1) Il est du devoir des professionnels de santé de prévenir un sentiment de culpabilité qui n’apporte rien à personne.
2) De toute façon, l’attribution de l’autisme à des facteurs liées à l’attitude parentale ne repose sur aucune preuve, et va à l’encontre de ce que l’on sait.
le contexte troublé dans lequel s’effectue la recherche médicale dont les financements dépendent d’experts toujours plus ou moins directement liés à Big pharma
Jusqu’à preuve du contraire, il existe encore de la recherche publique, et donc des chercheurs indépendants ; Il est d’ailleurs d’usage en médecine de publier ses éventuels conflits d’intérêts pour les chercheurs.. Au delà, l’industrie pharmaceutique est touchée aujourd’hui encore par des scandales sanitaires, Elle ne peut donc se permettre de manipuler toutes les données comme vous la soupçonnez
la toute simple logique, rationnelle et scientifique qui veut que l’absence de preuve (d’un lien) ne vaut pas preuve de l’absence (de lien).
Ben non, la logique scientifique, c’est exactement le contraire. S’il n’y a pas plus de preuve de l’existence d’un lien entre les vaccins et l’autisme qu’entre l’autisme et, en tre autres exemples la consommation de pomme de terre, l’exposition au soleil, l’allaitement maternel, la télévision, l’usage de réveil matins bruyants il n’y a pas plus de raison d’accepter ce lien que ceux que j’ai proposé. Ce qui est affirmé sans preuve peut être rejeté sans preuve disait Euclide...
« Le drame de la position ultralibérale dans les autres domaines », vous dites...
Je suis désolé de vous dire cela crûment, mais vous vous faites manipuler si vous pensez cela. La question de savoir si l’autisme est lié à un problème de développement neurologique ou s’il est causé par des causes psychologiques, n’est pas une question politique. C’est une question susceptible d’être tranchée par des moyens scientifiques, comme est susceptible de l’être également la question de savoir si les méthodes éducatives sont meilleures ou pas que les soins d’inspiration psychanalytique.
Les freudo-lacaniens ont tendance à politiser ces questions ; il me semble que c’est assez révélateur d’une chose : ils savent qu’ils ne tiennent pas la route scientifiquement, alors ils noient le poisson en parlant d’autre chose.
Quant aux alternatives à la « position anglo-saxonne », cela fait presque pleurer lorsqu’on sat que beaucoup de gens se voient proposer ces seules alternatives...