais dans ces sous-sols, on peut estimer qu’’il n’y a pas de nouvelles arrivées d’eau et qu’il n’y a donc pas trop d’eau liquide qui sort des casseroles
De toutes manières, refroidir une bouse de 5 M3 de matière radioactive autocalorique tournant entre 1000 et 3000° avec de l’eau à pression atmosphérique, ça conduit automatiquement à du bouillonnement, à de la production de vapeur.
Ces centaines de T d’eau injectées chaque jour partent donc bien en vapeur.
La question de la gueule que devrait avoir la production de 500 M3 d’eau sous forme vapeur reste entière et j’en ai déjà parlé ici.
Ce que je crois c’est que cette vapeur ne s’échappe pas que des cheminées. Vu le chantier c’est même une partie minime qui sort part les cheminées. Tout le reste de la vapeur sort des décombres et ne se verra sans doute mieux qu’en hiver.
Sans cette émission importante de vapeur radio active, il n’y aurait aucun intérêt à construire un bâchage. Cette bâche ne vise qu’un objectif, récupérer la vapeur sans doute en la condensant.
Saturation en azote
Vous semblez ne pas saisir de quoi il s’agit ou quel est son objectif
Il y a production avérée et encore possible d’hydrogène. Et s’il s’en produit, il peut se retrouver n’importe où dans ce foutoir. Alors il faut éviter la présence d’oxygène donc d’air dans tous les endroits où pourrait apparaître de l’hydrogène, pas seulement dans les cuves mais autour ; c’est donc dans bien des endroits et recoins qu’on insufle de l’azote
La proportion Oxygène / Hydrogène idéale pour que se produise une explosion est très ajustée. Il suffit de bousculer la proportion habituelle de l’oxygène dans l’air ambiant par injection d’azote pour que la proportion idéale n’apparaisse plus et qu’il n’y ait plus de risque d’explosion.