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Commentaire de sto

sur L'avenir de l'énergie nucléaire


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sto sto 8 août 2011 23:04

"Le traitement du sodium constitue une phase très délicate. Rappelons qu’à l’état liquide le sodium est un produit extrêmement dangereux : il explose au contact de l’eau et s’enflamme au contact de l’air. Au total il y a 5.500 tonnes de ce produit à neutraliser : les 4.000 tonnes (radioactifs) du circuit primaire (cuve) et les 1.500 tonnes du circuit secondaire des échangeurs de chaleur.
 Ce sodium sera d’abord vidangé, c’est-à-dire acheminé liquide et donc potentiellement très dangereux, par pompage et via des tuyaux « sécurisés », de ses lieux de stockage actuels- cuve principale (4.000 T.) et réservoirs isolés annexes (1.500 T.) - vers l’installation de traitement du sodium (TNA) qui est actuellement en construction dans ce qui était la salle des machines.
 Dans un second temps, ce même sodium sera traité en vue de sa transformation en soude. Il le sera, grâce à un procédé développé par le CEA. Procédé qui aurait été validé industriellement sur le site de Cadarache en 1993 et qui, par ailleurs, serait actuellement utilisé sur le site de la centrale surgénératrice de Dounreay en Écosse. Deux lignes de traitement permettront de traiter au total 5 tonnes de sodium par jour, soit 1825 tonnes par an. Incorporée à du béton comme eau de gâchage, la soude radioactive se retrouvera fixée et confinée sous la forme de blocs de béton. Les 5500 tonnes de sodium à traiter engendreront 24.000 m3 de soude et au final 36700 m3 de béton soit 70.000 tonnes.
 Afin de laisser s’apaiser la radioactivité de ces blocs et pour permettre également un étalement dans le temps des navettes des nombreux camions chargés  de l’évacuation sur un autre site des autres déchets (radioactifs : 25.000T. et autres : 423.000 T.) issus de la déconstruction, il est prévus dans un premier stade l’entreposage sur place et sur, environ, 5.000 m2, de ces blocs. 
 On ne sait rien, pour l’instant, du lieu de stockage définitif de ces différents déchets à risques générés par cette déconstruction. Ce que l’on sait c’est que leur acheminent vers deux sites à définir par l’ANDRA, est prévu, au rythme de 20 à 25 transports quotidiens, entre 2008 et 2018, passant à 25-30 au-delà et jusqu’en 2026. Ce qui se traduira par une croissance du trafic routier des routes avoisinantes, la D19 et la N75 notamment, de l’ordre de 9%..."

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_super-phenix.html


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