C’est marrant de voir comment on retrouve sans cesse les même arguments.
Par décision axiomatique (et en écartant les chiffres génants), il a été
décidé que ce taux était en moyenne au XIXème siècle de 280 ppm à
rapprocher des 350 actuels. Il suffit de corréler mathématiquement
l’augmentation du taux avec la température, le tour est joué.
Non, ce n’est pas axiome mais par utilisation des carottes glaciaires. Quant aux chiffres « génants » ils n’ont pas été écartés sans raison mais parce que le taux de CO2 peut être variable d’un point à l’autre ou à divers moment de la journée, et qu’en conséquence certaines mesures ne sont simplement pas représentative de l’atmosphère.
Enfin, les équations qui ont été utilisées pour modéliser les
projections climatiques sont amplifiantes. En gros, on passe les
paramètres au carré au lieu d’une multiplication par 2 par exemple.
Un judicieux choix d’équations mathématiques, un mauvais choix de référentiel, et en avant pour le grand délire.
C’est tellement évident que vous n’avez aucune idée de la façon dont un modèle est fait.
Il n’empêche que tout le système solaire se réchauffe depuis 40 ans, le
phénomène est global, inquiétant, le réchauffement anthropique une
probable blague.Mais bien sûr..
Si le taux de CO² est fortement corrélé sur le long terme (400 000 ans)
avec les températures, l’augmentation des températures précède toujours
l’augmentation du CO², l’auteur a raison sur ce point.
Un grand classique, fondé sur une entourloupe simple : faire croire que l’effet du CO2 sur le climat est déduit de corrélations, alors que c’est la compréhension d’un processus physique qu’on l’établit. Dans le passé le CO2 est venu amplifier un réchauffement du à des paramètres astronomiques.