Les réponses très directes sont ci-dessous.
« Un projet Constellation empêche par contre un Mars Direct, dans le sens où il oblige à un prérequis incertain qui permet de remettre aux calendes grecques toute décision politique. Et son coût est même certainement faramineux. »
Le projet Mars Direct a surtout permis à Obama d’introduire des coupes budgétaires dans les budgets de la NASA tout en continuant à se faire passer pour un progressiste. Et il ne s’arrêtera pas là. Mais maintenant il passe pour ce qu’il est (du moins au E.U.) c’est à dire un égocentrique à la solde de ceux qui l’ont mis en place (Georges Soros et les cercles de Wall Street).
« Un programme Constellation à 400 G$, nécessiterait comme vous le dites une restructuration économique et un très fort investissement politique - ressource rare. »
Le changement de système est obligatoire. Soit nous nous laissons faire est nous nous résignons à la dictature (et à la mort de millions de personnes). Soit nous sommes humain et nous modifions notre environnement politique. Quant au fort investissement politique : c’est le moment d’agir. Cette ressource n’est rare dans ces moments de l’histoire. Le potentiel politique risque de manquer d’organisation si les plus capables ne se bougent pas. Voir ici.
« Quelque part, si l’on doit dépenser 2000 milliards d’€ pour 20% de renouvelable, c’est que les ingénieurs de ce domaine n’ont pas fait leur boulot ; ils l’auraient fait, si c’est possible, une énergie »renouvelable« (je tiens aux guillemets) plus rentable que le pétrole et/ou le nucléaire, les aurait remplacées sans le délire actuel sur le sujet. »
Les énergies renouvelables sont un leurre mis en place par les mêmes oligarques qui veulent mettre en place une dictature maintenant. Ce n’est pas vraiment la faute des ingénieurs si les investissement vont à ces formes dénergie qui ne repose pas sur un principe physique qui permet d’assurer une économie physique vitale. On peut repprocher le manque de conviction et l’appât du gain des acteurs des filières renouvelables. Peut être que les panneaux solaires sur la lune ont leurs intérêts et sur certains satelites et système autonome c’est utile. Mais sur terre pour alimenter une économie réelle ce n’est pas possible même avec de très bons ingénieurs. C’est un crime contre l’humanité d’obliger les politiciens à se ruiner (et gaspiller des espaces) dans les énergies renouvelables en invoquant un chantage à l’écologie, au réchauffement climatique etc...
« A mon sens, il est temps que les ingénieurs - et j’en suis - cessent de se plaindre du »système castrateur« . »
Se plaindre, juste pour râler ne sert à rien. Interpeller nos politiques cela sert. Avoir un sens de mission est essentiel. Contourner et dénoncer les dispositifs castrateurs du système sont un devoir.
« Cela n’empêche en rien par ailleurs de trouver des solutions pour renverser le débit d’argent de la finance vers l’industrie (et les écolos ne nous aident pas). »
Parfaitement. 100% d’accord. Reste plus qu’à convaincre et s’engager politiquement parlant (d’une façon ou d’une autre).
« A ce titre, j’estime que les initiative vers les tourisme spatial, orbital, voire les voyages privés autour de la Lune, sont un bon début pour arracher l’argent des riches vers des activités industrielles, de progrès, plutôt que la spéculation. »
Pas du tout d’accord. C’est un piège. Faire de l’espace une activité hédoniste est à l’inverse de mes convictions. C’est comme pour le tourisme en avion. Visiter un pays pour aller à la rencontre de gens, d’une autre culture, c’est enrichissant et permet une plus grande coopération entre nation. Y aller pour profiter des prix modiques et des hotels pas chers pour avoir la sensation de vivre comme un pacha est avilissant et malsain. Cela habitue les touriste à voir l’autre comme un serviteur et favorise un relativisme culturel qui au final détruit toutes les cultures.
Nous avons le droit et même le devoir de faire de l’exploration spatiale un moteur pour une société de découverte qui sera prête à abandonner bien des préjugés.
« Peut-être serait-ce un biais intéressant pour recentrer le fric vers les »masses laborieuses« et les entrepreneurs innovants. »
C’est s’enfoncer encore plus dans la voie de la société de service. Nous n’aurons pas vraiment des entrepreneurs innovants. Ou alors très peu. Il y aura sutout des vautours qui dépieuteront ce qui reste d’infrastructure. Et surtout les défis que j’ai cité ne seront pas menés de front.
« A votre disposition pour en discuter (si cela ne vous gêne pas que ce fil s’éloigne de la Une d’Avox) »
Avec plaisir. Faite moi signe si vous voulez mon email.
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