Il y a plein d’idées bousculantes dans ce texte et j’adore être ainsi bousculé.
Mais hélas, il y a une ficelle et, au-dessus, une main qui oriente peu à peu le discours vers un concept trop beau, trop net, trop précis qui fait le procès de l’Occident en ce qu’il serait porté par une stratégie impérialiste (même de nos jours).
Je préfère la connaissance (du bébé) à la reconnaissance (efficaciste, utiliste) de l’adulte.
Là, vous reconnaissez trop et connaissez donc peu.
« »« »....d’autres épistémès sont décriées et renvoyées aux tréfonds de la barbarie « »« »
Alors que ce point est essentiel de votre discours (il existe d’autres epistémès), vous n’en dites rien.
Aux épistémologistes que nous sommes, il est indispensable (après avoir consenti à parler notre langue, à pratiquer notre grammaire et syntaxe) de porter à notre connaissance, d’autres formes de connaissance (cataphatique donc positive, mais aussi apophatique donc négatives)
A titre de comparaison, il m’est arrivé de dire ici qu’il existe d’autres définitions du « Je » ou du « Moi » dans le Monde et je me suis alors donné le mal d’expliquer le cas vietnamien.