Je comptais justement en écrire un sur le même sujet, pour exiger précisément le
rétablissement de la première classe dans les RER et trains de banlieue parisiens. Car comme le dit l’auteur, les 1ères classes ont été « abolies » depuis une quinzaine d’années, compte tenu effectivement d’une certaine massification et d’un délabrement du corps social.
Ainsi je pestais l’autre jour de ne pouvoir, contre monnaie sonnante et trébuchante honnêtement gagné (eh oui tout se mérite), pouvoir voyager dans des conditions dignes.
Il est vrai que l’auteur n’a sans doute jamais voyagé dans la puanteur moite et confinée de la ligne B du RER entre Gare du Nord et Aulnay-sous-Bois !
Puanteur moite dans des wagons suintant la crasse, la bêtise, l’absence de savoir vivre de ceux qui les hantent du matin au soir. Pieds sur les sièges, tags, carreaux gravés, cannettes de bière roulant au gré du dévers entre les banquettes, je me demande même si ce ne sont pas au moins 3 classes qu’il faudrait rétablir.
Aussi, je ne vois pas au nom de quel principe « égalitaire » l’on m’interdit, moyennant une certaine somme de voyager dans des conditions dignes ? Pourquoi devrais-je rester au milieu de cet immondice, cette boue humaine, dans cette promiscuité à vomir, si je mérite mieux ?
Pourquoi, appartenant à une couche sociale supérieure (n’ayons pas peur des mots), expliquant justement mes revenus supérieurs (ce qui semble choquer l’auteur), une compagnie de chemin de fer ne pourrait pas me proposer un « produit » de meilleure qualité ?
Après tout il y a des hôtels 1* et des hôtels 4*, qui cela gène t-il ? (pardon d’être obtus, mais répondez, l’auteur)
Les stupides divagations caricaturales de l’auteur avec le méchant riche et son champagne et le gentil pauvre blanchi de toutes ses turpitudes, la vielle rengaine de 1789 ressortie du placard de la non-pensée, méritent à elles seules que l’on rappelle qu’il n’y a pas d’égalité. Que nous sommes différents, et qu’il existe un ordre naturel.
Et je ne vois pas au nom de quelle idéologie les meilleurs devraient se rabaisser au niveau des plus misérables.
L’auteur serait-il prêt à voyager dans le gigantesque fécalome ferroviaire francilien ?