Lorsqu’on parle du rapport homme / femme, à chaque fois on le
constate, c’est l’emballement... la colère, la méfiance entre les sexes, les
procès d’intentions...
Nous devrions avoir pour projet la réconciliation, la complémentarité (intra
couple : que chacun s’arrange avec les rôles qu’ils s’aiment jouer
ensemble, l’un pour l’autre et extra couple : professionnel, politique, etc..).
Nous devrions être mure pour aborder cette question avec plus de
circonspection...
Cela veut dire qu’il n’y aura jamais de réconciliation possible si le mouvement
féministe s’enlise dans un combat de style syndicaliste et si des hommes en
réponse (ou a priori) souhaite le retour en arrière pour rétablir une
disposition des rôles sexué qui ne fait pas l’affaire des femmes...
Alors discutons, échangeons, respectons… nos différents
points du vue…
Cet article et les réactions qui l’accompagnent me mènent à
cette réflexion :
Si on conclu que l’homme a été dominateur, violent,
agresseur depuis la nuit des temps. Et qui par sa nature, a provoqué la guerre,
a violé et battu les femmes, a réduit les femmes en esclavage. Il est assez évident
qu’un certain constat s’impose… L’homme, par opposition à la femme, est de
nature mauvaise. Il est un être profondément vicieux…
Alors je me demande, si telle est la nature de la majorité
des hommes, voir de la totalité, depuis l’aube de l’humanité, pourquoi vouloir se
relier à lui dans un couple ou même vouloir faire société avec lui…
Y aurait-il donc espoir ? Dans ce cas il faudrait que
l’homme accepte et regarde enfin sa nature mauvaise, pour qu’enfin il passe à
une autre étape… Civiliser la bête pour ainsi dire…
Seulement, ici le rapport se fausse… Il y aurait d’un côté l’homme
mauvais, coupable des pires infamies depuis qu’il est homme, en face d’une femme
qui serait bonne, et qui aurait subi toutes ces outrances depuis tout ces temps…
S’impose alors ici une vision sexiste du monde, la supériorité en morale, en sagesse, en « humanité »
de la femme sur l’homme. Et là c’est un des points du féminisme que je ne peux
accepter… Et je vois difficilement, une réconciliation possible si l’on s’obstine
dans cette voie.
Il me semble que l’auteur essaie d’ici d’opérer cette
réconciliation… Et même si vous n’êtes pas d’accord avec ces propos, il me
semble qu’il y a d’autre moyen de s’exprimer que de le traiter de nazi, de
norvégien ou que sais-je non ?