Les dettes que l’on nous présente comme publiques aujourd’hui, sont des dettes anciennement privées.
Beaucoup d’entreprises multinationales font glisser leurs dettes dans les comptes des Etats. Elles ne payent qu’une faible partie des impôts qu’elles devraient payer, 6-8% en France au lieu de 28-30% comme tout le monde...Et les riches défiscalisent leurs revenus, parce que payer de l’impôt, c’est idéologiquement mal...
Après, on s’étonne que la dette « publique » enfle.
Ce sont des multinationales de consulting en finance qui imposent aux Etats (USA en l’occurence) de rembourser... on peut se demander pourquoi : si Mr Obama avait privatisé en masse, et établi une politique monétariste digne de la théorie de M. Friedman, on n’aurait jamais entendu parler de l’agence de notation S&P...
Quelle absurdité je trouve, qu’un Etat soit obligé d’obéir à un cabinet de consulting...
Je propose une piste : Le meilleur moyen pour s’en sortir, n’est pas de rembourser la dette, puisqu’elle n’est pas la nôtre, du moins celle des gens, même ceux qui ont du patrimoine...
A mon sens, mieux vaut la répudier, laisser les banques et les capitalistes couler leur boutique, et de nationaliser les entreprises, secteurs bancaires y compris, en instaurant un salaire maximum en dessus duquel les revenus sont soumis à impôts progressifs.
Rembourser la dette, nous remettrait dans le même marasme que 2008. La répudier, les pauvres paieraient... Mais dans les deux cas, on est tous mal barrés. Alors autant s’affranchir maintenant des parasites.