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Accueil du site > Actualités > Environnement > L’avenir de l’énergie nucléaire

L’avenir de l’énergie nucléaire

S'il fallait caractériser les énergies que nous utilisons pour produire de l'électricité, on peut dire que le nucléaire est la plus récente et la plus sophistiquée des sources d'énergies que l'on peut qualifier d'"anciennes énergies". Celles-ci se caractérisent par trois aspects :

-il s'agit de centrales, d'usines compactes produisant une grande quantité d'électricité sur une petite surface. L'électricité est diffusée de manière centralisée sur l'ensemble du réseau.

-ces centrales dégagent de la pollution, pollution instantanée de l'air dans le cas des centrales thermiques ayant des conséquences immédiates sur l'atmosphère, pollution à long terme par la radioactivité pour les centrales nucléaires.

-ces centrales nécessitent un combustible qui est, par définition, limité en ressources.

 

Pour le cas spécifique du nucléaire, notons quelques particularités :

-les centrales compactes, fonctionnant à l'énergie atomique, sont d'une très grande puissance

-la pollution à long terme nécessite une organisation particulièrement rigoureuse pour gérer le risque, le confiner, prévenir les fuites et accidents, gérer les déchets à très long terme, assumer les éventuels accidents aux conséquences catastrophiques et coûteuses. Le coût de ces protections est très important et surtout difficile à contingenter à cause du risque d'accident et de l'avenir des déchets. Le coût apparent du nucléaire n'est pas le coût final pour l'Humanité, impossible à quantifier.

-le combustible, l'uranium, est limité et devrait, d'après la plupart des estimations, disparaître d'ici la fin du siècle. Il va devenir rare et cher au fur à et mesure que les pays vont s'équiper en centrale nucléaire. Sans compter le coût géopolitique, comme le démontre les tensions autour du Mali, un des pays producteur.

 

Prenons le problème sous l'angle du coût. Les pro-nucléaire défendent les centrales en expliquant que le coût du kilowatt installé est beaucoup plus faible que celui des éoliennes.

Mais ils ne parlent que de l'installation des centrales nucléaires, ils oublient tous les frais induits qui vont apparaître au fil du temps, ils sont de quatre ordres :

- le renforcement de la sécurité de ses centrales, après Fukushima, il est inévitable, mais pour quelle dépense ?

- la sécurisation du stockage des déchets  : A combien va revenir l'ensemble de la filière de retraitement et de stockage. Comment quantifier un coût à venir qui va s'étaler sur des siècles ?

-le démantèlement des vieilles centrales va coûter très cher : son coût serait de 100 à 200 milliards pour l'ensemble des centrales françaises !

-les nouvelles centrales vont coûter de plus en plus chers : l'EPR de Flamanville a ainsi été évalué à 3 milliards puis à été révalué à 4 et enfin à 5 milliards ! 

 

Mais si on veut être complet, il faut tenir compte du coût prévisionnel d'un accident nucléaire majeur type Fukushima ou Tchernobyl.

Or, en matière d'accident nucléaire : la facture, morale et financière, sera lourde, très lourde.

Si Tchernobyl s'est traduit par des milliers de kilomètres carrés stériles et des cancers en quantité difficiles à chiffrer, la reconnaissance des responsabilités, les dédommagements se font attendre. Il en sera tout autrement à Fukushima.

Il faudra probablement, dans la décennie à venir, payer des indemnités aux propriétaires japonais délogés de la région, offrir des contreparties aux pêcheurs lésés, rembourser les irradiés, examiner toutes les responsabilités dans les cancers des personnes exposées, payer de lourdes indemnités aux "liquidateurs" et à leurs familles, sans parler de la dépollution du site au coût faramineux. 

 

Ces coûts additionnés n'ont, pour l'instant, pas été payé ni par le consommateur d'électricité, ni par le contribuable. Ce sera aux jeunes générations de débourser l'argent nécessaire dans les décennies à venir.

 

Pour toutes ces raisons, le Nucléaire n'est pas l'énergie de l'avenir. Les premières centrales ont été construite à la fin des années 70, elles arrivent en fin de vie. Les décideurs doivent donc sortir franchement et rapidement du nucléaire. Si ils hésitent ou cherchent le compromis, ils vont engager leur pays dans la construction de nouvelles centrales coûteuses et compromettre l'indispensable transition.

L'énergie nucléaire est une énergie dépassée comme toutes les autres énergies conçues autour de combustibles fossiles. Dans le cas des hydrocarbures, le problème provient de la pollution de l'air aux conséquences incalculables pour l'Humanité. Pour l'énergie nucléaire, nous sommes incapables de savoir combien va nous coûter le confinement de sa dangereuse et multiforme pollution radioactive. 

 

 En savoir plus : Pourquoi les centrales nucléaires sont inadaptées à la démocratie ?


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79 réactions à cet article    


  • joletaxi 8 août 2011 11:09

    Flute 

    Là on est moins d’accord.

    Tous les arguments ,toujours les mêmes ne résistent pas à l’analyse.

    Le coût de fonctionnement par exemple qui devrait augmenter en rapport des mesures de renforcement de la sécurité.
    C’est ignorer que depuis le départ, sans arrêt, de par le retour d’expérience de toute la filière, on améliore, on perfectionne,on sécurise.
    Donc ,on dépense en permanence des sommes appréciables dans ce domaine.
    Certes, on va sans doute dépenser un peu plus, ce qui restera marginal par rapport à l’énorme quantité d’énergie produite,du fait de l’hystérie entretenue par certaines mouvances qui exploitent sans vergogne l’événement Fuku.

    Le démantèlement va coûter cher.
    Outre qu’il est provisionné,sans doute insuffisamment ,il va s’étaler dans le temps.
    D’un autre côté, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.On a bénéficié d’un prix du kw incomparablement peu élevé par rapport aux autres pays,ce qui quelque part a enrichi tout le monde,les industries par une meilleure compétitivité,les particuliers qui ont pu consacrer ces économies à d’autres postes.
    Que la communauté soit sollicitée pour faire face au démantèlement n’aurait rien d’exceptionnel dans l’industrie.
    Que je sache, il n’y a pas d’esclandre quand on réhabilite le site d’une acièrie abandonnée, ou d’un charbonnage, les exemples sont multiples.
    En californie par exemple, des fermes éoliennes sont à l’abandon, les sociétés ont disparu, et si on réhabilite un jour la région ce sera à charge de la communauté.
    Faudra-t-il que toute activité provisionne sa disparition ?

    Concernant les déchets.
    C’est un faux problème.Les quantités sont marginales, et parfaitement gérables ,si on en a la volonté.
    Par contre si comme aux USA, on dépense quelques milliards dans un site pour l’abandonner ensuite à cause des pressions de groupes écolos, on en sortira jamais.
    Et l’argument de la gestion de milliers d’années est ridicule, personne ne sait à quoi ressemblera notre monde dans 100 ans, et on sera peut-être très content d’aller les déterrer ces déchets.

    Concernant le risque.
    Une fois pour toutes, Tchernobyl est une catastrophe soviétique avant d’être nucléaire.
    Si vous voulez faire l’inventaire des zones polluées, inhabitables, saccagées par ce régime, en dehors du nucléaire c’est hallucinant .
    Et que je sache l’accident de 3M a été bien géré,la société exploitante n’a même pas fait faillite dans un pays « libéral » où des armées d’avocats sont toujours prêtes à saisir n’importe quel prétexte.
    Au vu de ce qui se passe au japon, on peut espérer qu’il en sera de même.
    Concernant les problèmes sanitaires liés aux irradiations, un petit coup de google sur tubiana,irradiations, devrait relativiser nos certitudes sur ce sujet ?Et il n’y a pas de liquidateurs à Fuku,car les travailleurs sur site sont très suivis, quelques accidents étant inévitables.

    Enfin,à part le fossile, qu’avons-nous comme énergie de substitution ?
    Rien
    L’Allemagne met en chantier des dizaines de centrales flamme, et aucune autre énergie n’est capable d’assurer le « baselaod » d’un réseau.
    C’est regrettable,mais c’est la réalité.
    Alors avant de fermer nos centrales, il faudrait au moins avoir une réflexion sur ce sujet, et pas de vagues chimères, comme les économies, le réseau intelligent, le stockage, etc, qui ne sont que professions de foi, mais qui ne résistent pas à une analyse objective.


    • henri_jac 8 août 2011 12:08

      A Joletaxi


      Bonjour

      Je suis d’accord, il n’y a de problème avec le nucléaire. Juste une question de bilan.
      Si le risque zéro existe, merci de fournir les justificatifs.
      Si le risque zéro n’existe pas, merci d’intégrer le coût d’une catastrophe nucléaire dans le prix du kW nucléaire.
      Puis on fait les totaux.

      Henri Jac

    • mortelune mortelune 8 août 2011 12:31

      @Joletaxi > vous négligez fortement les conséquences des accidents. Hors vision économique la votre est irresponsable et si elle reflète votre mode de vie en général sachez monsieur que je ne tiens en aucun cas à subir votre existence sous quelques formes que ce soit. Apprenez monsieur qu’il est possible de vivre sur cette planète sans devoir ’emmerder’ les autres et encore moins les générations futures.

      J’imagine une catastrophe nucléaire qui viendrait contaminer nos vignes et rien que cela me fait vomir...

    • SergeL SergeL 8 août 2011 12:38

      Le démantèlement va coûter cher.

      Estimation : UK 2006 (gouvernement Blair) 103 Milliards € pour 36 réacteurs.

      Provision France 2003 (Cour des Comptes) 2,3 Milliards € pour 58 réacteurs.

      En 2012 pour la France on peut estimer le besoin pour démanteler au mini 200 Milliards €  fourchette basse.

      Vous oubliez le cout humain : les liquidateurs (la viande nucléaire) : combien de 100 de milliers d’ hommes sacrifiés ?


    • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:05

      Il est récurrent d’entendre qu’il faut d’abord que des régimes deviennent « démocratiques » avant de leur apprendre à se servir du nucléaire.

      Ce raisonnement va à l’encontre de ce que tout parent responsable sait dès qu’il a un enfant : la responsabilité est inhérente à la découverte du risque.

      C’est en formant un peuple à devenir ingénieur, en faisant découvrir dans les écoles ce qu’est une culture de la découverte et de la responsabilité, qu’on forge, qu’on construit en permanence une démocratie.


    • Eloi Eloi 8 août 2011 20:11

      @ SergeL

      >>« Provision France 2003 (Cour des Comptes) 2,3 Milliards € pour 58 réacteurs. »

      Vous citez le rapport de la Cour des Comptes. J’y lis :
      http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPT/RapportRadioactifsnucleaire.pdf (p.168)
      « Les provisions d’EDF, qui sont de loin les plus importantes et les plus complexes, figuraient pour 26,8 MdVA dans les comptes consolidés 2003, qui incluent les provisions concernant la filiale allemande EnBW. Les travaux de la Cour n »ont porté que sur les provisions de la société-mère, qui s’établissaient dans les comptes individuels à 24,8 Md’VA, soit 48 MdVB.« 

      Là-dedans, la moitié est pour le démantèlement.

      >> »En 2012 pour la France on peut estimer le besoin pour démanteler au mini 200 Milliards € fourchette basse."

      Quelques éléments pour justifier cela ?


    • Eloi Eloi 8 août 2011 20:17

      @ Joletaxi

      Ca devient effectivement suffisamment lassant qu’on se demande si ce n’est pas un robot qui rédige tous ces articles. Cela ressemble à une stratégie marketing reposant sur l’hypothèse que la répétition crée la vérité !

      Eh ! Les antinuke ! Un peu de pensée individuelle ! Un peu de nouveau !


    • Eloi Eloi 8 août 2011 20:41

      @ L’auteur

      Concernant une « assurance » contre les coûts d’une catastrophe, un petit calcul

      Hypothèses :

      Tchernobyl : 400-450 G€.

      http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/heritage-sovietique/tchernobyl.shtml

      * Fukushima : 71-250 G$ (54 G$ de rachat de terres, 8 G$ de compensations, 9-188 G$ de nettoyage ; je souhaiterai bien avoir le détail de leur estimation à 188 G$ de nettoyage cf TMI, passons).

      http://www3.nhk.or.jp/daily/english/31_24.html

      *  TMI : 3 G€, pour faire rond.

      http://www.tmia.com/corp.historyTMI

       Total : 473-703 G$

       Energie totale produite par énergie nucléaire depuis 1980 (TMI c’est avant, mais passons) :

      http://www.eia.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm

      Energie produite : env. 60000 TWh (1980-2009)

       “Coût assurance” : entre 8 et 12 €/MWh.

      Ce n’est pas ca qui renversera la donne énergétique. De plus, cela favorisera les technologies nouvelles (mais coûteuses) comme l’EPR qui avec sa double enceinte permettra de ne pas évacuer sur le long terme les populations ; évacuation qui constitue l’essentiel des coûts dans le cas des réacteurs occidentaux : cf Fukushima


    • Gabriel Gabriel 8 août 2011 11:17

      L’avenir du nucléaire, demandez le aux Ukrainiens et aux japonais, il est dans nos tombes à venir !


      • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 14:36

        L’Ukraine va construire de nouvelles centrales nucléaires après avoir exploiter encore 20 ans après l’accident Tcherno.

        Le japon estime a des dizaines d’années le temps pour avoir fini de gérer Fukushima.

        Criser pour le plaisir.


      • snake 8 août 2011 11:27

        Oui mais la fusion nucléaire peut, si on arrive à la faire fonctionner, devenir l’énergie idéale. 


        Elle ne pollue pas et les déchets radioactifs sont peu nombreux et peu radioactifs (sur une courte durée en plus). 

        Mais on y est pas encore...
        Sans cette énergie, il me semble que le 21ème siècle sera le sommet technologique de l’humanité.

        • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:07

          Non, simplement la continuité de l’aventure humaine.


        • SergeL SergeL 8 août 2011 11:37

          Que la communauté soit sollicitée pour faire face au démantèlement n’aurait rien d’exceptionnel dans l’industrie.

          Apologie de l’ assistanat : Privatiser les profits,collectiviser les pertes.


          • SergeL SergeL 8 août 2011 11:42

            Tous les arguments ,toujours les mêmes ne résistent pas à l’analyse.

            A figurer en conclusion de votre message.


            • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 14:38

              Comme l’argument du manque d’uranium que vous osez employer alors que la technologie permet déjà d’utiliser U235 soit la multiplication par 1000 des stocks ?

              Et je parle même pas du thorium que vous passez sous silence au grand bonheur des militaires.


            • SergeL SergeL 8 août 2011 14:55

              @rastapopulo

              L’ Industrie du nucléaire consomme beaucoup de moyens financiers  :

              (voir pour la construction des EPR 12 Milliards € pour 0 KW produit)

              avec la crise qui se profile, la fin du Nucléaire arrivera avant l’ épuisement de l’uranium.


            • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:09

              @ SergeL

              Rastapopoulo parle de possiblités physiques sous la forme de progrès scientifiques et technologiques.

              Vous y opposez un argument financier : ça n’a aucun sens.


            • SergeL SergeL 8 août 2011 15:28

              @Roosevelt_vs_Keynes

              Le thème de l’intervention : L’avenir de l’énergie nucléaire

              Au contraire c’ est l’ essence même du débat : sans finance point d’ avenir .


            • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:34

              Ok, alors soyons cohérents :

              Si on met en banqueroute organisée les spéculateurs avec un Glass-Steagall Global, le terrain est assaini pour l’émission de crédit productif public pour financer des énergies occupant le moins d’espace au sol pour la meilleure densité de flux et sans déchets : la fusion thermonucléaire par laser.


            • SergeL SergeL 8 août 2011 15:50

              @Roosevelt_vs_Keynes

              Small is beautiful

              Restons réaliste : la fusion est prévue aprés 2080 .


            • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:58

              « Small is beautiful »... si vous saviez d’où provient ce dicton et ce qu’il implique dans l’esprit de ceux qui l’ont pensé pour les boomers de 68...


            • SergeL SergeL 8 août 2011 16:09

              @Roosevelt_vs_Keynes

              Votre lien c’est de la propagande millénariste.

              L’Écologie Politique c’est l’ Avenir , au contraire de l’Obscurantisme.


            • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 16:28

              "Votre lien c’est de la propagande millénariste.

              L’Écologie Politique c’est l’ Avenir , au contraire de l’Obscurantisme.« 

              On utilise en général les procès d’intention quand on n’a rien à opposer. Mais je ne me contenterai pas d’une boutade, car l’enjeu est bien trop grave.

              Pour ceux qui sont sérieux et qui n’ont pas froid aux yeux, ci-dessous, la version officielle et politiquement correcte - en date du 17 juillet 2011 - de ce qu’annonçait le dossier de Solidarité & Progrès ce 2 novembre 2007, alors que personne ne parlait de crise.

               »[...] Les marchés sont partout, au contraire, en train d’imposer leurs lois ; et les peuples ne vivent de la démocratie que l’illusion et les apparences. [...] Aussi, les élections à venir n’auront pas beaucoup d’influence sur l’avenir des électeurs. [...] La démocratie n’aura alors été qu’une façon d’organiser la transition entre deux formes de dictature : de celle des princes à celle des marchés." Lord Jacques Attali.


            • SergeL SergeL 8 août 2011 16:41

              @Roosevelt_vs_Keynes

               quand on n’a rien à opposer

              en effet on botte en touche.

               


            • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 19:13

              Comprend pas trop en quoi c’est du millénarisme de dénoncer du millénarisme !

              Le texte de Karel Vereycken dénonce les idées d’un règne à venir d’une caste qui veut éliminer l’ordre établi pour rendre la démocratie impuissante à la taille d’une région.

              Et puis l’écologie politique n’a rien de nouveau. Le malthusianisme date des premiers questionnements sur le partage du développement. Faudrait déjà combattre le vieux démon de l’inégalité « naturelle » pour prétendre apporter quelque chose de nouveau.

              PS Je suis personnellement pour le bio (et 0 rejet dans les cours d’eau) mais ça passe par l’élévation du niveau de vie pour se payer ce luxe et pas par la dictature énergétique (qui en plus se base sur l’énergie la plus polluante, le charbon, pour chauffer les baignoires de quartz du silicium des cellules et pour l’acier des pales).


            • Pyrathome Pyrathome 8 août 2011 12:13

              L’avenir de l’énergie nucléaire ?
              Il n’en a pas, mais nos enfants vont avoir un avenir « radieux », comme ils disaient dans la pub ....


              • Colbert 8 août 2011 12:22


                Cher auteur,

                « ces centrales nécessitent un combustible qui est, par définition, limité en ressources »

                Avez vous trouvé le mouvement perpétuel ? Vous semblez attiré par les énergies renouvelables à cause de l’adjectif marketing renouvelables. Malheureusement la seule chose qui est renouvelable est cet adjectif publicitaire. On peut aussi dire énergie douce quand il s’agit de plaire comme une marque de lessive. Cela n’enlève rien à la réalité du besoin en matière première et en énergie nécéssaire à la fabrication et la maintenance.

                Mais allons plus loin. Le nucléaire est, à ce jour, l’énergie qui permet d’atteindre la plus grande densité de flux énergétique. De ce point de vue c’est la seule technologie connue et relativement maitrisée qui est un progrès par rapport aux énergies fossiles. Les énergies renouvelables sont un leurre qui se traduira par quelques milliards de mort à cause du recul technologique qui en résultera.

                En réalité ce débat est hautement politique. Les associations comme le WWF qui luttent pour la dépopulation de la planète martèlent des slogans à nos citoyens et nos politiciens. La pensée unique finie par être relayée dans ce genre d’article.


                • Ferdinand_Pecora 8 août 2011 15:15

                  "Vous semblez attiré par les énergies renouvelables à cause de l’adjectif marketing renouvelables. Malheureusement la seule chose qui est renouvelable est cet adjectif publicitaire« 

                  Qu’entendez-vous par là ? Je ne comprends pas du tout votre raisonnement...

                   »Les énergies renouvelables sont un leurre qui se traduira par quelques milliards de mort à cause du recul technologique qui en résultera."

                  Même question...


                • Colbert 8 août 2011 17:50

                  Cher monsieur le juge Pécora

                  Vous me demandez d’expliciter pourquoi je qualifie d’adjectif marketing le terme renouvelable.

                  Tout d’abord éclaircissons le but de cet article. L’auteur de l’article veut nous amener à classer les énergies utilisant un combustible (comme le nucléaire) dans la catégorie « ancienne énergie » (c’est marrant d’ailleurs les moulins à vent existait bien avant le nucléaire). C’est ce que dit l’introduction.

                  Plus exactement, toujours selon l’auteur, pour classer une énergie dans la catégorie « ancienne énergie » il y a trois critères (arbitraire selon moi) :
                  - centralisation
                  - pollution
                  - combustible

                  Ce n’est pas explicite mais l’auteur suggère que les énergies dites renouvelables n’obéissent pas à ces trois critères. Cependant si on n’y regarde de plus près, les énergies renouvelables ne sont pas si renouvelables que cela et peuvent aussi répondre à ces trois critères. En effet pour produire une éolienne ou un panneau solaire il faut des usines de production centralisés qui vont rejetter de la pollution (selon les critère écolos) et qui ont besoin d’un combustible et des matières premières. Ces critères sont donc un faux débat.

                  Les énergies ne sont renouvelables que si elles permettent d’exploiter des principes physiques nouveaux. Toute stagnation à un niveau technologique donné (et donc des principes physiques donnés) est vouée à l’épuisement des ressources (et des hommes si l’énergie en question ne permet pas de fournir beaucoup de travail en retour du travail donné). Les marges de progression des énergies renouvelables sont faibles à cause d’un principe physique avec une faible densité de flux énergétique. Les principes et la densité densité de flux énergétique, sur lesquels ces énergies reposent, n’évolueront guère (300 W/m² environ pour le solaire). Le nucléaire et en particulier la fusion, vu comme un principe nouveaux qui reste à explorer et qui permettra d’aller vers d’autres forme d’énergie encore plus dense, devient alors l’énergie la plus renouvelable qui s’offre à nous.



                • Colbert 8 août 2011 18:06

                  Vous me demandez aussi pourquoi les énergies renouvelables sont un leurre qui conduira à la mort de milliards de personnes. C’est un leurre qu’utilisent les oligarques qui veulent réduire la population mondiale. Au lieu de dire aux gens : « vous n’avez pas le droit de vous développez », ils peuvent dire « voici des énergies douces qui sont sans danger ». Mais le résultat sera presque identique puisque il sera difficile de maintenir une économie physique pour 7 milliards d’habitants avec des énergies qui n’offrent qu’une très faible densité de flux énergétique.


                • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 19:21

                  C’est ironique d’appeler renouvelable ce qui demande un emploie massif de charbon pour le silicium pure et les pâles d’acier.

                  Mais loin des yeux, loin du cœur. Si c’est en amont, c’est que ça n’existe pas ! = hop le label « renouvelable »

                  J’entend parfois parler de possibles avancés pour les cellules tout en ricanant des projets pour améliorer le nucléaire.

                  C’est pas la logique qui étouffe certain.


                • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 19:21

                  C’est ironique d’appeler renouvelable ce qui demande un emploie massif de charbon pour le silicium pure et les pâles d’acier.

                  Mais loin des yeux, loin du cœur. Si c’est en amont, c’est que ça n’existe pas ! = hop le label « renouvelable »

                  J’entend parfois parler de possibles avancés pour les cellules tout en ricanant des projets pour améliorer le nucléaire.

                  C’est pas la logique qui étouffe certains.


                • SergeL SergeL 8 août 2011 19:46

                  @rastapopulo & Colbert

                  Energie renouvelable : l’ énergie Solaire pour 8 Milliards d’ années.

                  La machine à vapeur du nucléaire (fission ou fusion) ne peut rivaliser avec le renouvelable Solaire (+ 100 Millions GigaW continu).

                  Quant aux capteurs, eoliennes ... le rendement est profitable par rapport aux usines megalos du nucléaire.


                • Colbert 8 août 2011 20:00

                  Merci M. Rastapopoulos d’avoir souligné que pour fabriquer des panneaux solaires et des éoliennes on utilise du charbon. L’industrie qui produit du silicium assez pur pour faire des capteurs solaires procèdent avec des méthodes identiques à celles utilisées dans la sidérurgie.


                • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 20:05

                  « le rendement est profitable »

                  Avoir un avis à la grosse louche n’apporte rien. C’est un choix personnel.

                  Le choix au niveau polluant est d’ailleurs :

                  - soit le nucléaire avec radioactivité confiné et possibilité de les retraiter dans moins de 20 ans (déjà possible mais en petite quantité seulement).
                  - soit le charbon en quantité énorme (pour fabriquer les cellules et les pâles + doubler les réseaux) qui va larguer directement dans l’air mercure, radioactivité, suie, ect.

                  Parce qu’à la base, rien n’empêchait d’être beaucoup plus sélectif dans les pseudo-renouvelable et d’arriver à uniquement tresser les louanges des chauffes eau-solaire.
                   
                  PS : j’attend aussi les résultats intéressant des centrales solaire à vapeur mais comme c’est à vapeur, c’est donc nul. C’est bien ça le critère ? héhé


                • SergeL SergeL 8 août 2011 20:23

                  @rastapopulo & Colbert

                  Energie renouvelable : l’ énergie Solaire pour 8 Milliards d’ années.

                  La machine à vapeur du nucléaire (fission ou fusion) ne peut rivaliser avec le renouvelable Solaire (+ 100 Millions GigaW continu).

                  Quant aux capteurs, eoliennes ... le rendement est profitable par rapport aux usines megalos du nucléaire.

                  EPR 12 Milliards € (Finlande et France = 2 Centrales) donc à la louche combien de matériels qui utilise le soleil ...

                  Par contre éviter la mauvaise foi.

                   


                • Eloi Eloi 8 août 2011 20:47

                  @ Colbert

                  sans compter que nos « industries du renouvelable occidentales » vont bien tirer la gueule quand la Chine va mettre à exécution ses quotas sur les terres rares.

                  Lanthanides dont d’ailleurs l’extraction produit des déchets radioactifs puisque leur minerai (monazite par exemple), pour beaucoup, est le même que le minerai du thorium. Et comptons donc sur la Chine pour s’assurer que ce thorium est confiné correctement.

                  Le peak terre rare avant le peak uranium ou le peak pétrole ?


                • Eloi Eloi 8 août 2011 20:58

                  @ SergeL

                  Il y a aussi les deux réacteurs de Taïshan, en Chine, en cours de construction


                • SergeL SergeL 8 août 2011 21:32

                  @eloi

                  Difficile de commenter sans information fiable provenant de pays à la situation politique ambiguë...


                • Eloi Eloi 8 août 2011 21:59

                  @ SergeL

                  Ca ne vous empêche pas d’essayer, non ?



                • Eloi Eloi 8 août 2011 22:19

                  A l’évidence vous ne m’apporterez rien

                  Bonne soirée, SergeL


                • rastapopulo rastapopulo 10 août 2011 13:42

                  Combien de charbon nécessaire pour capter vos milliards de Watts en comparaison avec le nucléaire ?

                  Et après vous osez encore utiliser le mot renouvelable ???

                  C’est vous qui voyez.


                • Gargantua 8 août 2011 12:23

                  Le glas de l’énergie nucléaire à sonnées avec Fukushima, il faut soit être aveugle où sourd pour ne pas comprendre.


                  • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 14:39

                    parce que vous vous acceptez le débat contradictoire sans doute ?


                  • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:19

                    « Le glas de l’énergie nucléaire à sonnées avec Fukushima, il faut soit être aveugle où sourd pour ne pas comprendre. »

                    A Fukushima, la centrale nucléaire a résisté au tremblement de Terre, mais pas au tsunami.

                    Or, non seulement on sait prévenir les tremblements de Terre, mais on sait faire du nucléaire dans des centrales beaucoup plus petites (HTR) que les saloperies d’Areva, mais aujourd’hui impossibles à construire pour cause de monopole d’une oligarchie financière qui veut tout sauf permettre à l’humanité d’utiliser le meilleur des technologies qu’elle maîtrise.

                    Le problème n’est donc en aucun cas les nucléaires (fission ou fusion), mais le pouvoir oligarchique... qu’on peut détruire à la racine par la procédure Glass-Steagall.


                  • SergeL SergeL 8 août 2011 15:33

                    @Roosevelt_vs_Keynes

                        monopole d’une oligarchie financière

                    sans finance point d’ avenir .


                  • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:35

                    D’où le Glass-Steagall de la H.R. 1489.


                  • Croa Croa 8 août 2011 15:59

                    « il faut soit être aveugle où sourd pour ne pas comprendre. »

                    Donc être un bankster par exemple, ou leurs fantoches (que nous élisons pour eux)... N’importe quoi pour placer un crédit-dette et après nous le déluge !
                     


                  • Eloi Eloi 8 août 2011 20:53

                    @Roosevelt_vs_Keynes

                    Les HTR c’est bien mais ce n’est pas non plus parfait :
                    * c’est un gros réacteur qui produit finalement peu de puissance
                    * le retraitement des billes de combustible est difficile, à cause de la couche de carbure de silicium
                    * ca fait finalement pas mal de graphite avec des impuretés activées, après, au démantèlement. C’est globalement les mêmes difficultés que pour les UNGG (et les Magnox anglais).

                    Ca n’enlève en rien l’intérêt du HTR vis-à-vis de la synthèse de combustible (hydrogène ou hydrocarbure), qui permettrait de bipasser la voiture électrique.

                    Quant à ces « saloperies » de REP, ils ont tout de même démontré jusqu’à maintenant une sûreté et une rentabilité exemplaire, et d’autant plus en France. Ce retour d’expérience est vraiment essentiel, pour une industrie lourde et à objectef de très faible taux de défaillance. Cela dit, dans quelques décennies, il est clair qu’ils seront surclassés par des RNR sodium, gaz, ou des réacteurs à sels fondus.

                    Cordialement.


                  • Eloi Eloi 8 août 2011 21:01

                    @ SergeL, qui dit « sans finance, point de salut »

                    L’UE est toute contente d’annoncer à 2 000 milliards d’€ son plan pour un tout petit 20% de renouvelable (ce qui est de toute façon dans les limites de ce qui pourrait être acceptable pour le réseau sans que l’intermittence le mette en miettes).

                    http://ec.europa.eu/energy/energy_policy/doc/03_renewable_energy_roadmap_en .pdf

                    C’est effectivement des sommes folles, pour un résultat ridicule.

                    On a donc des sous ?


                  • SergeL SergeL 8 août 2011 21:16

                    @eloi

                    Restons dans le réel.Les effets d’annonces sont de la propagande.

                     


                  • Eloi Eloi 8 août 2011 21:18

                    @ SergeL

                    C’est tout ce que vous avez à dire ?


                  • SergeL SergeL 8 août 2011 21:38

                    @eloi

                    Restons dans le réel.Les effets d’annonces sont de la propagande.

                    2000 Milliards € = effets d’ annonces

                    l’ Europe pour financer ce plan ambitieux devra résoudre la crise actuelle : le reste c’ est de la science fiction...


                  • Eloi Eloi 8 août 2011 21:56

                    Il vaut mieux espérer que vous ayez raison. Mais, effet d’annonce ou pas, ce serait le coût d’un déploiement européen de 20% de renouvelable. C’était bien sûr cela que je voulais mettre en exergue.

                    Avez-vous quelque chose à dire sur ce sujet ?


                  • SergeL SergeL 8 août 2011 22:20

                    @eloi

                    2000 Milliards € investis dans une Europe fédérale .

                    C’ est 1 Million d’ emplois créé à comparer au 100 Milles emplois du Nucléaire.


                  • Eloi Eloi 8 août 2011 22:22

                    Vous y croyez vraiment ?


                  • rastapopulo rastapopulo 10 août 2011 13:39

                    Et pédaler pour activer une dynamo baisse le chômage ????

                    L’être humain peut être plus productif en résultat ou se libérer plus de temps libre (donc plus d’activité autres que le travail ce qui revient aussi à de la productivité).

                    Pas de quoi se gausser, c’est exactement le contraire en fait.


                  • mortelune mortelune 8 août 2011 12:34

                    Il n’y a aucun avenir pour le nucléaire comme il n’y a pas d’avenir pour les choses du passé. Laissons le présent inventer l’avenir et ce sera déjà beaucoup...

                    Cordialement

                    • Colbert 8 août 2011 13:50


                      L’avenir est ici.


                    • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:22

                      @mortelune (qui porte bien son nom)

                      Vous savez de quand date la maîtrise de la fusion thermonucléaire par laser ? De 1960.


                    • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 19:51

                      Le photovoltaïque date de 1921 et qui empêche la construction de nouvelles centrales pour remplacer celles des 70’ !?!?


                    • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 14:43

                      Le plus rigolo est que vous pensez agir contre les compagnies électriques alors qu’elles adorent les antinuk :

                      - prix à la hausse
                      - pas besoin d’investir dans le retraitement des déchets dont ne veulent pas les antinuk (interdiction d’améliorer le nucléaire, quelle ironie)
                      - frein sur les nouvelles centrales trop performantes qui mettrait KO la poule au œufs d’or des énergies diffuses

                      Il suffit plus que de pas trop réussir à améliorer le nucléaire et c’est champagne tous les jours !


                      • SergeL SergeL 8 août 2011 15:00

                        La récession qui pointe, va vite recycler votre arrogance


                      • Roosevelt_vs_Keynes 8 août 2011 15:29

                        @ SergeL

                        On dirait le patron de Goldman Sachs qui parle : « à tous les peuples qui rêvent d’une énergie dense permettant un dessalement d’eau de mer à grande échelle, des transports équipant l’intérieur du continent africain, des hôpitaux en plein désert russe, des écoles pour tous les chinois, des orchestres et des ordinateurs pour tous, la récession va venir à bout de votre arrogance ! Votre destin : crever la bouche ouverte en attendant que vos éoliennes tournent, pendant que je me gausserai de vos larmes !  »


                      • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 19:26

                        C’est justement un argument pour le nucléaire qui casserait la hausse des prix de l’électricité.

                        Les nouvelles centrales seront 50 à 100 fois plus performante, qui dit mieux sur le sujet des prix ?

                        Il n’y aura que les compagnies électriques et leurs alliés anti-nuk qui seront contre.


                      • Eloi Eloi 8 août 2011 20:56

                        @ rastapopoulo

                        Ce qui est drôle, également, c’est de présenter les « pauvres » renouvelables face au monstrueux nucléaire

                        Morceau chosi

                        "Le coût des recherches sur les nouvelles sources d’énergie, y compris la fusion, doit être mis en rapport avec le coût de l’énergie : le marché mondial de l’énergie représente un volume annuel d’environ 3 500 Milliards €. / Selon un Rapport du Programme National des Nations-Unies pour l’environnement (PNUCED) rendu public au mois de juillet 2010, l’investissement mondial dans les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse etc.) est de l’ordre de 125 milliards d’euros annuellement. C’est près de dix fois plus que le coût d’ITER qui, lui, est étalé sur trente ans. / L’Europe consacre chaque année deux fois plus d’argent aux énergies renouvelables qu’à l’ensemble de la recherche nucléaire (fission et fusion). Les sommes allouées à la fusion ne représentent moins de 15% de l’ensemble du budget consacré à la recherche nucléaire. Ces chiffres montrent clairement que l’investissement consacré à la fusion, tant dans le monde qu’en Europe, ne se fait pas au détriment d’autres sources d’énergies."

                        http://www.itercad.org/question_12.php

                        Quand on pense que le chiffre d’affaire d’AREVA, c’es 4 milliards d’€...



                      • rastapopulo rastapopulo 10 août 2011 13:33

                        http://archives.lesoir.be/myrrha-recyclera-les-dechets-hautement-radioactifs_t-20100304-00TVEK.html

                        Dommage que l’autre lien passe pas. Dans les archives du Soir, il y pas les photos.


                      • Clojea Clojea 8 août 2011 17:56

                        La géothermie est une énergie qui devrait être poussée en avant et qui est une solution.
                        En effet, toute maison et immeuble pourrait être chauffé par la géothermie, avec quelques panneaux solaires pour alimenter le reste.
                        D’accord avec l’auteur, le nucléaire est à arrêter car non maîtrisé.


                        • slipenL’air 8 août 2011 19:59

                          En un clin d’œil vous voyez toutes les zones à risque

                          ..............................pas envi de déménager. ?. smiley ........................


                          • rastapopulo rastapopulo 8 août 2011 20:12

                            C’est justement les pays avec une forte immigration............................ !!!!


                          • Lucknow 8 août 2011 20:30

                            Ce que l’auteur appelle «  »anciennes énergies" a juste des décennies d’avenir. Le pétrole existe encore, et même si le déclin du conventionnel est une réalité, il reste toutes les autres variétés. Quant au charbon, il ne connait pas la crise, c’est le moins que l’on puisse dire.

                            Il aurait pu y avoir un problème énergétique, mais le nucléaire se développera massivement en Chine et en Inde, parce que le goulet d’étranglement de la filière était de ne pouvoir tourner qu’à un isotope rare de l’uranium, mais ces deux géants démographiques ayant décidé de se tourner en masse vers les centrales au thorium, il est inutile de penser à une dénucléarisation, d’autant plus que l’on maîtrise d’ors et déjà la technologie et que les prototypes de ces réacteurs fonctionnent très bien. Autrement dit, pour moi l’article a tout faux.

                            • Lucknow 8 août 2011 21:33

                              http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-verschoore/290311/energie-nucleaire-base-de-thorium-la-chine-se-lance


                              Et les Indiens ont un prototype de 30 mégawatts qui fonctionne bien. Après, ce ne sera plus qu’une question d’échelle, jusqu’à atteindre les 1000 mg et plus comme pour les centrales à uranium.

                            • sto sto 8 août 2011 22:57

                              Mais bien sur, et la marmotte qui met le chocolat dan le papier alu, c’est une question d’echelle aussi.
                              Et les tokamaks c’est une question d’echelle, aussi... Balivernes. Ca ne fonctionne pas comme annonce.


                            • rastapopulo rastapopulo 10 août 2011 13:47

                              Depuis 56, nous avons la capacité technique d’utiliser le thorium, ce qui n’est pas plus compliquer que l’uranium mais ne permet pas de fabriquer LA bombe, alors maintenant...

                              Vous avez vraiment pas honte !


                            • Lucknow 8 août 2011 21:50

                              Peut être que le CNRS a perdu la main. La recherche française m’a l’air assez conservatrice et très centrée sur la filière uranium 235, surtout depuis les déboires de Superphénix, qui auraient pu être surmontés. 

                              Certes, je veux bien admettre que passer de 30 à 1000 mg soit un saut d’échelle, mais si la réaction nucléaire fonctionne.... Et des problèmes sur les fluides caloporteurs, ça se règle en quelques années. 

                              50 ans pour la fusion si elle est possible, OK, mais pas pour le thorium. 

                              Cldt.

                            • sto sto 8 août 2011 23:01

                              ’cendres’ encore brulantes d’ailleurs :
                              " Le sodium primaire, radioactif, soit 4.000 tonnes, se trouve toujours dans la cuve principal. Il y est maintenu à l’état liquide (à 180°C, d’où l’importante consommation électrique), sous un ciel de gaz neutre (argon), afin de rendre possible sa vidange ultérieure"


                            • sto sto 8 août 2011 23:04

                              "Le traitement du sodium constitue une phase très délicate. Rappelons qu’à l’état liquide le sodium est un produit extrêmement dangereux : il explose au contact de l’eau et s’enflamme au contact de l’air. Au total il y a 5.500 tonnes de ce produit à neutraliser : les 4.000 tonnes (radioactifs) du circuit primaire (cuve) et les 1.500 tonnes du circuit secondaire des échangeurs de chaleur.
                               Ce sodium sera d’abord vidangé, c’est-à-dire acheminé liquide et donc potentiellement très dangereux, par pompage et via des tuyaux « sécurisés », de ses lieux de stockage actuels- cuve principale (4.000 T.) et réservoirs isolés annexes (1.500 T.) - vers l’installation de traitement du sodium (TNA) qui est actuellement en construction dans ce qui était la salle des machines.
                               Dans un second temps, ce même sodium sera traité en vue de sa transformation en soude. Il le sera, grâce à un procédé développé par le CEA. Procédé qui aurait été validé industriellement sur le site de Cadarache en 1993 et qui, par ailleurs, serait actuellement utilisé sur le site de la centrale surgénératrice de Dounreay en Écosse. Deux lignes de traitement permettront de traiter au total 5 tonnes de sodium par jour, soit 1825 tonnes par an. Incorporée à du béton comme eau de gâchage, la soude radioactive se retrouvera fixée et confinée sous la forme de blocs de béton. Les 5500 tonnes de sodium à traiter engendreront 24.000 m3 de soude et au final 36700 m3 de béton soit 70.000 tonnes.
                               Afin de laisser s’apaiser la radioactivité de ces blocs et pour permettre également un étalement dans le temps des navettes des nombreux camions chargés  de l’évacuation sur un autre site des autres déchets (radioactifs : 25.000T. et autres : 423.000 T.) issus de la déconstruction, il est prévus dans un premier stade l’entreposage sur place et sur, environ, 5.000 m2, de ces blocs. 
                               On ne sait rien, pour l’instant, du lieu de stockage définitif de ces différents déchets à risques générés par cette déconstruction. Ce que l’on sait c’est que leur acheminent vers deux sites à définir par l’ANDRA, est prévu, au rythme de 20 à 25 transports quotidiens, entre 2008 et 2018, passant à 25-30 au-delà et jusqu’en 2026. Ce qui se traduira par une croissance du trafic routier des routes avoisinantes, la D19 et la N75 notamment, de l’ordre de 9%..."

                              http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_super-phenix.html

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