VDM au Japon ?
Ce soir, je rentre d'un travail sans intérêt dans une vie sans intérêt. 3 heures de transports quotidiens, voilà qui vous fatigue un homme, Pas envie de m'étendre, vie d'occidental, de base. Désir de retrouver son pré carré à soi, sa grotte, son univers, mais aussi sa geole.
Petite revue de presse quotidienne, mes marques pages m 'aident bien, au moins 2 heures de lecture pour décortiquer ce dont je me nourris. Je ne sais pas si « machin » ira au PSG, malgré la manne providentielle des Quataris, je ne sais rien sur « qui sera le couple de l'amour est dans le pré », je suis asocial, probablement...
Et pourtant... Je tombe sur une « actu », non, une dépêche, un entrefilet qui me secoue. Lien
Je ne suis pas un spécialiste du nucléaire, mais le chiffre m'interpelle. Sievert, j'ai un souvenir vague de débat pro/anti nuke, chipotant entre micro et milli Sievert, mais là on parle Sievert. Moi, je viens de l'industrie, de la mécanique générale, et sans avoir le bagage d'un ingénieur Areva, je sais faire la différence, entre une pièce précise au micron, au millimètre et au décamètre... On parle plus du tout de la même chose, clairement. Je cherche un peu (google est mon ami), et je tombe sur ce tableau.
Donc si je lis bien, une dose de 5 Sieverts/heure, soit moins de la moitié de ce qui est annoncé par tepco (d'ailleurs plus de 10, c'est quoi ? 10,01 ou 11, 15, 100 ?), est létale à 50%, et engendre au « mieux », des mutations génétiques (sur 1 heure). Si ces chiffres étaient avérés, et non une erreur de traduction, cela nous renverrait aux pires heures des catastrophes nucléaires. Et cela, plus de 4 mois après la catastrophe initiale, marque évidente que le désastre n'est pas passé, mais à venir.
Impossible que ces mesures soit juste tardives ; comment passer devant de telles valeurs ? Il y a un vrai problème. Mais glissé, au milieu de l'actualité économique du moment, du retour des juillettistes mécontents de la météo, des aoutiens n'écoutant que l'appel du repos mérité... De toute façon, l'économie est sauvée, voilà le plus important. Rabat joie, juillettiste, va.
Le précèdent « record » était de 3-4 Sievert à l'intérieur même du réacteur N°1, là, nous sommes en présence de 3 fois plus de radioactivité entre les réacteurs. Ok, j'imagine, que dans le réacteur, c'est pas glop, mais là, c'est entre les machines de mort. Alors, Césium, Iode, normalement, la demi durée de vie "courte" devrait amener des taux moindres depuis la catastrophe initiale. Et là, non, au contraire, c'est plus de 4 mois après que le taux est inégalé (pardon, j'ai du mal avec le mot record).
Alors, fuite du corium ? L'un de ces amalgames de matière résultant de la fonte de l'un des cœurs ayant percé sa cuve et diffusant son poison à l'air libre ? L'opérateur japonais assure pouvoir effectuer un « arrêt à froid d'ici Janvier », mais comment refroidir une masse agglomérée par l'injection d'eau par le dessus. Efforts vains, tentez de refroidir votre purée en masse compacte en soufflant dessus. Il n'y a que si vous étalez sur l'ensemble de l'assiette votre concassé de pommes de terre, que vous obtiendrez un effet (c'est peut-être pas super scientifique, mais ce qui marche à votre niveau, marche encore plus à puissance 10, CF Newton et sa pomme). C'est pareil pour le cœur de réacteur. Sauf qu'il chauffe à plus de 2500° C, et que, bah, y a pas grand monde qui lui résiste, à lui, à cette température. Métal, béton, « what else ? Comme dirait l'autre ».
Je souhaite vraiment que ce que j'ai lu vienne d'une dépêche éronnée, car si cela devait être le début des coriums à l'air libre (3 réacteurs peuvent fuir, dont le pire, le N°3, chargé au Mox, un combinat avec du plutonium), le Japon a juste commencé son calvaire nucléaire.
J'aimerais pas être japonais à l'heure qu'il est, enfin, nous en France, on est moins con. On met pas nos vies entre les mains de procédés irrécupérables en cas de problèmes . Ah ? On m'aurait menti ? VDM
Bon, petit vermisseau que je suis, il faut aller dormir, être vaillant demain pour entendre les vrais nouvelles du monde qu'il mérite de connaître... « truc » pourra pas jouer, il s'est nické la cheville en allant aux putes...Imagine, un contrat de 5 millions sur 3 ans...ZZZZ, supplément sucre, stp ZZZ enfin ils ont résolus la crise aux US, il remettent 3000 milliards aux 14000 déjà existants. As the world turns. Comprends pas, le B3 café long a encore plus le gout de canard wc. Pas étonnant que Amy Winehouse soit morte comme ça, avec un nom pareil...Merde, j'ai pas de touillette en plus...
Demain sera gris, plus encore que tous les jours, sur la planète « homo imbecilus », les places sont chères. Bon place, j'ai du cancer à distribuer en masse, et on me paye pour ça, dégage, improductif...
« On n'hérite pas de la terre de ses aieux, on la loue à ses enfants ».
83 réactions à cet article
-
Bonjour Bernie,
Faut-il en rire plutôt que chaque jour en pleurer ? Olivier suit et nous informe régulièrement sur cette catastrophe dont les médias taisent les effets. La folie des hommes qui nous dirigent et leurs âpretés aux gains ainsi que leurs attachements féroce au pouvoir, nous conduisent tout droit dans le mur. Ils ne veulent rien entendre et continuent la construction de réacteurs nucléaires à des coûts pharaoniques. L’accident de Fukushima est très loin d’être terminé, des centaines de milliers de vies vont disparaître et l’écosystème sera détruit pour des milliers d’années. La prochaine catastrophe aura peut-être lieu chez nous, l’avantage que nous aurons, c’est que l’on ne pourra pas dire : « On ne savait pas !.. » Comme vous l’avez si bien fait remarqué : « On n’hérites pas de la terre de nos parents, on l’empreinte à nos enfants ». Bonne journée
-
Bonjour Gabriel,
Avoir votre commentaire en premier sur mon article, est un plaisir que je ne saurai dissimulé. Je vis agoravox depuis plusieurs années, anonyme parmi les lecteurs, fort peu commentateur, je jauge, qui est calmos, qui est Wesson, qui est morice, qui est Fergus, Zen ; Lisa.... Et vous savoir 1er commentateur et de si belle manière, me flatte. Merci.
-
C’est curieux, il me semblait avoir lu des commentaires (sur les articles d’Olivier entre autres) comme quoi la situation a Fukushima était maîtrisée, et que les choses allaient en s’améliorant.
Ah bin oui, 10Sv c’est une sacrée amélioration. En même temps, il faut rendre à Tepco ce qui appartient à Areva, ils ont surtout dit que la situation était « relativement stable », en l’occurrence catastrophiquement stable : c’est le merdier noir en permanence à la limite du sauve qui sait.
Mais je ne me fais aucun soucis, nos habituels défenseurs du nucléaire trouveront surement de bons arguments pour nous rassurer.
-
slipenL’air 2 août 2011 11:39cette information de 10sivert/heure est reprise
ici :madeinjapon.frici :le point .fr
ici : bistrobarblog (plus de détail et photo de l’endroit) (a lire)
Selon TEPCO, le tuyau du système de traitement d’urgence du gaz est relié au conduit d’évacuation et c’est au joint que la haute radiation a été mesurée. Le 12 mars juste après le séisme-tsunami, ils ont ventilé le réacteur 1, dans lequel la valve de relâchement de pression de l’enceinte de confinement était ouverte pour laisser sortir l’air de l’enceinte. TEPCO pense que les matériaux radioactifs de cet air sont resté confinés d’une manière ou d’une autre dans le conduit, entraînant la forte radioactivité.
Attendez une minute. Comment le travail à la centrale pourrait-il ne pas en être affecté ? TEPCO va mettre un gigantesque couvercle sur le réacteur 1 et ce conduit d’évacuation est juste sur le trajet.-
slipenL’air 2 août 2011 11:46EXtrait
la radioactivité c’est bon pour la santé
epuis le début de l’accident de la centrale le 11 mars, des enseignants et fonctionnaires
irréfléchis et suivant les ordres, ont demandé (avec quelques exceptions) aux petits
enfants des écoles maternelles du Japon de :- cueillir des feuilles de thé qui se sont avérées fortement radioactives
(dans un cas à Ibaraki, ils leur ont fait manger de la tempura faite avec les feuilles) ;
- participer à des classes d’éducation physique de plein air avec la menace
de ne pas avoir de bonnes notes s’ils refusent (ou les parents) ;
- nettoyer les cours d’école, ramasser les mauvaises herbes et balayer ;
- nettoyer les piscines avec de la boue avérée fortement radioactive ;
- planter du riz dans des rizières les pieds nus (ceci a été fait dans
tout le Japon, forte radioactivité ou non) ;
- manger à la cantine du boeuf avéré fortement radioactif, malgré les
manifestations de parents informés et traitant de tels parents de ’’monstres’’
parce qu’ils faisaient des histoires totalement infondées ;
- envoyer les enfants dans des classes de vacances dans des zones
à fortes radiations.La dernière du jour : ils leur ont fait planter des fleurs en utilisant
le compost de feuilles avéré fortement radioactif.
Comme l’a dit le journaliste Takashi Hirose, ils sont en train
de ’’tuer les enfants.’’-
en temps de guerre, quand la situation est perdue, on peut toujours compter sur un pays pour envoyer ses jeunes se faire tuer pour « l’honneur » d’un dernier sursaut
mais là... où en est donc le japon ?
-
10 Sv min puisque le compteur ne peux pas aller plus loin....
-
Quel formidable, quel merveilleux article.
A quel point il touche notre impuissance.
Nos vies inventées par le progrès avec ces voitures « merveilleuses » , ces villes éclatées qui bouffent nos vies et nous écratnet de nos familles.
j’ai vécu au temps où l’on marchait à pied dans les villes. Ou la ville était le monde de l’homme.Fukushima est un deuil quotidien. Dans l’omerta la plus invraisemblable. Tchernobyl à côté, c’était de la vérité pur jus. Ils font mille fois pire. C’est donc que le monde est mille fois pire ?
On a laissé le monde à des gouvernants qui l’ont détruit. Il n’y a aps de responsabilité à ce niveaulà ?
Etes-vous sur facebook ?
Connaissez-vous le groupe « fukushima infos ? »Il y a une semaine, 50 journalistes Japonais ont porté plainte contre le gouvernement et tepco.
Bien à vous et merci.
-
Bonjour Ariane, merci pour votre commentaire, venant d’une star agoravoxienne cela me touche. Je ne peux que penser à la phrase d’ A. Warhol, concernant le 1/4 heure de gloire.. Mais non, je n’aime pas fb, donc pas possible de voir vos copains, désolé.
-
Ariane Walter :
Nos vies inventées par le progrès avec ces voitures « merveilleuses » , ces villes éclatées qui bouffent nos vies et nous écratnet de nos familles.Cette phrase dans votre commentaire me frappe. En effet, les villes « éclatées » sont un fléau, à l’origine de tout un tas de problèmes qu’on n’imagine même pas en résulter. C’est d’une pertinence éblouissante. Mais, en même temps... pourquoi sont-elles éclatées ? Peut-être parce qu’il y a des tas de connards qui veulent leur petit pavillon à eux, et en même temps ne pas être trop loin de la ville ? C’est pareil pour tout. À force de vouloir le beurre et l’argent du beurre, et pourquoi pas aussi le cul de la crémière, on a Fukushima. Nous ne sommes pas victimes de qui que ce soit, si ce n’est de notre propre connerie et de notre propre égoïsme.
@ Bernie
Merci pour l’article. Ça fait du bien de rappeler, de temps en temps, ce qui nous pend au nez. On ne rappelle jamais assez. -
Jo.. ? Jo.. ???
Ben ouais, tu lis bien : « (..) Le niveau de rayonnement atteint au moins 10 sieverts par heure à proximité de débris accumulés entre les réacteurs un et deux de cette centrale endommagée par le violent tremblement de terre et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon il a près de cinq mois, selon Tepco. » Hier !
Selon TEPCO himself, au moins 10 sieverts par heure, à l’extérieur, entre les réacteurs 1 et 2.., hier ! Tu lis bien, Jo..-
Pas d’inquiétude voyons, tout cela n’est surement qu’une inétanchéité, relativement stable.
Ayez confianccccccce !
-
RRrrrrr colère !
Colère de voir qu’il nous aura fallu cet accident de plus pour envisager, un peu plus qu’avant, que nous nous plantons grave avec cette industrie.
Les opérations de refroidissement visent des températures de la bouse de corium inférieures à 100° et ce refroidissement se réalise avec de l’eau. Ca prouve que ce refroidissement s’opère dans possibilité de pressurisation, sans couvercle, et que le ou les coriums qu’on arrose sont carrément à l’air libre. Ou en tous cas que les casseroles ne sont pas étanches à plus de 1 bar. Ce qui ne serait pas tout à fait aussi grave de pollution mais pas loin. Les casseroles sont sans aucun couvercle ou avec couvercle léger, mais il ne s’agit en tous cas plus de cocottes fermées et pressurisées (où l’on pourrait refroidir à 300, 700 ou 1000 °C)
Pas de couvercle du tout ou léger couvercle, ça ne peut que déboucher sur les très fortes radiations dont une part retombe sur le sol proche et dont une autre part se distribue dans l’atmosphère.
En pleine colère que nous sommes, lapider ou anathémiser les nucléoprophètes et nucléotechniciens serait contre productif.
Il nous faut, sans doute pour la première fois de l’Histoire, ne pas pendre trop vite les responsables du désastre.
Mais il faut au minimum nous jurer explicitement que nous n’en voulons plus de cette fausse solution.
Et que non seulement nous n’en voulons plus mais que nous sommes volontaires pour porter, sur le dos de notre seule génération, la charge délirante du démantèlement.
Plus nos gouvernements nous mettront rapidement sous le nez la vraie facture du nucléaire, à supporter par notre seule génération, plus nous deviendrons convaincus d’avoir été irresponsables et inconséquents. Ce qui n’est pas facile.
Considérons tout de même le minuscule espoir que cette très forte radioactivité résulte non de nouvelles et plus larges fuites depuis le ou les coriums mais seulement des débris (par exemple des barres qu’il y avait dans les piscines hautes) retombés dès les premières explosions.
Auquel cas, on se demandera alors si c’est la première fois ou pas qu’on effectue des mesures à cet endroit.
Une réponse heureuse à cette question semble hélas peu probable. Si cette hypothèse de 10 Sievert était attribuable à des débris retombés au sol il y a 4 mois on nous l’aurait vite précisé, j’imagine.-
Efforts vains, tentez de refroidir votre purée en masse compacte en soufflant dessus. Il n’y a que si vous étalez sur l’ensemble de l’assiette votre concassé de pommes de terre, que vous obtiendrez un effet (c’est peut-être pas super scientifique, mais ce qui marche à votre niveau, marche encore plus à puissance 10, CF Newton et sa pomme). C’est pareil pour le cœur de réacteur. Sauf qu’il chauffe à plus de 2500° C, et que, bah, y a pas grand monde qui lui résiste, à lui, à cette température. Métal, béton, « what else ? Comme dirait l’autre ».
Bof, à quantité de matière égale, il y a une grosse différence de chaleur massique entre l’air et l’eau, et c’est sans compter la chaleur latente de l’eau... Essayez de refroidir votre purée avec un verre d’eau, vous serez surpris-
Un verre d’eau aussi, pour le corium à 2500 ?
bernie j’ai partagé ton article sur Fukushima infos et sur le post.
-
Ariane, avec le débit actuel, on déverse l’équivalent de 391 m3 d’eau par jour, ce qui fait un grand verre...ou (en prenant des verres de 25cl) l’équivalent de 1 564 000 verres d’eau par jour. (je vous laisse re-vérifier).
-
4 moinssages pour avoir dit qu’il y avait une différence entre l’air et l’eau ^^, la Cabanelerie s’est bien remise de la gastro du dernier article sur les sauvages
-
Bonsoir Marco07,
J’apprécie votre souci de l’exactitude concernant leur meilleur refroidissement de l’eau comparé à l’air, mais l’exemple de la purée, n’était qu’une image pour représenter la difficulté de refroidir une masse compacte dans son ensemble, et non pas de façon surfacique. Il m’a été plus aisé de prendre l’image de la purée, car nous avons tous été confronté à ce délicat problème d’ hyperthermie patatoidale, quand après un refroidissement, on a cru que c’était bon, on pouvait manger, mais seule la surface était à une température supportable. Je suis à peu près sur que le refroidissement du corium, est un problème que peu d’entre nous ont eu à solutionner.J’ose éspérer qu’effectivement, les ingénieurs nippons ont d’autres solutions pour refroidir le réacteur qu’en soufflant dessus.
P.S : Par contre je suis très intéressé par votre technique aqueuse pour refroidir la purée, si vous pouviez me faire une vidéo, je suis preneur.
-
De toute façon forcer le refroidissement de la purée en soi est absolument anti-écologique. La seule énergie propre étant celle qu’on ne consomme pas, il suffisait de rester à côté de la casserole.
Pollueur ! -
Au pire, j’organise un diner, jeudi. Mes amis et moi serions très intéressés par votre système de refroidissement, et si, par bonheur vous pouviez nous présenter votre ami Jo, celui qui est capable de défendre l’indéfendable, capable que nous assurer que des déchets sur 10000 ans sont bon pour nous, franchement, je vous donnerais 2 fois des cahouétes.
Venez, svp, ne soyez pas timides, on aime tous vos élucubrations scientifiques. Force est de dire, que dans un monde de merde, vous avez les solutions, de merde, mais calculées. Aucun recul, ne pas être capable de ressentir que tout est biaisé, rien ne va, je sais pas, essayez de ressentir, pour une fois. Ne pas mettre son intelligence au service du bien commun, est au minimum un crime, au pire un troll.
L’ histoire ne vous jugera même pas, trop tard, vous serez mort.
-
Juste une petite précision : il y a une différence entre Sievert et Sievert par heure. Le premier est une dose, le second est un taux de radioactivité. Il est tout à fait possible de survivre (du moins en théorie) à une source de radiation de 100 Sv/h si on y reste que quelques secondes. Par contre plusieurs jours dans une zone à 0.1 Sv/h et c’est la mort assurée.
Aussi l’analogie avec le bloc de purée est fausse. En fait il n’est pas vraiment question de refroidir le cœur du réacteur mais plutôt de l’empêcher de surchauffer et éviter qu’il atteigne 2500°C justement. En effet le mélange radioactif continue à « bruler ». Sauf que contrairement à un feu ordinaire, on ne peux pas l’éteindre. On se contente donc d’évacuer la chaleur qu’il produit jusqu’à ce que le carburant soit suffisamment consommé pour qu’il n’y ait plus de risques de surchauffe (dans quelques mois normalement).
A noter que le « feu » en question n’est pas dû la réaction de fission mais à la radioactivité des éléments en résultant. La fission s’est arrêtée immédiatement au moment du tremblement de terre.-
Merci mais ce sont là des choses que tout le monde aura comprises depuis un moment. Quelle que soit la radioactivité, y passer une seconde ou 10 jours n’a pas le même effet.
Les mesures se font toujours en instantané. Nous le savons tous. Le technicien y passe quelques secondes et file fissa. Le compteur extrapolant et indiquant ce qu’on prendrait comme dose en une heure à l’endroit mesuré. Les 10 Sievert annoncés sont forcément des Sv/h
Il existe des dosimètres que l’on garde sur soi, qui ne font pas d’extrapolation mais indiquent au contraire l’accumulation de radiations qu’on se sera bouffé tout le temps qu’on aura opéré dans un endroit dangereux. Ce n’est pas de ce genre d’accumulateur qu’a été tirée la mesure de 10 Sv/h
« »« »« »« En fait il n’est pas vraiment question de refroidir le cœur du réacteur mais plutôt de l’empêcher de surchauffer et éviter qu’il atteigne 2500°C justement »« »« »« »« »« »
Je ne demande qu’à apprendre mais pour l’instant, je saisis mal la nécessité de rectifier sur ce point.
On ne refroidit le bazar du coeur que pour éviter les 2500 3000 (pas pour éviter les radiations car un bazar froid rayonne autant qu’un chaud). 2500 3000°C qui rendent la bouse trop perforante, doublement inapprochable et trop difficilement manipulable, confinable, etc.
Dire qu’on refroidit de corium ou qu’on l’empêche de rester ou passer à 2500 3000, c’est pure sémantique.
Dans tous les cas, il faut lui retirer ses calories.
Et s’il y a une différence à souligner avec la purée, elle tient en ceci. On peut refroidir la purée soit en versant dessus un verre d’eau froide (disons en plongeant l’assiette dans une bassine d’eau), soit en mélangeant cette eau froide à la purée chaude (refroidissement bien plus efficace et rapide)
Alors qu’un corium ne peut se refroidir que selon la première option. On ne peut refroidir (ou empêcher de trop chauffer) un corium qu’en arrosant sa croûte. Et encore, seulement sa croûte supérieure.
Quand on commence le douchage baignage du corium (qui est déjà à des 2000 3000) l’eau fraîche qui le lèche vaporise immédiatement. Il y a une enveloppe de vapeur d’eau entre l’eau liquide et le corium. Donc une énorme production de vapeur.
Puis, si l’on fait circuler très vite cette eau, on peut, au mieux, parvenir à ce que la croûte de la bouse passe sous les 100°C (avec un coeur tournant encore autour des 2000 3000).
Et dès qu’on atteint ce moment de croûte à moins de 100°C, on n’a plus de couche de vapeur isolant l’eau du corium et on n’a quasiment plus de production de vapeur.
Obtenir ce moment de croûte à moins de 100°C est très intéressant car on passe dans une gestion plus simple.
J’ignore si les gens de Tepco sont parvenus à ce seuil de croûte à 100 °C mais au vu de la quantité de vapeur qui sort toujours des athanors, au vu des plus de 100T d’eau neuve qu’ils sont obligés de rajouter chaque jour, j’ai l’impression qu’il n’y sont pas encore et qu’ils n’y parviendront que le jour où le corium aura lui-même suffisamment redroidi d’avoir perdu de sa radioactivité.
Partant d’un corium à 2000 3000, on pourrait peut-être obtenir rapidement une croûte à moins de 100°C si l’on projetait sur lui des jets puissants et à forts débits d’eau fraîche.
Or, ces coriums se trouvent au fond de marmite où il n’a jamais été prévu de puissants jets jacuzzi
Les arrivées d’eau se font donc plutôt au-dessus du corium sans être dirigées vers lui. Depuis des mois, le chantier doit avoir des allures de marmite dans laquelle on verse en permanence de l’eau et au fond de laquelle il y a une lave isolée de l’eau liquide par un bouillonnement permanent, le tout produisant 100 T de nuage radioactif par jour.
Si l’eau arrive froide et circule très vite, sa T° moyenne dans la marmite peut être assez fraîche (mettons 70°) malgré la traversée permanente et abondantte de bulles de vapeur à 100°
Tout ça sans couvercle ou alors léger.
Tout ça avec des fêlures dans les parois de la marmite et donc avec des fuites d’eau -
Or, ces coriums se trouvent au fond de marmite...
Plutôt en train de ronger le béton du confinement voire dans le sous-sol, et ce depuis presque le début du désastre..... -
@easy, vous les avez eu où les 100T d’appoint journalier ? Je n’ai trouvé que les débits injectés.
Et vous comptez appoint = vapeur, hors apparemment il y aurait des fuites (d’ailleurs la Tepco comptait -je ne sais pas si c’est fait- expédier un robot sur le 3 pour voir si ils peuvent solutionner le problème). Sur l’appoint, il faut compter une partie fuite et une partie vapeur. (sauf erreur de ma part) -
Oui Marco, vous faites bien de poser la question.
Dans d’autres files, peut-être plus Cabaneliennes, j’avais dit mes incertitudes sur ce que représentaient les centaines de T d’eau annoncées.
En réfléchissant dans tous les sens, j’en suis arrivé à la conclusion provisoire que chaque jour, ils doivent injecter des centaines de M3 d’eau en appoint.
Ce qui fait donc autant de pertes.
Quelle est la nature de ces pertes ?
Si l’on pose qu’ils ne rejettent plus rien en mer, ces pertes proviennent de fuites dans les casseroles et de la vaporisation. J’ai un mal fou à faire la part de ces deux pertes, mais j’irais à dire que comme ils ne parlent plus trop de fuites à travers les bâtiments, peut-être que ces fuites dues aux brèches ne sont pas trop importantes.
Concernant la vaporisation, il y en aurait de deux sortes. Celle dont je viens de parler, qui résulte du bouillonnement au ’contact’ du corium (et là, ça fait vite des M3)
Et une autre évaporation, dont j’ai parlé ici, qui résulterait, DANS LE CAS où l’on serait parvenu au stade de croûte froide, de la seule vaporisation de surface de la marmite (du même type que la vaporisation qui se produit au-dessus d’une casserole d’eau à 60 °) Cette seconde sorte de vaporisation provoquant de très faibles pertes.
Je serais très intéressé de savoir si l’on a réussi à atteindre le seuil de croûte froide (moins de 100°) mais aucun indice dans les infos et parce qu’il existe des brèches, ne permet de trancher. -
En réfléchissant dans tous les sens, j’en suis arrivé à la conclusion provisoire que chaque jour, ils doivent injecter des centaines de M3 d’eau en appoint
Comment ? (de mon point de vue - mais je ne suis qu’une personne lambda), sans les températures d’entrées, et sans la puissance à évacuer (ou plus simple : la quantité d’eau qui revient du réacteur), je ne vois pas comment estimer la quantité de vapeur. Si vous avez la solution, je suis preneur. Le seul truc qu’ils donnent le débit pour chaque réacteur. -
@ Marco,
Parmi les éléments m’ayant fait pencher en faveur de la version 100 T d’APPPOINT, il y a le fait que s’il s’était agit de 100 M3 (ou 300 M3 selon les versions d’infos) injectée, récupérée puis réinjectée, primo ils n’en auraient pas parlé, secundo ça fait très peu.
J’ai idée de le volume d’eau qui passe dans la ou les pompes chaque jour, est très supérieur à ce petit volume.
Il y a toutefois un autre paramètre qui trouble la compréhension des volumes. C’est le problème du traitement par l’usine en kit qui a été rapidement mise en place. Concernant cette usine de dépollution, il serait très logique d’indiquer le volume qu’elle doit traiter chaque jour.
S’il s’avère que le volume qu’elle traite est de l’ordre de 100 ou 300m3/j, alors c’est bien 100 ou 300 M3 qui passent dans les pompes chaque jour. Ma thèse des 100 ou 300 en APPOINT s’effondrerait alors et j’aimerais autant. -
Le système de retraitement est censé traiter 50m3/h, et le débit circulant dans les pompes est (ou serait) de 16,3 m3/h... petit copier coller :
ça ne fait pas 150 tonnes par réacteur, maisça fait du :3,8 m3/h soit 91 tonne par jour pour le 13,5 m3/h soit 84 tonne par jour pour le 29 m3/h soit 216 tonne par jour pour le 3(grosso modo sans prendre en compte la t° 1m3 +-=1000 kg=1 tonne)Bon on a besoin d’un architecte, sachant que le système de retraitement est censé pouvoir encaisser du 1200m3/ jour soit 50m3 par heure, et qu’il y avait 110000 tonnes à retraiter que le système (en boucle fermé) prend 16,3m3/h pour les 3 réacteurs ce qui laisse 33,7 m3/h pour le retraitement, et que le système fonctionne bien entre 2 pannes et qu’aux dernières estimations j’avais lu que 18 000 tonnes avaient été retraité (donc 92000 tonnes à retraiter), ça fait du 2729h pour traiter la réserve (à 33,7 m3/h) soit 113 jours sans pannes ! (sans compter l’appoint ou pas, c’est pas dit dans la chanson)Pour 110 000 tonnes d’eau radioactive, ça fait 5500 tonnes de boues radioactives retraités.(je pense que c’est faux, il nous faut un Cabanel pour vérifier tout ça)Je doute fortement qu’ils s’amusent à annoncer 120 jours pour le fun... -
@ Marco,
J’apprécie votre façon d’y réfléchir
Moi non plus je ne dispose pas de quantitatif des calories à éliminer.
Je raisonne de la manière suivante. Lorsque le réacteur est correct, l’eau circule entre des barres très nombreuses, avec donc une grande surface d’échange et sous une pression de 70 bars l’eau reste strictement liquide et tourne aux environs de 300°
Lorsqu’à un moment donné, le coeur passe à sec, il s’échauffe, le bazar fond et on se retrouve avec une bouse au fond, d’un volume de l’ordre d’une voiture, mettons rougi à blanc pour se faire une image. On remet des pompes en marche, les jets ne tirent pas plein pot sur la bouse qui est à 3000, l’eau tombe en douche-chute sur cette lave et vaporise immédiatement. On insiste, on augmente les débits, on peut en arriver à avoir au-dessus du corium une partie de l’eau en phase liquide, traversée par des gros bouillons et en retour de pompe, on ne récupèrerait pas grand chose.
Le corium, contrairement à une lave de volcan, produit sa propre chaleur et reste blanc, il continue de vaporiser tout ce qui l’approche. On augmente les débits d’eau, on parvient peut-être a avoir une couche d’eau franchement liquide en haut de la casserole et donc à récupérer beaucoup dans la pompe retour. Mais en bas, l’eau liquide ne touche toujours pas la bouse dont la croûte ne passe pas sous les 100°. Ce qui fait qu’on perd énormément en vapeur.
Le tout sans couvercle. ou quasiment
Voilà comment j’imagine que se passent les choses -
@ Marco,
Nous n’avons aucunement besoin d’un architecte pour faire les calculs ; Ce dont nous avons besoin c’est de données sûres. Et nous sommes très loin de les avoir.
Là, par exemple, vous parlez de milliers de M3 d’eau à traiter mais déjà, on ne sait pas bien s’il, s’agit des eaux qui avaient envahi les soubassements du fait des arrosages en douche avec la bétonnière ou s’il s’agit disons de l’eau du circuit à traiter chaque jour.
Posons qu’il s’agisse de l’eau qui encombrait les sous-sols.
Quelle est donc la véritable quantité d’eau qui passe dans les pompes d’injection des 3 coeurs et quelle est la quantité d’eau qui passe dans les pompes de retour ? Quelle est en somme, la quantité d’eau d’appoint nécessaire chaque jour.
Remarquez que la seule info de volumes vraiment éclairante que Tepco aurait dû nous fournir c’est
: Pour le fun, le volume que l’usine doit traiter chaque jour (volume qui n’indiquerait pas pour autant s’il y a gros appoint ou pas)
: mais SURTOUT, le volume d’appoint.
Tous les autres chiffres sont enfumage.
Seul le chiffre de l’appoint est précieux d’indications mais c’est le seul qu’ils ne livrent pas alors qu’ils le connaissent très bien.
Ou alors ils l’ont fourni et c’était ce qu’ils appelaient les 100 ou 300 T d’eau injectée par jour (Injectée pouvant s’entendre soit en intra interne, soit de l’extérieur du circuit vers son intérieur)
Sommes-nous d’accord ? -
Tepco a fourni le volume que l’usine retraite. je vous l’ai donné post précédent.
Par contre, niet question puissance résiduelle, ou vapeur....Mais bon j’imagine que 100T de vapeurs ou même 300T ne passent pas inaperçu -et je doute que ça soit de l’ordre d’un petit brouillard comme on le voit sur les vidéos-. -
« »"
Mais bon j’imagine que 100T de vapeurs ou même 300T ne passent pas inaperçu -et je doute que ça soit de l’ordre d’un petit brouillard comme on le voit sur les vidéos-.« »« »
Moi aussi j’ai du mal à apprécier la gueule que peut avoir un panache de 100 T de vapeur par jour.
C’est gros ? C’est petit ? Je ne sais pas.
Je sais calculer le volume de vapeur que ça produit mais comme une grande partie de cette vapeur est invisible, ça ne m’avance guère. Au pif, je pense que 4 M3/h de vapeur moitié invisible, moitié visible, ça colle à peu près avec ce que l’on voit sortir des très grosses cheminées.
Je crois donc très probable que les volumes 100 ou 300 M3 /J annoncés comme « injectés » soient un APPOINT -
Excellent article !
http://www.actualites-news-environnement.com/26926-radiation-Fukushima.html
On parle de 10 sievert /heure
Pour mémoire, la dose soit disant autorisée pour les populations sont de
max 1 sievert/an
et 20 sievert/ an pour le personnel travaillant en centraleet là nous sommes à 87600 sievert/ an.....
-
Faut réviser, c’est juste 1000 fois moins...
-
Autant pour moi, oui, ce sont des millisieverts, pas mille fois moins mais mille fois plus....
ce qui fait à Fukushima présentement, 87 600 000 millisievert/an, une paille !!! -
Pyra, pourquoi l’écrire en mSv quand on peut exprimer ça en pico, femto, ou même yocto sievert ? ça fait plus impressionnant !
-
Pour les médias qui voudraient minimiser, ils se contentent de dire 10 sievert/ heure...
Mais c’est de la folie pure, cela représente bien 87 600 000 Msv / an pour bien comparer aux 1 msv/an admissible à la populace.....ou presque 87 millions de fois plus !!
Ne cherche pas à noyer le poisson, Krolik..... -
C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
-
Non,non, pas du tout !
c’est les médias dominants qui se prennent pour la Pravda du bon vieux temps de l’URSS.... -
Après le spécialiste de la purée, nous avons un spécialiste en marmites ....
Pas à dire le corium a des effets délétères.Pour ce qui est des 10 sieverts/h, cela a été relevé à un endroit bien précis, une tuyauterie ayant servi à ventiler le réacteur.Il est certain que l’on va trouver dans les prochaines semaines, mois, des endroits comme celui-là au fure et à mesure que l’on déblaye le chantier.Cela pose évidemment des problèmes,qui s’ajoutent aux autres.Jamais personne n’a prétendu que ce serait facile et rapide.Concernant le corium ou ce qui est supposé être du corium.Tepco, après avoir découvert qu’une jauge de niveau d’eau donnait des indications fausses dans le 1, a conclu que le coeur du réacteur avait probablement fondu.Dans le 2 et le 3,si fonte il y a eu,elle ne peut qu’être partielle, car les niveaux d’eau ont été maintenus suffisamment pour éviter une fonte.Malgré cela, il est certain que barres de combustible ont été abîmées, libérant les matières fissibles ,qui sont sans doute en fond de réacteur.De toute façon,les t° relevées en fond de cuve ainsi que les volumes d’eau employés pour maintenir ces t° ne sont pas compatibles avec l’hypothèse d’une masse de 100 tonnes à 3.000On injecte environs 100 tonnes d’eau dans chaque réacteur par jour, eau que l’on retrouve dans les soubassements des réacteurs,et qui après retraitement, est réinjectée.Les volumes de vapeur sont donc très faibles.Tout indique donc que les réactions de fission sont arrêtées,et que la t° des débris en fond de cuve sont maîtrisées.Et avec bulles, sans bulles,si vous jetez de l’eau(4 tonnes à l’heure, sur une masse de 100 tonnes à 3.000 ° ,il ne reste plus qu’un immense panache de vapeur,raison pour laquelle à Tchernobyl ,il n’ont pas tenté d’utiliser de l’eau, mais on jeter du plomb, qui s’est vaporisé instantanément(le goût de plomb raconté par les sauveteurs)du bore, du sable, du beton, la commode de la belle mère, bref tout ce qui leur tombait sous la main.L’étape suivante, maintenant que nous sommes en état de coldshutdown, est de noyer les réacteurs,ce qui ne va pas être une mince affaire, vu qu’il faut colmater les fuites, certifier que les batiments seront capables de résister à un séisme au vu de la masse ainsi constituée,et établir un refroidissement plus performant.Et il n’est pas impossible que au fond des cuves, on ne trouve un peu de corium.-
Et il n’est pas impossible que au fond des cuves, on ne trouve un peu de corium.....
Il ne doit pas en rester beaucoup, le plus gros est déjà dans la nature.....dans le sous-sol !!
Mon brave Jo, pour que France-soir s’inquiète, c’est dire le cauchemar dantesque qui se déroule là-bas, même Cabanel est en dessous de la vérité, t’as qu’à voir !!....
Pire que pire.....ça vaut 50 Tchernobyls... -
il suffit de dire la vérité pour se retrouver à -4 (cf haut dessus). Je pense donc que vous méritez un -100 (en logique agoravoxienne ou plutôt en Cabanelien).
Je vous plussoie (ou moinssoie) ! -
Si je commençais à pleurnicher pour tous les moins que je récolte quand je dis que DSK est un bourrin ! Et lui aussi il a l’irradiation en cavale et le corium un peu partout !!
-
Oui Ariane, je vais essayer aussi de me faire moinsser :
« DSK est un gros chimpanzé hideux en rut... » -
Ariane, je ne me lamente pas. Et oui DSK est un bourrin en plus de l’ex-patron du FMI.
-
Oui, il est tout à fait possible que ces 10 Sv/h proviennent d’un élément retombé après les explosions de Mars. Je l’espère mais si ça avait été le cas, j’imagine que Tepco l’aurait dit. La probabilité me semble donc forte que Tepco ne soit pas en mesure de relier cette forte radiation aux explosions de Mars.
Concernant le vocable que l’on emploie au sujet de Fuku, on peut bien entendu se draper dans le technicisme (où je serais assez à l’aise) pour repousser les amateurs qui fourrent leur nez dans les affaires des grandes personnes, des sachants.
M’enfin, vu le chantier (et je suis le seul, à ma connaissance à appeler ça un chantier) ou foutoir, ou bordel, je ne suis pas sûr que le recours à une langue en cul de poule arrange quoi que ce soit.
Quand ça fonctionne, ça mérite éventuellement son appellation de coeur, d’enceinte, de confinement etc, mais vu la ruine tant matérielle que religieuse de la chose nucléaire, les grands mots et ronds de jambe sont dépassés ou d’arrière-garde.
Je parlerai donc encore longtemps de casserole ou de marmite au suejt de Fuku.
Ici, vous posez qu’on injecte 100M3 d’eau par jour dans un réacteur et qu’on retrouve ces 100 M3 dans les soubassements. Eau que l’on traite alors avant de la réinjecter.
Ce serait fort bonne nouvelle, malgré la problématique que représente cette fuite intégrale. Car ça prouverait au moins qu’il ’ny a aucune perte en vaporisation.
De quels éléments certains disposez-vous pour affirmer qu’on injecte donc que 100 M3/J sur une bouse et qu’on récupère in extenso ce volume après qu’il a traversé la caserole par les brèches ?
Un autre point. Imaginons que la casserole et tout le circuit soit étanche à 1 bar. Dans ce cas, dire qu’on injecte 100 M3/j, n’est en rien un indicateur permettant de se faire, à lui seul, une idée des calories à évacuer donc de la gueule de la bouse (croûte froide ou non)
Car il y a plusieurs manières de comprendre 100M3/J.
Ca peut vouloir dire que chaque jour il faut 100M3 d’eau de plus. (Appoint donc)
Ou bien ça veut dire que le circuit fait un volume total de 100M3 et qu’il ne tourne qu’une seule fois par jour. Disons 4 M3 d’eau fraîche versée sur la bouse
chaque heure.
Or, un robinet de baignoire débite 1,5 M3/h
Autrement dit, en ce moment et depuis des mois, Tepco parviendrait à refroidir à 80° (T° dont il a été parlé aux infos) 100 T de corium qui flirte avec les 3000 ° en son centre, en versant dessus et en continu 3 robinets de baignoire.
Wharfff !
Je suis autant dans le brouillard que tout le monde mais j’ai un certain sens technologique et je sais qu’avec 3 robinets de baignoire, je ne sais pas refroidir 100T de corium partis de 3000°, autocalorifiques, pour les descendre à 80°. Même pour lui faire sa croûte froide, je ne peux pas y parvenir avec 3 robinets de baignoire. SURTOUT si je dois récupérer ce voume d’eau en retour, donc sans faire de bulles, sans faire de bouillon.
En revanche, ce dont je suis plus sûr, c’est qu’en faisant couler 3 robinets sur cette bouse blanche de chaleur, toute l’eau s’évapore et j’aurais alors arraché un paquet de calories à la bête.
100 M3 d’eau récupérée intacte sans évaporation = refroidissement ridicule.
100 M3 d’eau perdue en évaporation= début de commencement de refroidissement -
Vous les sortez d’où vos 100 tonnes ou 300 tonnes d’appoint ????
Allez moi je dis 456 tonnes par jour, dont 80 tonnes de Ricard (pour avoir un bon mélange). -
Bonjour Joe,
Encore cette histoire de purée ? Mince, je pensai pas attirer autant avec cet exemple. Mais vous m’avez bien fait rire, c’était bien trouvé le coup de la purée et des marmites (il y a même une allusion au couvercle, je vous laisse trouver). Pour la couleur, j’ai bon ? ou j’aurai du choisir des épinards ? ou des tomates ?
Après, je ne suis certainement pas un spécialiste en nuke, et j’aimerai tellement vous croire.
J’ose espérer concernant le mobilier de votre belle mère, que vous vous êtes fait un devoir de l’emmener dans un de ces temples suédois du meuble en toc à pas trop cher, et surtout, chose plus ardue, que vous en avez assuré le montage.
-
Gné ?
Ces chiffres, oscillant entre 100 et 500T d’eau sont bien les chiffres qu’avait indiqués Tepco il y a déjà plus d’un mois et sous le vocable « d’injection » journalière non ?
Tapez Tepco+ Injection+ eau+ tonnes et vous verrez ces chiffres ressortir ici et là
par exemple« »« »« »« »« »« »« »"TOKYO - L’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) a commencé lundi à recycler l’eau polluée traitée par une usine de décontamination dans les circuits de refroidissement des réacteurs.Toutefois, l’opération a dû être suspendue après la découverte d’une fuite sur une canalisation, a indiqué un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco).
Quelque 100.000 tonnes d’eau hautement radioactive se sont accumulées dans les bâtiments des réacteurs et des turbines de Fukushima Daiichi depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, car Tepco doit injecter environ 500 tonnes d’eau chaque jour pour empêcher le combustible nucléaire de chauffer. « »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »"
Ici, on dirait bien que vos chiffres en milliers de M3 concernaient non pas le traitement disons du seul circuit mais bien des eaux encombrant les sous sols comme je l’ai dit plus haut.
Et ici, on dirait -peut-être plus clairement que sur d’autres infos- que les 500T injectées (disons pour les 3 bestioles) c’est bien de l’appoint à ajouter dans les circuits chaque jour.
Sauf erreur d’interprétation de ma part, ces 500T d’eau neuve, sont perdus chaque jour, partie par les brèches, partie par évaporation.
Seule l’évaporation quotidienne de ce genre de volume d’eau a quelques chances de refroidir trois blocs de 100T quasi corium tournant entre 2000 et 3000 ° -
joe, vos interventions sont un peu répétitives.
En effet, d’abord, vous faîtes une remarque bien hautaine afin d’expliquer à tout le monde que vous êtes le boss :
« Après le spécialiste de la purée, nous avons un spécialiste en marmites .... »Ensuite mettre un étalage de chiffre, qui bien sûr sont les bons (car les chiffres des autres sont forcément faux, ou bien, les chiffres ils ne savent pas les comprendre).
Puis expliquer que tout suit son court, tout va bien quoi.
En cas de doute, l’argument : il n’y a encore aucun morts avérés !
Et c’est comme ça depuis des mois,
Alors je me demande,
Etes-vous un bot ?
Parce que bon,
10 putains de sieverts mesurés,
Et toujours cool le gars.
Impressionnant. -
Au temps pour moi, les 391T doivent correspondre à de l’appoint. En admettant que l’eau arrive à 10°C (optimiste) 391T/ jour et en admettant qu’elle se vaporise entièrement ça représente grosso modo 11 700 kW. (sauf erreur de ma part..)
-
Whahh, très bien ce site Marco
Il n’explique pas encore tout mais il confirme déjà un certain nombre de choses que je suputais dont la problématique que j’ai exposée ici.
Quand on démarre un coeur, il est rempli d’eau et on introduit les barres, on les rapproche, elles s’échauffent et pendant ce temps, parti de froid, on fait ciculer l’eau. Et à un énorme débit selon ce document (genre 5 M3 / seconde) . Le tout sous pression de 70 bars (le doc ne le mentionne pas) et l’eau circule donc entre les barres à 300° sans aucune bulle.
Dans un accident, les pompes s’arrêtent, plus de débit de 5 M3/ seconde, échauffement de l’eau, passage en phase vapeur malgré la pression voire surpression au-delà des limites de la cocotte minute et paf, explosion ou fissure donc dépressurisation. Donc l’eau se met à bouillir, s’évapore, la vapeur passe par les brèches et les barres deviennent découvertes. Elles s’échauffent cette fois à sec etc, et passent à 1000 2000 3000 °
Alors quand ensuite on veut les refroidir à nouveau, c’est l’enfer. Car l’eau qu’on verse dessus (même si le bazar fondu ne fait que 1500°) se met à bouillir à son contact et la couche de vapeur isole la bouse chaude de l’eau liquide qu’on verse dessus. le tout dégageant uné énorme vapeur.
Il y a donc une course de vitesse à gagner à tout prix pour arroser et si possible à jet puissant sur la cible, pour parvenir au moment où la croûte fait moins de 100° et où enfin l’eau liquide peut (dans cette casserole sans couvercle) lécher le corium directement, sans être encore isolé de lui par la couche de vapeur.
A part ce problème ainsi confirmé, nous voyons donc dans ce domument que les débits d’eau en fonctionnement normal sont énormes (on a vu sur les vidéos des visites faites par les officiels il y a quelques jours, que les pompes normales font 15 m de diamètre et 15m de haut)
Si un coeur normal a besoin d’un tel débit et sous 70 bars, il y a à comprendre que pour refroidir la même masse de combustible mais cette fois condensée en bouse et dans une casserole sans couvercle, il faudrait des débits trois fois plus importants ou alors, seule autre alternative, on se contente d’un débit beaucoup plus faible et on laisse bouillir, on laisse l’eau s’évaporer.
Votre calcul montre que par évaporation on arrache d’énormes quantités de calories au corium
Comme de toutes manières l’usine de dépollution ne peut traiter trois fois les énormes débits de fonctionnement normal, comme les pompes de secours ne peuvent founir que des débits bien plus faibles, la seule solution (elle s’impose, on ne la choisit pas) c’est l’évaporation.
Les 100 ou 500 T d’eau injectées chaque jour sont bien évaporées et transformées en nuages radioactifs. Et c’est pour ça que Tepco a besoin de fabriquer une sorte de hotte au dessus des chantiers pour essayer de récupérer une partie de cette vapeur, sans doute en la condensant.
Si Tepco disposait de ses pompes normales, elle changerait peut-être de stratégie.
Elle arroserait peut-être beaucoup plus les coriums, avec de l’eau de mer, rejetterait l’eau chauffée et polluée en mer. Elle parviendrait ainsi au niveau de croûte froide. Il n’y aurait donc plus d’évaporation et elle éviterait la production de nuages radioactifs probablement plus toxiques pour les Japonais qu’une mer irradiée. Avec l’inconvénient que le matériel n’étant pas conçu pour l’eau salée, il s’abîmerait très vite.
(Il faudrait détourner une Seine et rejetér son eau polluée en mer pour disposer d’assez d’eau douce pour faire tourner trois pompes délivrant chacune 15 m3 / seconde sur chacun des trois corium)
Si vous le voulez bien, surveillons les évènements, vérifions régulièrement si ce schéma des centaines de M3 de vapeur radioactive produite chaque jour se confirme ou s’infirme et tenons-nous mutuellement informés. -
Votre calcul montre que par évaporation on arrache d’énormes quantités de calories au coriumbha oui et non, c’est la somme des 2...latente + sensible (10 000kw pour le changement d’état et 1700 kw pour la chaleur sensible) en partant dans l’hypothèse qu’on est à pression atmosphérique, mais c’est des calculs simplifiés... juste pour dire que les débits ne doivent être que ceux d’appoint, après de là à dire il y a tant de vapeur & cie ou ce qui se passe à l’intérieur, seul le personnel de Tepco sait... sans les vrais débits, la quantité de vodka disponible sur site et l’âge du capitaine... et de toute façon Fukushima, m’en fout, il parait que Tricastin va bientôt péter, et ça me concerne nettement plus que des algues fluorescentes qui n’ont pas fait de morts contrairement au Tsunami à x milliers de km de là. -
C’est très curieux cette confusion entretenue par les sites cabanelistiques.
Tepco a donné depuis le début les volumes(tonnages) d’eau injectée.Cette eau est injectée au sommet du réacteur(pour le 1 et le 2,dans le 3, il semblerait que la méthode d’injection soit peu efficace et ils tentent de trouver un autre endroit pour ce faire)Les réacteurs ne sont plus étanches, ainsi que les enceintes.Il se peut que des pastilles en fusion aient percé les cuves, comme il est tout aussi vraisemblable que parmi les innombrables vannes, soupapes, sondes, pompes, etc, du matériel n’aie pas résisté au séisme, et aux explosions.L’eau injectée se retrouve dans les soubassements des bâtiments,et les volumes ont fait craindre que cette eau fortement contaminée déborde, raison de l’implantation des usines de retraitement,l’idée étant de décontaminer ces eaux pour les réinjecter.A ce jour, l’usine tourne grosso modo à 60 % de capacité, ce qui est suffisant pour éviter de devoir rajouter de l’eau,mais pas très efficace pour faire baisser le niveau dans les « caves »,surtout qu’ils ont de fortes pluies pour le moment.Une nouvelle usine devrait entrer en fonction dans les prochains jour en parallèle avec l’actuelle.Tepco parle de coldshutdown, car si on ne connaît pas la masse des débris et leur t°, on peut néanmoins estimer celle-ci à partir des volumes d’eau injectées, recueillies dans les caves, et de la t° en fond de cuve.De plus, les réacteurs, s’ils ne sont plus étanches, ne sont pas pour autant à l’air libre, et on y injecte de l’azote en permanence.Quand au fantasme du corium « dans la nature »,figurez-vous que de l’eau, ça descend,ça s’infiltre, et que même si par pure hypothèse, une masse de plusieurs tonnes de matière à 3000 ° devait se trouver sous la dalle de la centrale, l’eau injectée finirait de toute façon à cet endroit avec le résultat que l’on connaît,ce qui n’est pas le cas.A Tchernobyl, on avait un réacteur en pleine réaction de fission maximum,à l’air libre, et en feu.Et on en est pas mortEt comme les estimations de décès en Russie vont de 50 à 1 million,sans que l’on sache ce qui est du aux radiations ou à la vodka,je ne vois aucune raison à l’hystérie que vous vous efforcez d’entretenir.-
A Tchernobyl, une explosion de vapeur avait fait sauter le couvercle et d’hélico on pouvait voir le corium ou début de corium. Dans ce cas, un arrosage à sec était envisageable et c’est ce qui a été fait (en comprenant bien que tout le sol des environs était alors bourré de miettes très radioactives.
A Fuku, les couvercles n’ont « malheureusement » pas sauté aussi nettement et il ne peut donc être envisagé de faire tomber dans les casseroles des amortisseurs secs. L’avenir nous dira si, l’un dans l’autre, il n’aurait pas été préférable de faire sauter à la dynamite les hauts des coeurs afin d’opérer comme à Tchernobyl.
A Fuku, en attendant et faute d’accéder autrement aux coeurs, on sera resté à la voie humide. Il se peut qu’elle s’avère, au bilan, préférable. -
vous êtes quoi exactement pour être aussi peremptoire dans vos commentaire ?
Parce que si vous êtes ,comme la plupart ici, un simple beotien ,vous ergoyez
sur du vide... !!
-
-
Jo, j’éspére que vous avez brieffé vos enfants bien comme il faut. Ce sont les futurs gardiens du temple, les cerbères, gardien des enfers. Vos enfants, même si ils en ont rien à foutre du vieux, ils deviennent gardiens d’une connerie qu’ils n’ont pas commise ; et ce sur 50 générations, vous y croyez, vous ? Non, votre discours, pseudo raisonné, ne vaux que pour votre gueule, après moi, le déluge...Au moins, j’ai pu recharger mon smartphone... Dans les évangiles, il est dit « heureux les simples d’esprit, car le royaume de dieu leur est promis », mais dans votre cas, à part une balle dans la nuque, je vois pas.
Y a pas de nez rouge, on joue pas, tu prends un coup de pelle... -
les appareils de mesure utilisés sont des appareils qui mesurent à distance et ils sont incapables de donner des mesures supérieures à 10 sieverts....donc personne ne connaît le taux de radioactivité réel.
-
L’hyper précision est sans grand intérêt.
On l’a vu plusieurs fois dans les vidéos, le crépitement varie très logiquement selon qu’on se rapproche disons du sol ou qu’on s’en éloigne.
Chacun comprend que les matériaux radioactifs sont pour une part en suspension dans l’air mais pour la majeure partie, au sol.
Mettons que l’on convienne de prendre toujours des mesures à 20 cm ,du sol (de même qu’en matière de décibels on convient de se tenir à un mètre de la source de bruit)
De là, chacun, par extrapolation forfaitaire, saura que s’il flotte à 20 cm au-dessus du sol il prendra tant de Sv et que s’il touche le sol, il en prendra beaucoup plus.
Il est donc à considérer que les techniciens du site dévasté auront retenu de prendre toujours leurs mesures à une certaine distance du sol et là, pour la première fois dans cet endroit semble-t-il, ils auraient relevé 10 Sv soit beaucoup plus que jusqu’alors sur les abords extérieurs même très proches des centrales. -
Bonsoir à tous,
Merci pour tous vos commentaires, que je ne peux que lire et commenter en différé. Je n’ai pu orienter comme je l’aurai voulu cette discussion. Mon article était tout autant, si ce n’est plus, un billet d’humeur sur l’apathie, l’indifférence ambiante et la vie en carton qui se joue autour de moi, qu’ un véritable article sur les techniques de refroidissement d’une centrale. J’ai comme vous tous lu et entendu des valeurs de radiations, jusque là toujours exprimés en milli, voire micro sievert. Lorsque je lit un tout petit entrefilet où les valeurs passent en dizaine de sievert, je ne comprends pas que ça n’alerte pas plus mes contemporains.
Bon je vais manger, une envie folle de purée me poursuis...
-
ne te brûle pas !!! fais un cratère !
-
Bon je vais manger, une envie folle de purée me poursuit...
bah nous on y est déjà dans la purée avec tous ces problèmes de robinets.Nous avons tous un jour été « séchés » par une professeur de mécanique rationnelle avec une proposition que personne n’arrivait à résoudre.En fait,il suffisait d’inverser la base du raisonnement.Tout le monde pose que à priori, le combustible a formé une masse qui est à 3.000 °.Il est alors impossible de refroidir une masse de 100 tonnes à 3.000 °(c’est à peu près ce que cela représente)en y versant de l’eau, que ce soit 100 tonnes, 1000 tonnes, 10000 tonnes.La vaporisation serait instantanée(c’est d’ailleurs la thèse défendue par le cabanelcoriumclub,que si la masse rencontre de l’eau:boum)Or on déverse de l’eau, */- 90 tonnes jour,et ça ne fait pas boum.C’est donc qu’il se passe autre chose.Ne me demandez pas quoi, je n’en sais rien, les gens de Tepco non plus, et on le saura quand on ouvrira la marmite.mais jusqu’à plus ample informé, le combustible quel que soit son état est dans un état stable, il n’y a plus de risque de criticité(il n’y en avait d’ailleurs pas) et la t° des réacteurs baisse régulièrement malgré la réduction des quantités d’eau injectée.Et on récupère dans les « caves » des volumes d’eau à peu près identiques que ce que l’on injecte,ce qui posait un problème urgent de recyclage.Mais le vrai danger n’était pas là.La plus grande crainte était que le 3 n’explose.C’est d’ailleurs pour cette raison qu’aucune action n’a été entreprise dans la zone d’exclusion.maintenant que cette hypothèque est levée, des projets sont en cours pour la décontamination de la zone.Manquerait plus que les bonds d’état US ,dont les coffres du Japon sont pleins, deviennent aussi fiables que les emprunts russes, pour que le drame soit complet.-
Vous confondez, et Cabanel aussi, plusieurs choses.
Cabanel, lui, a surtout dit que si le corium atteignait la nappe phréatique, il y aurait une explosion chimique (sic)
D’abord, ce ne serait pas une explosion chimique d’autre part il n’y aura pas d’explosion de vapeur. Je passe sur ce sujet très inintéressant car impossible.
L’autre sujet est l’arrosage des coriums. Nous sommes, je l’aurais assez souligné, dans un contexte de casserole sans couvercle. Si dans une telle casserole, il y a au fond, une lave auto calorifique et qu’on verse dessus de l’eau, elle va bouillr immédiatement à son contact, il y aura une énorme vapeur qui sortira de la casserole par le haut sans rien faire exploser. C’est cela qui se passe aujourd’hui dans les chantiers de Fuku où il n’y a quasiment plus de couvercle ou alors fissurés, ce qui revient quasiment au même. -
Alors on continue, Jo, on fait chauffer de l’eau, qui fait de la vapeur, et fait tourner les turbines pour alimenter ton écran 107 plasma. Ca éclaire ton salon, de voir le nikkos présenter 2-3 inoubliables dont on se souviendra plus le nom dans un mois.
Il faut au moins créer du déchet à vie longue, du genre 10 000 ans pour cela,faut au moins ça , pas envie de réfléchir outre mesure ? sympa je t enquiquine pas au mox et son plutonium de 24000 ans), pour ne pas retourner dans la caverne. Image que toi et tes disciples aiment à propager. Sérieusement, vu la merde qu’on balance à la télé, l’indigence des conversations téléphoniques (ex : ce we j’aurai cru le sketch de kavannagh, je suis au rayon lait, ma chérie, mais, je trouve pas ton lait démaquillant...), ca vaut au moins qu’on emmerde 50 générations, non ? -
Bien sur, mon Jo, je parlai que déchéts, si il arrive une couille pendant les 10 000 ans, faudrait surtout pas me prendre pour responsable. Je me dédouane pour les 25 000 ans à venir, pas vrai Jo ? Elle est pas belle la terre, de loin, toute bleue ? Bon d’accord, y a plein de cafards qui courrent dessus, mais quoi, tout ça grâce au nuke, franchement, quand les futurs viendront, prendront 50 Sievert en une heure, pour voir nos tags, sur un mur, déchiffrer que« 200 € pour un séjour à Marrakech », ils se diront que pour protéger avec une telle malédiction un lieu, ça devait être ultra important
-
http://www.boursorama.com/pratique/actu/detail_actu_monde.phtml?num=d7fa32a1758b68369de92279df949e52
Les nouvelles du jour...
-
Le journal Nikkei parle de 5 sievert par heure dans l’enceinte du réacteur 1, et 10 sievert par heure dans la conduite d’aération principale qui relie le réacteur 1 au réacteur 2. Pas d’erreur de traduction donc.
L’article dit qu’un robot a été envoyé dans la salle de contrôle de l’aération au 2ème étage (car le niveau de radiation est trop élevé pour les humains) pour mesurer la radioactivité. Le robot a mesuré 5 sievert par heure, ce qui est le maximum que son détecteur peut mesurer (ロボットで計測できる上限の値) ; on ne connait donc pas le chiffre réel !-
Pas d’erreur sur les chiffres mentionnés, corroborés par d’autres articles ou sources : ici notamment...
-
Vous confondez, et Cabanel aussi, plusieurs choses.
je vous saurais gré de ne pas m’associer au « fou chantant »Nous sommes, je l’aurais assez souligné, dans un contexte de casserole sans couvercle. Si dans une telle casserole, il y a au fond, une lave auto calorifique et qu’on verse dessus de l’eau, elle va bouillr immédiatement à son contact, il y aura une énorme vapeur qui sortira de la casserole par le haut sans rien faire exploser. C’est cela qui se passe aujourd’hui dans les chantiers de Fuku où il n’y a quasiment plus de couvercleVotre raisonnement est sensé, quand vous dites, que si on arrose une masse de plusieurs tonnes qui chauffe en continu, et qui est à 3.000 °, le résultat va être un dégagement de vapeur en proportion des quantités d’eau apportées.Ce que vous ne dites pas, c’est que dans ce cas, il n’y a plus d’eau qui fuit dans les caves des réacteurs,car au vu des masses en jeu, les 100 tonnes d’eau par jour sont vaporisées instantanément.Mais vous partez d’hypothèses invérifiées :-on ne sait pas ce qu’est devenu le combustible endommagé,corium, boue , ?-où diable avez-vous vu d’importants dégagements de vapeur au dessus des réacteurs,en continu(on injecte de l’eau en continu) qui justifierait d’une absence de « couvercle » ?-et dans ce cas, si les réacteurs sont à l’air libre, comment les saturer en azote, opération qui est menée depuis quelques semaines ?Je vous signale que la t° du 3 commence elle aussi à diminuer,et que pour le 1 nous sommes sous les 100 °-
Les fuites à travers les brèches ?
Je n’en sais rien de leur volume
Contrairement à ce que vous avez l’air de penser, je les compte pour peu (mais au pif total) dans cette nécessité d’ajouter chaque jour dans les 500m3 d’eau
Dans une casserole fêlée, quand on verse sur un machin qui tourne entre 1000 et 3000° au fond, on a surtout de la vapeur et cette vapeur peut, contrairement à l’eau liquide, monter et sortir par le haut de la casserole ou quelque brèche haute.
Aucun de nous ne peut déterminer si de l’eau polluée sort sous forme liquide des brèches. Mais comme il a été question de vider les sous-sols inondés (surtout par le douchache à la bétonnière) et comme il semble que le personnel circule desormais dans ces sous-sols, on peut estimer qu’’il n’y a pas de nouvelles arrivées d’eau et qu’il n’y a donc pas trop d’eau liquide qui sort des casseroles
De toutes manières, refroidir une bouse de 5 M3 de matière radioactive autocalorique tournant entre 1000 et 3000° avec de l’eau à pression atmosphérique, ça conduit automatiquement à du bouillonnement, à de la production de vapeur.
Ces centaines de T d’eau injectées chaque jour partent donc bien en vapeur.
La question de la gueule que devrait avoir la production de 500 M3 d’eau sous forme vapeur reste entière et j’en ai déjà parlé ici.
Ce que je crois c’est que cette vapeur ne s’échappe pas que des cheminées. Vu le chantier c’est même une partie minime qui sort part les cheminées. Tout le reste de la vapeur sort des décombres et ne se verra sans doute mieux qu’en hiver.
Sans cette émission importante de vapeur radio active, il n’y aurait aucun intérêt à construire un bâchage. Cette bâche ne vise qu’un objectif, récupérer la vapeur sans doute en la condensant.
Saturation en azote
Vous semblez ne pas saisir de quoi il s’agit ou quel est son objectif
Il y a production avérée et encore possible d’hydrogène. Et s’il s’en produit, il peut se retrouver n’importe où dans ce foutoir. Alors il faut éviter la présence d’oxygène donc d’air dans tous les endroits où pourrait apparaître de l’hydrogène, pas seulement dans les cuves mais autour ; c’est donc dans bien des endroits et recoins qu’on insufle de l’azote
La proportion Oxygène / Hydrogène idéale pour que se produise une explosion est très ajustée. Il suffit de bousculer la proportion habituelle de l’oxygène dans l’air ambiant par injection d’azote pour que la proportion idéale n’apparaisse plus et qu’il n’y ait plus de risque d’explosion. -
Décidément vous êtes « dur »
on n’ajoute pas 500 m3 par jour, on injecte 500 m3 par jour.Tepco a suivi de près l’évolution des niveaux dans les soubassements.Et chaque jour ce niveau montait,car chaque jour on injectait 500 m3Après 150 jours, les calculs ont montré que c’est près de 150.000 m3 d’eau contaminée qui se trouve dans les soubassements et les réservoirs de stockage.Chaque jour rapprochait le moment où ces eaux auraient débordé.L’eau injectée se retrouve donc presqu’en intégralité dans les soubassements, d’où la course contre la montre pour mettre en fonction l’usine de retraitement,pour éviter un débordement. et utiliser l’eau retraitée pour injection, sans apport extérieur.Les émissions de vapeur continuent forcément,mais sont très limitées,rien à voire avec un panache résultant de la vaporisation instantanée d’eau sur une masse à 3000°Les pompes d’alimentation des condenseurs sont imposantes en effet,mais inutiles dans le cas présent.les réacteurs sont à l’arrêt.A Tchernobyl, le réacteur était à pleine puissance,quand il a explosé.Et l’on maintieent la t° des réacteurs(sous 100 ° pour le 1) avec quelques milliers de litres d’eau par jour.Pour ce qui est de l’azote,je vois mal comment saturer un réacteur ,ou un local quelconque, qui serait ouvert à tous vents,pour éliminer l’oxygène ?Pour ma part, on va en rester là, car j’en arrive à penser que vous ne voulez pas considérer une hypothèse où la situation serait en constante amélioration. -
"Pour ma part, on va en rester là, car j’en arrive à penser que vous ne voulez pas considérer une hypothèse où la situation serait en constante amélioration."
Vous êtes tellement dans le déni (ou bien payé) que ça en devient comique.
10 sieverts de mesurés, c’est cmb de fois plus que ce qu’on nous annonçait y a 3 mois ?
Fukushima pète des records, il va falloir concevoir de nouveaux instruments de mesures.
Mais rassurez-vous, on en parlera pas, ben oui Pastore a signé au PSG, donc c’est quand même plus important. -
Dur, moi ?
Disons que plus la conversation vire technique plus j’en suis (on ne peut pas conclure sur les sujets métaphysiques alors que c’est possible sur les sujets techniques)
J’aimerais beaucoup lire de bonnes nouvelles de Fuku
Peu importe la sémantique, Marco et moi, vous aussi sans doute, nous comprenons qu’il y a chaque jour à ajouter 500M3 d’eau neuve ;
Mais à part ça, aucun de nous trois ne sait vraiment ce qu’elle devient.
Déjà, aucun de nous ne sait à quel volume résiduel ou de base s’ajoutent ces 500 M3 d’appoint
Nous n’en savons rien mais il y a peut-être 200 000 M3 d’eau qui passent chaque jour dans le circuit (qui perdrait, on ne sait où ni pourquoi, 500 m3)
Si l’on tient compte des capacités de décontamination de l’usine, 1200 M3 par jour, on doit écarter l’hypothèse des 200 000 et rester à 1200 M3
Il y a dans l’ensemble du site de Fuku, au mieux des capacités de l’usine de décontamination, 1200 M3 d’eau qui passent sur les trois bouses oscillant entre 1000 et 3000 °
Et de ces 1200 M3, il en disparaît 500 qu’il faut donc refournir à neuf chaque jour.
En temps normal, un réacteur est refroidit (sous pression de 70 bars) par une eau qui tourne autour des 300 ° tout en restant liquide. et le débit de cette eau d’échange est de 5 M3/seconde (selon le lien que Marco a livré ci-dessus) soit 420 000 M3 par jour
En temps normal c’est 420 000 M3 d’eau par jour et par réacteur, avec des barres bien séparées, bien alignées où l’eau peut circuler avec un max d’échange
Et là, on dispose de 1200 M3 pour 3 bouses soit 400 par bouse
Ce qui fait 3 robinets de baignoire qui coulent sur chaque bouse.
Je vois très mal comment avec 3 robinets de baignoire, je vais pouvoir ramener une bouse de corium autoproductif de chaleur et qui tourne déjà à 1000 ou 3000° au fond d’une casserole ouverte, en gardant mon eau liquide.
Vu le volume ridiculement faible de l’amenée d’eau, cette eau s’évapore tout de suite et s’il y a éventuellement une partie de cette petite eau qui sort liquide de quelque brèche basse, la majeure partie de cette eau se vaporise et ne sort même pas par les cheminées mais de façon diffuse à travers les gravats. Disons qu’en été, juste au-dessus de la centrale, la vapeur serait transparente mais il suffirait de regarder bien plus haut dans le ciel pour y voir la formation de nuage de condensation.
Le chiffre des capacités de l’usine de décontamination sont si bas qu’il faut comprendre que l’eau vaporise énormément.
Et l’indication de 500 M3 « injectés par jour » signifie appoint de 500 M3 dans un circuit déjà ridicule de seulement 1200 M3
Et quand on ajoute à cela l’info selon laquelle Tepco voudrait bâcher et qu’il faut comprendre « pour récupérer les vapeurs en les condensant » on voit que l’hypothèse des 500 T presque entièrement vaporisées est bien plus évidente que celle des 500 T presque entièrement fuitées sous forme liquide dans les sous-sols -
je ne sais si vous le faites exprès, mais cela devient confus ?
reprenons :-les réacteurs sont à l’arrêt suite au séisme(l’arrêt d’urgence a bien fonctionné, comme dans toutes les centrales concernées)-les nucléides issus de la fission dégagent ,tant qu’ils sont actifs, de la chaleur,on estime 1% de la chaleur produite en activité.-après une phase de refroidissement par l’extérieur, on injecte de l’eau, de mer, puis de l’eau douce-ces eaux ruissellent et se retrouvent dans les soubassements des réacteurs.-on a injecté,en moyenne 500 tonnes d’eau dans les récacteurs chaque jour.-on s’est rapidement aperçu que cette eau percole à travers le réacteur,l’enceinte de confinement et augmente chaque jour le niveau d’eau dans les soubassements.-des calculs ont montré que, si l’on continue de la sorte, ces eaux vont déborder et aller rejoindre la mer toute proche.- on a donc dans l’urgence installé une usine de traitement, et de dessalinisation ,pour ne plus devoir ajouter d’eau extérieure,chose réussie, mais aussi , progressivement vider les soubassements,chose moins évidente.-on injecte donc pour le moment de l’eau recyclée,pour des volumes nettement en diminution,eau qui se retrouve à nouveau dans les soubassements et qui reprend le cycle.- les calculs montrent que la baisse de niveau dans les soubassements est en rapport avec les quantités d’eau retirées du circuit et stockées provisoirement dans des réservoirs prévus.Alors une fois pour toutes, il n’y a que des pertes d’eau minimes sous forme de vapeurs, il n’y a pas de nuage de vapeur au dessus de la centrale(hiver comme été un panache de vapeur est bien visible au dessus des tours de refroidissement des usines non ?) et les t° en baisse constante ne sont pas compatibles avec une masse de plusieurs tonnes de débris à 3000 °Maintenant si cela vous chagrine, le corium est déjà dans la nappe phréatique, -
Et le monde continue de dormir...
bercé par les « informations » sur une dette, outil d’asservissement.Et comme tel, il faut que l’enfumage continue...et il continue....
A quand le réveil ????Au fait, que disent nos politiques ????
Pas grand chose...Ah, me voilà rassurée !!-
Voilà encore une information.
http://www.youtube.com/watch?v=Tyt85_iDmmI&feature=player_embedded
-
Et une autre information...
http://www.youtube.com/watch?v=TUy2gVrzzUY&feature=related
Ils ne l’ont pas dit à la télévision ????
Ah, excusez-moi j’ai dû rêver, alors.-
Voilà « l’avenir » de la planète...
-
La situation au Japon en juillet
http://www.dailymotion.com/video/xjs5cw_alex-07-07-2011-fukushima-mensonge-nucleaire_news
Faites circuler svp, si vous connaissez encore le sens du mot « conscience ».
-
Quelle est la signification de VDM ? merci
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON