« Je vomis de vivre dans un monde où la prostitution, fille de la misère, existe. ». C’est tout à fait vrai. Un peu comme le médecin est le fils de la maladie.
Même teneur que la réponse précédente. Supprimer la fille de la misère ne supprime malheureusement pas la misère.
Elle en supprime juste un palliatif. Si cette stratégie marchait, ça se saurait et
Marie Antoinettte aurait eu raison de voir le manque de pain comme une occase pour manger de la brioche.
On aurait raison là où on prends des arrêtés « anti fouilleurs de poubelle » puisque, ne pouvant plus se nourir ainsi, ces gens là iraient au restaurant « comme tout le monde »
On supprime tout types d’analgésique, anti-douleur, les gens seront bien forcés de faire attention à ne pas se faire mal ou, à défaut de supporter la douleur, ce n’est qu’une question de courage et de volonté donc extrêmement moral. Ne faut-il pas souffrir pour être beau ?
On supprime les avocats à la défense, plus personne ne s’amusera à se faire accuser à tort. faisant perdre temps et argent à la société.
Malheureusement, dans la vraie vie réelle, ça ne marche pas exactement comme ça. Si un projet comme cette pénalisation généralisée de la prostitution présente une belle façade et permet à quelques ténors de présenter un beau profil conforme à l’air du temps,. en résultat, elle ne fera que rendre des malheureux encore plus malheureux..
Ce projet est magnifique pour un monde parfait, un monde où où toute les femmes peuvent s’épanouir dans leur vie familiale et professionnelle, où tous les hommes trouveront auprès de leur chère et tendre moitié leur compte d’extase. Sauf que dans ce monde là il n’y aura pas à interdire une prostitution qui faute d’offre et de demande n’existera pas.
Mais le monde actuel n’est pas (encore ?) parfait et quelque chose me dit qu’il y a encore du boulot pour à peu près xxxx....xx genérations.
Et, dans le monde tel qu’il est, que peut apporter cette prohibition ?
Côté client (le seul où je peux parler d’expérience) : Plus possible d’aller au bordel, donc, je me « débrouille tout seul » comme je peux et si ça ne suffit pas, je deviens maboul. Une fois que je suis maboul, qu’est ce que je fais ? Ben je n’en sais rien vu que je ne le suis pas encore. Quand je sens que je commence à dérailler, je vais me faire soigner façon Serge Lama ;)
côté prostituée (respect aux dames qui nous sauvent tous, ne me parlez jamais de « putes ») Pour les témoignages entendus. Soit elles cessent d’exercer, n’ont plus de revenus et donc végètent aux crochets de la société. soit elles continuent dans la clandestinité en étant donc encore plus qu’aujourd’hui la proie des esclavagistes sous la coupe de bandits.
Enfin Monsieur et Madame Trucmuche et leur beaux enfants, famille modèle filant le parfait bonheur hors du vice ? Monsieur et Madame payeront le plus d’impot qui sera nécessaire pour payer l’assistance aux prostituée interdite d’exercice, pour payer la réparation des dégats causés par des lascars frustrés à en être devenu dingo. Quand à la fille et voir, le fils on espère qu’ils survivront à leur rencontre avec un dingo dont l’abstinence forcé aura fait pété les plombs .
Bref un beau projet plein de moralité et de désirs de vertu qui devenu réalité ferait beaucoup, beaucoup trop de malheurs, de malheureuses et de malheureux.
Alors, s’il vous plait, mesdames et messieurs les moralistes, rêvez autant que vous voudrez mais, de grâce, tant que le mobnde n’est pas devenu parfait : N’EN FAITES RIEN !!!
En effet, faut pas confondre l’auto-licenciement par prise d’acte d’un abus et la « rupture à l’amiable du contrat de travail » .
Cette dernière methode, en effet à l’initiative du MEDEF, est un moyen terme entre le licenciement et la démission. Bien que concue en effet pour permettre à un employeur de pousser un salarié vers la sortie, je trouve que ça peut être, dans le cas où le salarié connait ses droits et l’employeur est équitable, une bonne alternative. Trop souvent le « taulier moyen » ignore cette alternative et quand il veut se séparer d’un salarié, il se lance dans un jeu harcellement-double contrainte dans le but d’obtenir, soit sa démission, soit, le pousser à une faute professionnelle. Ca abouti une cata totale. Pour le salarié de toute façon et, pour l’entreprise le plus souvent. Soit le salarié se laisse pousser à la faute d’où licenciement « comme un malpropre » sans indemnité, il a « perdu » et l’employeur à « gagné » mais gagner quoi ? Une faute pro, même sciemment provoquée par l’employeur peut en effet avoir des conséquences très lourdes pour la boite telles que client(s) perdu(s). Responsabilité civile d’accident grave etc.
Alors bien souvent le salarié décèle les manips et parvient à éviter la faute. Débute alors le jeu de la « placardisation ». On le courcircuite, on fait (re)faire son boulot par d’autres etc. C’est la misère à petit feu des deux côtés. Alors qu’au départ l’employeur disposait de clients lui commandant des prestations et du professionnel ne demandant qu’à les honorer, Il se retrouve à devoir payer un autre salarié pour le boulot qu’il ne veutt plus confier au « placardisé » et bien souvent au final, avec des clients insatisfaits de prestations mal ou carrement pas faites... Côté salarié, plus au départ il s’agissait d’une personne motivée, consciencieuse et aimant son job. Plus son moral fuira par le trou des chaussettes tandis que l’employeur s’énervera de ne pas arriver à se débarrasser de ce c... de Untel... Et je ne connais que très peu de boites où il n’y a pas de situations de ce genre. Quand je lis et entends que les boites Françaises sont peu compétitives (un type dans un placard rapporte peu et il faut en plus payer le(s) type(s) pour faire le boulot à la place) et que les Français sont le plus gros bouffeurs d’antidépresseurs, je me demande s’il n’y a pas comme un lien de cause à effet.
Alors cette formule de « divorce à l’amiable », elle permet au moins aux chefs d’entreprises plus intelligents que la moyenne de proposer au salarié un arrangement au mieux pour chacun, ça peut être une compensation financière, un soutien pour être embauché dans une autre boite. Cela peut éviter bien du gâchis économique et humain.
Dans le cas, trop fréquent d’enlisement dans la méthode « placard », il arrive que l’employeur écorne quelque peu le contrat en cours. A ce moment là l’auto-licenciement permet au salarié de se dépêtrer d’une situation sans avenir et, peu éventuellement rappeler à quelques employeurs que l’être humain, il vaut mieux trouver un terrain d’entente avec plutôt que de jouer à qui sera le plus c....
On est d’accord. Nicolas Sarkozy, il faut lui reconnaitre qu’il est aussi bon candidat qu’il est mauvais président. (Ce qui malheureusement ne garanti pas que les socialistes seraient aussi bons gouvernants que mauvais candidats...) Son histoire de règle d’or est une telle caricature du « fait ce que je dis, pas ce que je fait » que le refus était inévitable, donc attendu par l’auteur de la proposition. bref, comme on dit chez nous : un piègeac’
En effet les socialistes, à l’exception de Ségolène royal qui à répondu par une proposition prenant le gouvernement au mot.sont tombés dans le piège de la fin de non-recevoir et remis en selle le bon vieux mythe de la gauche dépensière, inconsciente face à une droite de de gestionnaires responsables. Le petit graphique à cette adresse indique clairement ce qu’il en est...
Autre élément qu’apparament TOUT LE MONDE néglige : Le commerce extérieur. quand MM Chirac et Rafarin ont pris les commandes en 2002 notre commerce exterieur était excédentaire... Aujourd’hui il accuse un défficit totalement ahurissants compte tenu des capacités industrielles, agricoles, technologiques du pays, sans compter ses atouts touristiques et culturels. On nous annonce ces chiffres catastrophes un peu comme des résultats de foot de ligue 2, ces chiffres ne provoquent AUCUNE REACTION... Je ne pige pas cette apathie, ce devrait être une PRIORITE NATIONALE de redresser ça !! C’est (encore...) à notre porté et le pognon qu’on arriverait à faire rentrer de l’extérieur allègerait d’autant les efforts budgétaires de tous les Français, du SDF au milliardaire.