Je n’ai jamais aimé ce type (! !), même avant sa minable tentative de manipulation de NS à la Conférence Web3. Quand à son ralliement au susdit NS, elle est parfaitement logique, dans la droite ligne de l’extrême libéralisme qu’il affiche partout et dont il se fait le chantre zélé. On aime ou on aime pas. On comprendra que je ne l’aime pas, je le redis et cela ne me pose aucun problème, aucune mauvaise conscience sinon un énervement devant tant de cynisme.
Quand à faire de LLM le gourou du Web2, il faudrait quand même raison garder et prendre en compte que personne ne l’a attendu sur ce terrain. Toutes sortes de projets de Web2 ont existé avant son auto proclamation de grand enfonceur de portes ouvertes et qu’il dénature le concept par sa mercantilisation forcenée, à l’américaine (tiens, ça me rappelle quelqu’un...). Alors, évidemment, la cohorte de bobos en mal de père et d’idées se sont jetés sur lui et l’ont porté aux nues.
Elle est bien malmenée cette idée, ancienne il est vrai et, probablement pas assez rentable, que le web appartient à tout le monde et surtout à ceux qui veulent partager des choses gratuitement. Certains avaient bien prédit que les requins du capitalisme se jetteraient avidement sur cette mane inespérée et on tenté (réussi ?) leur coup en exploitant au maximum la naïveté et la bonne volonté des internautes et en la nommant cyniquement : Web 3.
Car qu’est ce que c’est que ce Web2, renommé Web3 pour la cause ? A l’origine, c’est la possibilité de rendre parfaitement interactif l’internet. Quelqu’un propose quelque chose et les gens qui en prennent connaissance lui répondent. Et ainsi se développe un échange extraordinaire entre les participants. Qu’est venu faire LLM et ses acolytes là dedans ? Rentabiliser l’affaire : non seulement ils faut payer pour participer, mais, en plus, on peut se servir de cette participation pour ses propres intérêts économiques. C’est fort ! C’est très fort ! Et ainsi, on a une armée de... comment dire... naïfs qui apportent gratuitement sur un plateau leurs contributions. Il n’y a qu’à lire, par exemple, les conditions d’utilisation de Yahoo pour comprendre...
Pour terminer, je trouve assez étonnant qu’AgoraVox, qui est sensé appliquer ces idées généreuses de participation à la connaissance commune, cherche l’approbation, que dis-je, la bénédiction de ce requin du libéralisme qu’est LLM pour son projet.
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