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Commentaire de daravel

sur Les féministes ont raison et j'aurais fait comme elles. Sauf que... (2)


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daravel 10 août 2011 18:20

Lorsqu’on parle du rapport homme / femme, à chaque fois on le constate, c’est l’emballement... la colère, la méfiance entre les sexes, les procès d’intentions...

Nous devrions avoir pour projet la réconciliation, la complémentarité (intra couple : que chacun s’arrange avec les rôles qu’ils s’aiment jouer ensemble, l’un pour l’autre et extra couple : professionnel, politique, etc..). Nous devrions être mure pour aborder cette question avec plus de circonspection...

Cela veut dire qu’il n’y aura jamais de réconciliation possible si le mouvement féministe s’enlise dans un combat de style syndicaliste et si des hommes en réponse (ou a priori) souhaite le retour en arrière pour rétablir une disposition des rôles sexué qui ne fait pas l’affaire des femmes...

 Alors discutons, échangeons, respectons… nos différents points du vue…

 Cet article et les réactions qui l’accompagnent me mènent à cette réflexion :

 Si on conclu que l’homme a été dominateur, violent, agresseur depuis la nuit des temps. Et qui par sa nature, a provoqué la guerre, a violé et battu les femmes, a réduit les femmes en esclavage. Il est assez évident qu’un certain constat s’impose… L’homme, par opposition à la femme, est de nature mauvaise. Il est un être profondément vicieux…

 Alors je me demande, si telle est la nature de la majorité des hommes, voir de la totalité, depuis l’aube de l’humanité, pourquoi vouloir se relier à lui dans un couple ou même vouloir faire société avec lui…

Y aurait-il donc espoir ? Dans ce cas il faudrait que l’homme accepte et regarde enfin sa nature mauvaise, pour qu’enfin il passe à une autre étape… Civiliser la bête pour ainsi dire…

Seulement, ici le rapport se fausse… Il y aurait d’un côté l’homme mauvais, coupable des pires infamies depuis qu’il est homme, en face d’une femme qui serait bonne, et qui aurait subi toutes ces outrances depuis tout ces temps…

 S’impose alors ici une vision sexiste du monde,  la supériorité en morale, en sagesse, en « humanité » de la femme sur l’homme. Et là c’est un des points du féminisme que je ne peux accepter… Et je vois difficilement, une réconciliation possible si l’on s’obstine dans cette voie.

 Il me semble que l’auteur essaie d’ici d’opérer cette réconciliation… Et même si vous n’êtes pas d’accord avec ces propos, il me semble qu’il y a d’autre moyen de s’exprimer que de le traiter de nazi, de norvégien ou que sais-je non ?


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