En effet, faut pas confondre l’auto-licenciement par prise d’acte d’un abus et la « rupture à l’amiable du contrat de travail » .
Cette dernière methode, en effet à l’initiative du MEDEF, est un moyen terme entre le licenciement et la démission. Bien que concue en effet pour permettre à un employeur de pousser un salarié vers la sortie, je trouve que ça peut être, dans le cas où le salarié connait ses droits et l’employeur est équitable, une bonne alternative.
Trop souvent le « taulier moyen » ignore cette alternative et quand il veut se séparer d’un salarié, il se lance dans un jeu harcellement-double contrainte dans le but d’obtenir, soit sa démission, soit, le pousser à une faute professionnelle. Ca abouti une cata totale. Pour le salarié de toute façon et, pour l’entreprise le plus souvent. Soit le salarié se laisse pousser à la faute d’où licenciement « comme un malpropre » sans indemnité, il a « perdu » et l’employeur à « gagné » mais gagner quoi ? Une faute pro, même sciemment provoquée par l’employeur peut en effet avoir des conséquences très lourdes pour la boite telles que client(s) perdu(s). Responsabilité civile d’accident grave etc.
Alors bien souvent le salarié décèle les manips et parvient à éviter la faute. Débute alors le jeu de la « placardisation ». On le courcircuite, on fait (re)faire son boulot par d’autres etc. C’est la misère à petit feu des deux côtés. Alors qu’au départ l’employeur disposait de clients lui commandant des prestations et du professionnel ne demandant qu’à les honorer, Il se retrouve à devoir payer un autre salarié pour le boulot qu’il ne veutt plus confier au « placardisé » et bien souvent au final, avec des clients insatisfaits de prestations mal ou carrement pas faites... Côté salarié, plus au départ il s’agissait d’une personne motivée, consciencieuse et aimant son job. Plus son moral fuira par le trou des chaussettes tandis que l’employeur s’énervera de ne pas arriver à se débarrasser de ce c... de Untel...
Et je ne connais que très peu de boites où il n’y a pas de situations de ce genre. Quand je lis et entends que les boites Françaises sont peu compétitives (un type dans un placard rapporte peu et il faut en plus payer le(s) type(s) pour faire le boulot à la place) et que les Français sont le plus gros bouffeurs d’antidépresseurs, je me demande s’il n’y a pas comme un lien de cause à effet.
Alors cette formule de « divorce à l’amiable », elle permet au moins aux chefs d’entreprises plus intelligents que la moyenne de proposer au salarié un arrangement au mieux pour chacun, ça peut être une compensation financière, un soutien pour être embauché dans une autre boite. Cela peut éviter bien du gâchis économique et humain.
Dans le cas, trop fréquent d’enlisement dans la méthode « placard », il arrive que l’employeur écorne quelque peu le contrat en cours. A ce moment là l’auto-licenciement permet au salarié de se dépêtrer d’une situation sans avenir et, peu éventuellement rappeler à quelques employeurs que l’être humain, il vaut mieux trouver un terrain d’entente avec plutôt que de jouer à qui sera le plus c....
14/08 08:53 - lemouton
Bien vu Gargantua.. mais pas de souci, nous avons de la mémoire et nos ordis aussi.. ;-) et en (...)
11/08 08:43 - le poulpe entartré
Vous n’avez rien compris. La prise d’acte, c’est quand le salarié prend acte (...)
11/08 00:22 - Gargantua
Après 2012 il va y avoir du travail à faire pour nettoyer les polypes qui se glissent dans les (...)
10/08 16:50 - Pegase
En effet, faut pas confondre l’auto-licenciement par prise d’acte d’un abus (...)
10/08 16:30 - Traroth
Ils auraient « sauvé » leur entreprise en « s’autolicenciant » ? Il y a une partie de (...)
10/08 14:15 - chapoutier
pourquoi ont-ils refusé d’etre « autolicenciés » Question écrite (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération