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Commentaire de paconform

sur Les féministes ont raison et j'aurais fait comme elles. Sauf que... (2)


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Raymond SAMUEL paconform 10 août 2011 22:23

Bonjour Cevennevive,
Je suis très intéressé par votre message. C’est en raison de vos recherches historiques et généalogiques. Je les rapproche de ma propre expérience qui m’a fait vivre mon enfance pendant la période d’entre deux guerres, c’est à dire en plein patriarcat.
Ce que j’en dis ne doit rien aux citations de textes anciens, c’est du vacu.
C’est important de témoigner, comme vous le faites, parce que le féminisme, que j’appelle excessif, a joué sur le fait que plus personne ou prersque ne sait ce qui se passait réellement au temps du patriarcat. Ce féminisme agressif s’est appuyé uniquement sur les textes (lois, code napoléon etc) et a pu forger le mythe (largement accepté) de l’homme prédateur, esclavagiste etc ; (Daravel écrit : CRIME de l’homme contre la femme !).
Il faudrait qu’on en revienne à la réalité, mais sans témoins directs la vérité a peu de chance d’émerger.
En tout cas, ce qui est dit est à cent lieues de ce que j’ai vécu. Dans la vie réelle de tous les jours (hors du code napoléon et autres écrits complètement ignorés dans les chaumières) les hommes étaient privilégiés dans certains cas, dans d’autres cas c’était les femmes (à elles, par exemple la « bonne » éducation, comme vous le dites, les garçons n’y avaient pas droit parce qu’ils travaillaient aux champs dès le plus jeune âge (à six ans mon frère aîné gardait les vaches et à douze mon père était loué comme berger l’été dans la montagne).
 Selon une vieille dame qui serait maintenant âgée de cent sept ans, « mon père commandait aux champs, ma mère commandait à la maison ». Je serais fort étonné qu’à cette époque des propos de la violence de ceux qu’on relève couramment aujourd’hui aient été échangés,
Malgré les conditions souvent trop dures (pour tout le monde) qui étaient celles de cette époque, j’ai une grande tendresse pour ces gens, et pour la société rurale que je m’amuse à appeler « de non développement durable » (par opposition à la société que l’on prone actuellement par un oximore : « développement durable ». (Le développement ne peut pas être durable indéfiniment !)

Laissez moi espérer que nous aurons un jour le droit de parler des relations hommes-femmes (ou femmes-hommes) autrement qu’en se référant à des fictions guerrières inventées de fraîche date et qui font loi ou à peu près grâce à l’ignorance générale sur le sujet.
Rien que la vérité ; Merci Cévennevive.


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