Pourquoi devons-nous aller sur Mars ?
Peu de jours après le dernier vol de la navette Atlantis et des plans d'austérités adoptés aux Etats unis et un peu de partout en Europe, il est temps de mettre un frein au rouleau compresseur des coupes budgétaires à tout-va. Ce n’est pas en se coupant les deux jambes que l’humanité pourra évoluer vers plus de justice. Quel est donc ce devoir d’aller sur Mars ? Y aurait-il un aspect moral à une aventure spatiale ? Etes-vous prêt à vous poser la question ? Dans le morceau de dialogue ci-dessous, Dur Acuire et Doux Tedetout sont engagés sur cette question qui, au moment du plus grand effondrement de civilisation oligarchique de toute l’Histoire, déterminera l’avenir de l’humanité.
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Dur Acuire : Pour sortir définitivement de la crise, l’Homme doit aller sur Mars.
Doux Tedetout : Je suis un Homme et je ne vois pas pourquoi tu veux que l’Homme aille là haut « pour sortir de la crise »... sachant qu’on ne peut pas y aller !
D.A. : Pourquoi ne pourrait-on pas y aller ?
D.T. : Et bien démontre moi plutôt comment on pourrait.
D.A. : Une navette à fusion nucléaire lancée depuis la lune …
D.T. : Attends, attends, admettons que ta navette fonctionne, as-tu des preuves que l’homme peut survivre à un tel voyage ?
D.A. : L’intérêt d’un tel voyage est justement d’étudier dans quelles conditions l’homme peut survivre. On apprendrait beaucoup plus sur nous-mêmes et comment créer les conditions qui assurent la vie humaine.
D.T. : Je veux bien mais as-tu une preuve que les conditions pour assurer la survie de l’homme au cours d’un tel voyage puissent exister et être créées par l’homme lui-même ?
D.A. : Non mais l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence.
D.T. : D’accord mais on ne va pas se déranger pour rien alors que des gens crèvent de faim ici bas.
D.A. : Si on trouve les conditions qui assurent la survie de l’homme, on peut résoudre les problèmes de famine. Au lieu de t’apitoyer sur le sort actuel de l’homme, peux-tu me donner des preuves qu’il est impossible d’aller sur Mars ?
D.T. : Je n’ai pas à donner de preuves pour réfuter une argumentation sans preuve. Tu me parles d’un scénario de science fiction. Si tu aimes ça, regarde un film de SF mais arrête de parler d’idées qui n’ont jamais été validées.
D.A. : Comment peut-on savoir si ces idées ne valent rien si on n’essaye pas. L’Homme peut se montrer créatif pour relever de tel défi.
D.T. : A quoi bon ?
D.A. : Alors ta vrai question est pourquoi doit on aller sur Mars et non pas comment
D.T. : Tu poses la question de pourquoi aller sur Mars comme si le destin de l’humanité avait un sens. Moi j’ai un esprit pragmatique sur ces questions. La science nous dit comment fonctionne l’univers mais ne permet pas de répondre à ce qu’on doit faire. Se poser la question de pourquoi l’homme doit faire ceci ou cela est vain puisqu’il est impossible d’y répondre.
D.A. : Pourquoi est-il impossible d’y répondre ?
D.T. : Parce que l’homme, étant libre, agit selon ses goûts. Tu sais très bien que les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
D.A. : Etre libre serait donc d’agir selon ses goûts ?
D.T. : C’est évident, en prison tu n’as pas le choix de ta nourriture même si cela est mauvais. Alors qu’en liberté tu peux choisir selon tes goûts et donc manger ce que tu aimes. Donc, tant que je ne suis pas contraint, j’agirai selon mes goûts. Il faut savoir profiter de sa liberté et surtout ne pas chercher à imposer quoi que ce soit aux autres. Ca, ce serait de la dictature.
D.A. : Quels sont tes critères de goût ?
D.T. : Euh… je n’ai pas besoin de définir des critères. Les sens me disent ce qui me fait plaisir et le cœur me dit ce que j’aime. N’as-tu pas de cœur ?
D.A. : Oui mais j’essaie de mettre en accord mon cœur avec des principes de la raison.
D.T. : Le cœur est pur, il n’y a pas besoin d’être influencé par des principes. Si la raison veille dessus, c’est seulement pour modérer les extravagances du cœur et ramener les envies à des niveaux raisonnables.
D.A. : Comment définis tu ces « niveaux raisonnables » ?
D.T. : C’est simple : ne pas déranger autrui, ne pas contredire d’autres goûts et rester dans les limites du possible. Par exemple, si j’aime la tarte aux fraises, la raison me limitera donc à ne pas tout manger, soit pour qu’il en reste pour les autres, soit pour pouvoir garder ma ligne, soit pour ne pas avoir de problèmes digestifs. L’homme est ainsi fait, tout ça est une question d’équilibre. De la même façon, si mon cœur est jaloux la raison modèrera mon envie de violence. Seuls les déséquilibrés n’agissent pas comme cela.
D.A. : Je veux bien qu’il y ait une question d’équilibre mais qu’est-ce qui fait pencher initialement ton cœur dans un sens ou dans l’autre ?
D.T. : Je l’ai déjà dit. Je ne contrôle pas mon cœur. Je n’ai pas à savoir ce qui le fait pencher dans un sens plutôt que dans l’autre.
D.A. : Si la raison n’examine pas ton cœur comment peux tu savoir s’il n’y a pas des peurs ou disons plutôt des influences qui t’empêchent d’explorer des domaines qui te rendraient heureux.
D.T. : C’est flou, tu ne pourrais pas prendre un cas concret ?
D.A. : On parlait de pourquoi aller sur Mars et tu m’as répondu grosso modo que c’est une question de goût. Actuellement, les voyages spatiaux ne te passionnent pas …
D.T. : Et je ne suis pas le seul.
D.A. : … mais examinons d’abord les bénéfices d’un tel projet.
D.T. : Je veux bien te laisser exposer ton plan sur la comète.
D.A. : Si on arrive à aller sur Mars : cela veut dire qu’on aura révolutionné au moins deux ou trois fois nos préjugés économiques, politiques, religieux, philosophiques. Scientifiquement, on aura découvert les principes physiques qui gouvernent le moteur de la navette. Celui-ci doit fournir suffisamment d’énergie pour atteindre la vitesse nécessaire qui permettra de ne pas passer une vie dans la navette. Imagine l’énergie qu’’un tel moteur peut fournir sur terre. On mettra au point les moyens de terra-former Mars, de comprendre et de créer les conditions de vies. Cela veut dire qu’on saura maitriser les facteurs géologiques et atmosphériques pour faire pousser les plantes là où elles ne poussaient pas avant. Imagine les problèmes que cela peut régler sur terre sachant que des gens ne mangent pas à leur faim pendant que d’autres tentent de s’accaparer ce qu’ils considèrent comme ayant de la valeur. Un voyage sur Mars implique intrinsèquement coopérations internationales, avantage mutuel, et au quotidien… tout cela donne une sacrément bonne raison de se lever le matin pour aller bosser avec un tel horizon ! Cela ferait aussi taire beaucoup de gens qui considèrent que le seul but de l’homme est de se battre dans une compétition à mort pour avoir leur part dans un tas de ressources limitées et en voie de raréfaction. Et puis comment penser aux générations futures si on ne va pas explorer d’autres lieux et essayer de comprendre les phénomènes de grandes amplitudes qui peuvent perturber fortement la vie sur terre, voire l’anéantir. Si on pense aux problèmes qu’on résoudrait en mettant des moyens sur un tel projet spatial, il faudrait ne pas avoir de cœur pour ne pas se réjouir à l’idée d’aller sur Mars.
D.T. : Vu comme cela, bien sûr que mon cœur penche vers la générosité. Ne me fais pas dire que je suis pour la famine et la guerre.
D.A. : Cela veut dire que la raison a influencé ton goût initial pour l’aventure spatiale.
D.T. : Attends, réexaminons ce que tu viens de dire …
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104 réactions à cet article
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est-ce vraiment le moment, j’ai entendu dire qu’il y avait une grosse crise en cours, et que ce n’était pas prèss de se calmer.
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L’auteur répond :
"Un voyage sur Mars implique intrinsèquement coopérations internationales, avantage mutuel, et au quotidien… tout cela donne une sacrément bonne raison de se lever le matin pour aller bosser avec un tel horizon ! Cela ferait aussi taire beaucoup de gens qui considèrent que le seul but de l’homme est de se battre dans une compétition à mort pour avoir leur part dans un tas de ressources limitées et en voie de raréfaction"
Pour les pragmatiques, ça veut dire qu’il faut :
1)séparer la spéculation d’une économie réelle à laquelle on donne une raison d’être, un horizon (le fameux Glass-Steagall) ;
2) des taux de changes fixes (nouveau Bretton Woods) et
3) émission de crédit productif public. -
Justement ce n’est pas le moment de paniquer mais de porter haut et fort un projet pour l’humanité. Si tu vas voir ce site, tu verras qu’il y a tout un projet économique associé à la conquête de Mars.
Pour que cette vision du futur soit possible, il faut liquider les spéculateurs avec un Glass Steagall. Cette loi permettrait d’éviter de demander au peuple de rembourser les dettes qui sont virtuelles car liées à une activité purement spéculative. En gros le système actuel est mort et beaucoup des dettes qu’on nous demande de rembourser sont illégitimes.
Est ce qu’il faut penser à ce qui peut remplacer le système actuel ou comment remplacer le système actuel ? Pensons aux deux en même temps. Il vaut mieux que ce soit la vision de l’avenir qui détermine nos actions de maintenant. C’est cela être humain.
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« La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau » Tsiolkovski astrophysicien.
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La terre n’est pas un berceau, c’est un jardin.
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Je ne pense pas mais de l’Hélium-3 sur la lune, il y en a.
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@ Colbert
Je profite de votre post pour rebondir un peu plus loin :
Il y a également, sur le Lune, de l’aluminium, du silicium et un faible delta-V pour amener, si besoin, des centrales solaires orbitales en orbite géostationnaire (le seul endroit malin pour placer du photovoltaïque sans intermittence et sans filtrage pour l’atmosphère et les nuages). Il y a aussi foison d’oxygène, pour alimenter la part la plus lourde du carburant pour fusée.
Depuis Mars, et comme cela est exposé dans Cap sur Mars de Zubrin (j’espère que vous l’avez lu ) il y a également tout ce qu’il faut pour faire du carburant pour fusée et de la nourriture pour des missions vers les astéroïdes ou les NEO, ou nous pourrons trouver des matériaux de toutes sortes pour des centaines de générations d’êtres humains.
Et pour leur trouver de la place, si c’est derniers veulent se reproduire, l’aluminium lunaire pourra également servir à la construction d’habitats orbitaux type Cylindres de O’Neill, susceptibles d’abriter tous les milliards d’humains qui voudront naître, doucement éclairés par les modestes 3e26 W du Soleil.
Bien sûr la faisabilité de tout cela est à démontrer, mais, grâce au temps et à l’ingéniosité humaine, l’on peut être optimiste.
Merci en tout cas pour ce dialogue que vous nous présentez !
Cordialement
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Pour illustrer le chiffre
Puissance utilisée par l’humanité : 1,2e13 W (12 tera watt, 12 mille milliards de watt)
Puissance reçue par la Terre (dans l’espace) : 1,8e17 W, soit 10.000 fois plus que ce que consomme l’humanité.
Puissance du soleil : 3,8e26 W, soit deux milliards de fois plus que la puissance reçue par la Terre, soit vingt mille milliards de fois ce que utilise l’humanité.
D’un autre point de vue, le Soleil pourrait théoriquement abriter 2 milliards de fois la biosphère terrestre et vingt mille milliards de fois plus d’êtres humains (soit, sous des hypothèses certes très contestables, 120 mille milliards de milliards d’êtres humains.
Ca en fait, de la vie en plus dans le système solaire !
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dans le soleil ! on risque d’avoir chaud peut-être
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@ chapoutier
Autour, en sphère, à 150 millions de km de distance
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Et alors ????
C’est un dialogue qui apporte quoi ??-
"Un voyage sur Mars implique intrinsèquement coopérations internationales, avantage mutuel, et au quotidien… tout cela donne une sacrément bonne raison de se lever le matin pour aller bosser avec un tel horizon !"
L’économie doit être au service de l’humanité, pas l’inverse. C’est le principe du Glass-Steagall.
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Es tu prêt, maintenant, à prendre en considération ce qu’apporterait un projet de colonisation de Mars à l’humanité ?
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Il y a marqué Standard & Poors sur cet astronaute. Mais ce n’est pas avec de tels organismes qu’on pourra envoyer un homme sur Mars. Avec eux, l’homme sera renvoyé sous la croute terrestre si tu vois ce que je veux dire.
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Allez sur Mars :
1) ils ne nous laisseront pas faire
2)cela coutera beaucoup trop cher
3) cela n’est pas faisable (aujourd’hui et avant longtemps)
4) d’autres planètes présentent un bien meilleur intérêt-
ils ont déjà foutu la m...e ici, on vas pas les laisser recommencer ailleurs.
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Pour moi ils , ce ne sont pas les financiers (quoique) mais les autres habitants de cet univers que nous connaissons si peu
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« ceusses » qui mettes un révolver sur la tempe des nations pour le hold-up de l’histoire
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@ Jako
1) nous ne nous laisserons pas faire
2) cela n’a pas de sens. Si on est capable d’en faire l’hypothèse et de bâtir l’économie autour de cette hypothèse il suffit de mettre l’argent dans ce qu’on considère comme nécessaire à l’homme. Et cet argent ne sera pas fictif comme la masse monétaire en circulation aujourd’hui.
3) relever le défi est nécessaire à long terme. En se penchant sur les problèmes fondamentaux liés à un tel voyage, on peut découvrir les principes universels qui nous permettront de résoudre les problèmes sur terre. C’est un investissement valable.
4) pas de fausse excuse. -
Quels sont les tenants et aboutissants de cette discussion ?
En quoi est-ce un article ? Où est la conclusion ?
Serait-ce un morceau de chat sur MSN copié-collé ? Une dirait presque un échange entre deux bot, tellement c’est surréaliste.
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« Quels sont les tenants et aboutissants de cette discussion ? »
A force de parler de la crise, on en oublie que ce n’est pas la notre.
L’auteur montre qu’un autre horizon est en train de se construire : son article est une invitation à lever la tête du guidon.
« En quoi est-ce un article ? Où est la conclusion ? »
J’ai l’impression que l’auteur nous invite à nous poser des questions qu’on ne se pose plus.
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L’idée est de montrer que se poser la question d’aller sur Mars peut être intéressante.
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« ceusses » qui mettes un révolver sur la tempe des nations pour le hold-up de l’histoire
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Les gouts et les couleurs se discutent parfaitement.
C’est le principe même de l’esprit critique, et du débat contradictoire, sans lesquels l’art, la philosophie, la politique, etc, n’existeraient pas.-
Merci pour ce bol d’air épistémologique, car la raison commence à se faire rare par les temps qui courent...
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J’ai lu une étude très intéressante sur le sujet : « Les hommes viennent de Mars et le femmes viennent de Vénus ». ;o)
Plus sérieusement, aller sur Mars ne présenterait aucun intérêt, tout est déjà bousillé la-bas ...
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C’est fou, Mars semble désert et pourtant il n’y a pas d’homme là haut. Pour qu’il y ait des hommes il faut d’abord qu’il crée un endroit habitable avec des plantes pour se nourrir et respirer, de l’eau etc...
Allez sur Mars répond non seulement à la crise financière mais aussi aux problèmes écologiques.
Cela répond surtout au manque d’optimisme de la culture actuelle et au manque de vision à long terme de la société.
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« Allez sur Mars répond non seulement à la crise financière mais aussi aux problèmes écologiques » (Colbert)
Allez sur Mars ?
Aller sur Mars, un réponse à la crise financière ? Bigre ! Par quel tour de passe passe cela serait-il possible ?
Une réponse aux problèmes écologiques ? Oui, peut-être du point de vue des greenwashers ! Quelle blague !!!
Est-ce que ça résoudrait aussi les problèmes de la faim dans le monde ? Et les cancers ? Et ça guérirait les les écrouelles, aussi ?
Pfff ! -
Nestor 9 août 2011 13:06Ouais ouais on sait prend un Mars et ça repart !
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Nestor 9 août 2011 13:13Salut JL !
« Aller sur Mars, un réponse à la crise financière ? Bigre ! Par quel tour de passe passe cela serait-il possible ? »
Mort de rire !
En tout cas c’est mal barré vu qu’à leur actuelle il n’y a que les Soyouz des années 60-70 qui sont en mesure de se balader dans l’espace, pas près d’être fini les crises, celle économique comme celle de rire vu qu’il y en a qui ne manquent pas d’inspiration ...
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@ JL
Excellentes questions !
Avant d’« Aller sur mars », il faudra nécessairement avoir fait des tas de révolutions. La première a commencé il y a trois mois. Voilà à quoi ça sert d’aller sur mars : driver de vraies révolutions, dans tous les domaines de la connaissance humaine.
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@ JL
« Une réponse aux problèmes écologiques ? Oui, peut-être du point de vue des greenwashers ! Quelle blague !!! »
Vous n’avez pas bien compris le greenwashing alors. Vous prenez un produit déjà existant et vous le repeignez en vert pour en faire la promotion. Ca c’est le greenwashing. On est d’accord ou pas ?
Vous ne pourrez pas peindre la navette pour aller sur Mars, ni la station spatiale, ni les produits qui seront les résultats des découverts réalisées parce que cela n’existe pas encore.
Je sais bien que de votre point de vue, ce qui est repeint en vert est l’idée du voyage. Mais ce que vous ne voyez pas c’est le processus intellectuel par lequel l’homme se sentira responsable la biosphère s’il arrive à l’exporter là bas. C’est n’est pas un simple transport comme on transporte des marchandise d’un point A à un point B presque identique, cela oblige à se poser les questions fondamentales sur ce qui assure la vie pour pouvoir la maintenir dans un endroit naturellement hostile à cette vie.
Ce point de vue écologique n’est pas conservateur (simple préservation de la vie) mais progressiste (étendre les frontières du domaine de la vie). Je pense que la vie est elle-même est processus progressiste dans sont ensemble sinon elle ne serait pas.
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Face à l’irrationnel, il est inutile d’argumenter.
Colbert, vous n’êtes même pas capable de comprendre l’allusion au greenwashing : pour mettre en oeuvre un tel projet, les ressources nécéssaires à extraire de notre planète « déjà à bout » seront à la Terre ce qu’est une saignée sur un corps anémié.
Le grenwashing ce n’est pas peindre en vert ce qui existe, le greenwashing c’est par exemple tous ces projets fous pour refroidir une planète qui n’en a vraiment pas besoin, et qui surtout, risquent de lu faire plus de mal que de bien. -
Tiens ! un projet qu’il serait mobilisateur : pourquoi ne pas aider les Japonais qui veulent fuir ce pays mortifère qu’est devenu l’archipel nippon à s’installer là où il y a de la place. Ne me parlez pas de supopulation en Afrique : c’est des légendes.
Regardez cette carte : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:World_population_density_1994.png -
@ JL
« c’est par exemple tous ces projets fous pour refroidir une planète qui n’en a vraiment pas besoin »
Cela s’appelle de la geo-engineering ou climate-engineering mais cela ne s’appelle pas du green-washing. Je ne soutiens pas les recommandations du GIEC sur la geo-engineering (ni sur le reste d’ailleurs). Je suis bien d’accord que ces projets ferait en effet plus de mal que de bien face à un problème qui n’existe pas ou plutôt un problème dont les causes sont mal expliquées. Je ne veux pas relâcher du soufre et capter du CO2 ne servirait pas plus que creuser des trous pour les reboucher ensuite.
Quand je dis que l’homme doit être responsable de la biosphère je ne peux te donner de meilleur exemple que les zones désertiques qui avancent à cause de mauvaises pratiques agricoles (laissez les animaux manger les jeunes pousses d’arbre par exemple) et un manque de volontarisme pour améliorer l’environnement. Il y a des exemples d’amélioration de la biosphère par l’homme et des exemples de destruction. Le projet transaqua est un bon exemple de ce qu’il faut faire.
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géo-ingénierie, green-washing,
j’avoue que je ne fais pas la nuance.
Désolé. -
colbert
vous rigolez ?"Par exemple, si j’aime la tarte aux fraises, la raison me limitera donc à ne pas tout manger, soit pour qu’il en reste pour les autres, soit pour pouvoir garder ma ligne, soit pour ne pas avoir de problèmes digestifs. L’homme est ainsi fait, tout ça est une question d’équilibre.«
l’homme est ainsi fait ? peut être mais cette espèce d’homme est ultraminoritaire la plupart préfèrent détruire leur surplus plutôt de que voir d’autres en profiter gratos»Si on arrive à aller sur Mars : cela veut dire qu’on aura révolutionné au moins deux ou trois fois nos préjugés économiques, politiques, religieux, philosophiques.«
on a révolutionné quoi en allant sur la lune ?
»Pour sortir définitivement de la crise, l’Homme doit aller sur Mars.«
ça va changer quoi ? la crise est due a un déséquilibre mental d’une grande partie de la population qui confond le quantitatif et le qualitatif
on va exporter la même crise un point c’est toutvotre raisonnement n’est rien d’autre que le prolongement du mythe de la conquête de l’ouest
je ne vous répondrait qu’une chose :
la nouvelle frontière a conquérir n’est pas l’espace c’est l’homme lui même»Ce n’est pas de nouveaux continents dont la terre a besoin mais de nouveaux hommes "
Jules Verne-
« la crise est due a un déséquilibre mental d’une grande partie de la population qui confond le quantitatif et le qualitatif
on va exporter la même crise un point c’est tout »Au moins, vous avez l’honnêteté de vous ranger vous-même dans cette cette population atteinte de déséquilibre mental.
Pour les autres, ceux dont le pessimisme n’a pas encore tué leur humanité, les projets sont déjà en route à l’échelle planétaire.
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« cette espèce d’homme est ultraminoritaire »
Ce que dit Doux Tedetout sur l’homme et la tarte aux fraises ne représente pas ma pensée (bien que je sois gourmand de tarte aux fraises) mais plutôt une pensée libérale « raisonnable » (à la différence d’une pensée libérale prédatrice). Ce qu’il défend c’est que l’homme doit obéir à un principe d’équilibre mais ne pas discuter des goûts et des couleurs. Il ne dit pas que l’homme agit tout le temps de façon équilibré.
A l’inverse de la pensée libérale (raisonnable ou prédatrice ou etc...) il y a des gens qui pensent que les goûts et les couleurs ça se discute. C’est pour cela qu’intervient Dura Acuire. Lui n’est pas libéral du tout.
Je pense que l’opinion populaire la mieux partagé est actuellement favorable à un libéralisme raisonnable. Mais le libéralisme est à remettre en cause. Ce n’est pas l’esprit du siècle des lumières qu’on doit retrouver (d’ailleurs actuellement on est en plein dedans) mais l’esprit de la renaissance humaniste. C’est cet esprit là qui nous sortira de la crise.
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roosevelt
bien joué
mais au delà de la rhétorique il y à une autre façon de voir : ne pas attendre le futur pour résoudre les problèmes d’aujourd’hui
votre idée c’est quoi : demain on rase gratis ?colbert
"Je pense que l’opinion populaire la mieux partagé est actuellement favorable à un libéralisme raisonnable.«
je pense que vous avez des hallucinations où alors on n’ a pas la même notion du mot raisonnable ( mais inutile de polémiquer la dessus )» ..l’esprit de la renaissance humaniste. C’est cet esprit là qui nous sortira de la crise."
??? et un nouvel esprit vous n’avez pas ça en rayon ? -
@ gaijin
"Je pense que l’opinion populaire la mieux partagé est actuellement favorable à un libéralisme raisonnable."
je pense que vous avez des hallucinations où alors on n’ a pas la même notion du mot raisonnable ( mais inutile de polémiquer la dessus )
Bien sûr qu’il faut polémiquer ce n’est pas parce que vous n’aimez pas une opinion contraire à la votre qu’il est inutile d’en discuter.
Par opinion populaire j’entends ce que disent les gens quand ils sont interrogés dans la rue. L’état d’esprit du libéralisme prédateur correspond à celui d’un loup ou d’un requin. Celui du libéralisme raisonnable à celui d’un mouton.
Mais l’esprit humaniste est bien différent. Pour l’humaniste, l’homme est distinct de l’animal par ses capacité créatrices. L’homme n’agit pas seulement en fuyant ce qui lui fait peur et en allant vers ce qui lui procure des sensations (plaisir ou douleur pour les SM). Il est capable d’agir volontairement de façon à bâtir un environnement plus accueillant pour lui et les générations futures. Ça c’est l’esprit humaniste qui doit ressurgir.
« ??? et un nouvel esprit vous n’avez pas ça en rayon ? »
En rayon, se trouve le matériel. L’esprit est quelque chose de spirituel. Cela demande un effort constant pour s’améliorer. C’est une sorte de combat intérieur qui apporte de la joie dans la réalisation d’un destin, d’un projet, d’un accomplissement, d’un rôle dans la société humaine.
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colbert
çe n’est pas parce que je ne suis pas d’accord que je trouve inutile de polémiquer (sinon je commenterai simplement pas votre article ) ce point me paraît simplement ne pas être essentiel
cela dit je vous répond : ce qui compte selon moi ce n’est pas ce qu’ils disent mais ce qu’ils font ....
mais cela n’est qu’une question d’opinionl’autre point me parait mériter davantage notre temps commun
" L’esprit est quelque chose de spirituel. Cela demande un effort constant pour s’améliorer. C’est une sorte de combat intérieur qui apporte de la joie dans la réalisation d’un destin, d’un projet, d’un accomplissement, d’un rôle dans la société humaine."
ça me convient assez comme vision mais je trouve dommage de n’ appliquer cela qu’à une réalisation mécaniste nous avons actuellement les moyens de solutionner nos problèmes matériels la seule chose qui manque est la volonté de le faire pourquoi ?
selon moi c’est a ça qu’il faut s’attaquer d’urgence pas a une fuite en avant vers un ailleurs qui n’existe pas
(je dit qu’il n’existe pas parce que si vous emportez vos problèmes avec vous il n’y a pas d’ailleurs quel qu’il soit ) -
@gaijin
« ça me convient assez comme vision mais je trouve dommage de n’ appliquer cela qu’à une réalisation mécaniste »
Intrinsèquement, ce que propose Colbert est tout sauf mécaniste. Je le cite :
"Si on arrive à aller sur Mars : cela veut dire qu’on aura révolutionné au moins deux ou trois fois nos préjugés économiques, politiques, religieux, philosophiques."
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@ Gaijin
« ce point me paraît simplement ne pas être essentiel »
Je pense qu’identifier l’opinion populaire la plus communément admise est utile pour ne pas se laisser emporter par les vagues d’opinion à la mode. Sortir du libéralisme économique, philosophique, artistique etc... est une condition nécessaire au salut de l’Hummanité. Accorder son coeur et sa raison est impossible dans le paradigme libéral actuel. Le libéralisme repose sur une vision purement mécanique de l’homme. Dans le paradigme libéral l’homme agit mécaniquement à des stimuli qui sont soit attractifs (plaisir ou quelque chose attachée à une expérience agréable) soit répulsifs (danger, peur, douleur ou quelques chose attachés à une expérience désagréable). Avec le libéralisme, l’oligarchie n’a plus qu’à utiliser un baton et une carotte pour se maintenir au dépens des autres.
« une réalisation mécaniste »
Jaurès disait qu’il y avait quelque chose de spirituel dans l’accomplissment industriel. Si aller sur Mars c’est juste construire un moteur de mobylette en plus gros (avec un concept du style plus la distance est longue, plus le moteur doit être gros), tu aurais raison de qualifier cette réalisation de purement mécaniste et tu pourrais rajouter que je suis certainement un positiviste. Mais en réalité pour aller sur Mars il faudra abandonner beaucoup de nos croyances sur l’univers et en particulier notre conception d’un univers vide. Et bien sûr le moteur ne devra pas seulement être plus gros mais il devra utiliser des principes physiques différents de celui d’une mobilette et même des navettes modernes. -
A ceux qui ne comprenne pas le lien entre des grands projets tel que l’évoque Colbert avec la crise financière :
La crise actuelle avant d’être une crise économique et financière est une crise culturelle, une crise de civilisation dont nous ne pourrons sortir que si nous remettons en cause certaines idées malheureusement assez répandues et si l’on combat de façon déterminée le pessimisme ambiant. Un grand projet comme la conquête spatiale et un voyage vers mars ne sont pas un but en soi mais un moyen de retrouver un espoir en l’avenir, de remettre un peu de moralité dans la façon dont nous sommes gouvernés et de nous débarrasser des idéologies malfaisantes qui nous oppriment aujourd’hui. C’est aussi un façon de rompre avec l’ultra court termisme qui nous tue, en effet avec un tel projet nous pouvons réappraendre à penser au développement matériel et culturel de l’humanité sur des périodes de temps longues.-
« La crise actuelle avant d’être une crise économique et financière est une crise culturelle, une crise de civilisation » (Picard)
Ben voyons ! Allez dire ça à tous ceux qui meurent de failm et de malnutrition !
Allez leur dire que demain ils mangeront à leur faim parceq ue les pays occidentaux se préparent à aller conquérir l’espace !
Qu’est-ce qu’on lit pas comme conneries, ici et partout ailleurs ! -
p.picard
on est d’accord sur le diagnostique mais pas sur le traitement
« nous ne pourrons sortir que si nous remettons en cause certaines idées malheureusement assez répandues »
et si une des idées à remettre en cause était précisément le fait que la solution a nos problèmes est matérielle ? -
gaijin,
Vous avez tout à fait raison, la solution n’est pas matérielle, car le problème n’est pas d’ordre matériel et la crise financière n’est pas un problème d’argent, contrairement aux apparences.Mais c’est justement ce que j’ai dis, il ne faut pas voir juste un voyage vers mars en soi, mais surtout le changement de mentalité avec lequel il doit nécessairement être accompagné. -
"Mais c’est justement ce que j’ai dis, il ne faut pas voir juste un voyage vers mars en soi, mais surtout le changement de mentalité avec lequel il doit nécessairement être accompagné."
Le PICARD a tout compris !
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P Picard
mais pourquoi avez vous besoin de passer par mars pour effectuer un changement de mentalité ?
occupons nous d’ abord de changer la mentalité et ensuite allons sur mars si vous voulez .....en plus rien ne prouve que cela amène un quelconque changement notre vieille mentalité est très efficace pour faire des trucs ça
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Je vois qu’au nombre de commentaires pessimistes et formalistes nous ne sommes pas sortis de la crise de civilisation.
Même ceux qui se disent révolutionnaires ,il est vrai qu’être écolo gaucho est à la mode,l’esprit de découverte fait cruellement défaut.
Les financiers ont de beaux jours devant eux puisque l’on est plus capable,du moins pour certains,de se projeter dans le futur.
Les martiens peuvent dormir tranquille,on ira pas les perturber malheureusement.Est ce le shit,la cybernétique ou les financiers qui vous ont mis à l’état de larves ?
@l’auteur
Moi je veux bien faire partie du premier voyage,même avec une canne j’irais faire mon potager ou j’espère les choux seront de 3 à 4 fois plus gros il faudra bien manger là-haut ?
En fait cela va être difficile ,pour avoir des moteurs compétitfs,vu que tout le monde veut revenir aux moulins à vent et à la charrue qui fonctionne au crotin de cheval.Les oligarches et leurs alliés médiatiques ont fait du beau boulot le prix de la vaseline ne suivra pas le court de l’inflation cela devient le produit phare avant l’intelligence et ses nourritures extra-terrestres.
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@ rosa,
Là-haut ? Où ça, là-haut ? Quelle blague !
cette seule phrase montre que vous n’avez pas le sens des réalités, je cite : « il faudra bien manger là-haut » -
@ rosa
J’aimerai aussi faire partie du voyage mais je crois que malheureusement je devrai laisser la place à mes petits enfants
Si tes petits enfants t’envoient une photo des choux qu’ils cultivent sur la station lunaire qui accueillera le lanceur de la fusée qui partira sur Mars, alors cela veut dire que l’oligarchie aura perdu la guerre qui se joue en ce moment.
@ JL
Levez la tête cher JL vous allez vous taper la tête sur un panneau publicitaire pour une marque de lessive verte.
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Colbert,
gardez votre « cher » pour vos amis . Vous dites : « Si tes petits enfants t’envoient une photo des choux qu’ils cultivent sur la station lunaire qui accueillera le lanceur de la fusée qui partira sur Mars, alors cela veut dire que l’oligarchie aura perdu la guerre qui se joue en ce moment. »
J’en ai lu des conneries ici, mais là, je dois dire, vous faites fort !
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Juste pour expliquer :
l’oligarchie fait du pognon sur les guerres ! Pourquoi cracheraient-elles sur un projet aussi lucratif et aussi peu humaniste - utile à l’humanité d’aujourd’hui -, que les guerres ? -
@ JL
« oligarchie fait du pognon sur les guerres »
On est d’accord. Mais je ne vois pas le rapport avec le projet sur Mars.
L’oligarchie ne veut entendre parler que des choses existantes. Leur système est le suivant : tu achètes pas cher et tu revends la même chose plus cher. Pas d’amélioration de la production. Pas de valeur ajoutée dans ce système. Faire de l’argent à partir de l’argent. Tout le contraire de mettre de l’argent dans un programme spatial. -
Ne vous inquiétez pas, quand ils auront fini de gaspiller toutes les ressources de la Terre, il faudra bien qu’ils aillent chercher sur la Lune puis sur Mars les réserves d’énergie indispensables à leur perpétuelle « croissance ».
Tôt ou tard il deviendra moins cher d’aller sur la Lune chercher de l’hélium 3 que d’aller chercher du pétrole au fond des mers.
On pourrait aussi y enfouir nos déchets nucléaires, sur Terre y’a plus de place.
Puis y cultiver des OGM, histoire de ne plus avoir sur le dos ces salauds d’agriculteurs qui veulent plus que leurs champs bio soient contaminés. Et comme on le sait, les OGM sont la solution à la faim dans le monde.
Jusqu’au jour où les travailleurs envoyés pour faire tout le boulot sur la Lune demanderont l’indépendance de la nation lunaire.
Alors il sera temps d’aller polluer Mars.-
"Ne vous inquiétez pas, quand ils auront fini de gaspiller toutes les ressources de la Terre, il faudra bien qu’ils aillent chercher sur la Lune puis sur Mars les réserves d’énergie indispensables à leur perpétuelle « croissance ».«
Voilà ce que l’auteur définit comme »croissance"... 27 minutes d’efforts d’intellectuel... Serez-vous à la hauteur ? :)
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"aucun complot de quelque bord que ce soit ne pourra jamais changer les lois de la physique et de l energie necessaire a deplacer une telle masse sur de telles distances..."
Il fut dit le même genre d’âneries à ceux qui projetèrent de traverser ces longues étendues d’eau au bout desquelles on disait que la Terre s’arrêtait...
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La conquête de l’ espace, n’est qu’ un concept de domination d’ un système sur les autres idéologies.
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LOL Pas vraiment, non. jugez par vous-même !
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Insensé
Commençons d’abord par réduire la faim et la misère sur cette planète suicidaire
Qui défend cette théorie est un égoïste
Ou alors qu’ il explique comment il résoudces deux problèmes grâce au projet vers Mars-
Je vais d’abord apporter une réponse provocatrice, puis je développerai en quoi le processus d’aller sur Mars résoudra forcément bien au-delà des problèmes que nous connaissons aujourd’hui.
Ma réponse provocatrice : « Une fois que plus personne n’aura plus ni faim ni soif ni froid sur Terre... qu’est-ce qu’on fera ? »
Les principes physiques, artistiques, écologiques, altruistes, économiques, politiques qui sont les fondements du processus d’aller aujourd’hui sur Mars, résident dans le fait que ce projet n’est pas un but en soi, mais est à considéré comme un processus continu de découvertes sur plusieurs dizaines d’années nécessairement commun à l’ensemble de l’humanité.
Ce processus nécessite l’élimination de toute influence d’une quelconque spéculation sur l’économie réelle (nécessitant - comme vient de le déclarer un sénateur démocrate - destitution d’Obama pour crime contre l’humanité et réinstauration du Glass-Steagall), des coopérations internationales, développement de la biosphère sur Terre, sur la lune et au-delà, formation des plus pauvres sur Terre aux meilleures technologies afin qu’ils soient souverains, etc.
A l’heure du plus grand effondrement de civlisation que l’humanité ait jamais connu, c’est en ce sens que l’exploration spatiale doit nécessairement être au coeur de tout projet présidentiel pour 2012. Aujourd’hui, un seul l’a dit en ces termes.
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roosevelt
j’ai regardé les dix premières secondes de votre vidéo
un petit homme gris en costard cravate et un d’ici la fin du siècle c’est ça votre programme ?
(oui je sais mais déjà vu avant )
c’était déjà le programme pour la fin du siècle précédent
http://www.dailymotion.com/video/xatsmt_stanley-kubrick-2001-l-odyssee-de-l_school
ce n’est pas que ça me gêne en soi
ce qui me gène c’est que vous pensiez sérieusement que faire toujours plus de la même chose soit une solution
pouvez vous envisager une démarche qui serait radicalement nouvelle ?par ailleurs si vous envoyez une bande de singe dans l’espace il foutront le même bordel que sur terre .......
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« j’ai regardé les dix premières secondes de votre vidéo »
Cela montre l’honnêteté avec laquelle vous menez notre dialogue.
« ce qui me gène c’est que vous pensiez sérieusement que faire toujours plus de la même chose soit une solution
pouvez vous envisager une démarche qui serait radicalement nouvelle ? »Peut-être cette vidéo sur l’infrastructure de la biosphère vous parlera-t-elle plus...
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roosevelt
je mentionne en dessous que je l’avait déjà vu si j’ai cru suffisant de ne commenter que les 10 premières secondes c’est parce que quoi qu’il en soit du reste (opportunité possibilité rentabilité.....)
ça ne me paraît pas être une priorité a cause de l’échelle de temps
votre autre vidéo m’ à plus intéressé ( vous l’avez postée plus haut )
quoi que je sois d’accord avec le fait que les lois de la thérmodynamique ne sont que relatives
la démonstration qui est faite est pour moi une imposture : le soleil continue a apporter de l’énergie au système sans cela les plantes meurent et le système s’arrête ......
ça ne démontre pas que la loi ne fonctionne pas ça démontre qu’il faut étendre son application a des cycles qui s’interpénètrent ( et c’est là ou les modélisations du cycle du carbone sont fallacieuses)
le problème a ce stade étant que l’on est en réalité incapables a notre niveau de connaissances de modéliser un truc pareilc’est la seule chose qui vous a interpellé dans mon post ?
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"le soleil continue a apporter de l’énergie au système sans cela les plantes meurent et le système s’arrête ......
ça ne démontre pas que la loi ne fonctionne pas«»le problème a ce stade étant que l’on est en réalité incapables a notre niveau de connaissances de modéliser un truc pareil«
Pourquoi s’arrêter au soleil ? Quand à la modélisation d’ »un truc pareil", pourquoi spontanément chercher dans cette direction ?
Je vous propose cette réflexion, par Sky Shield, le gars à la tête de l’équipe du Basement du Larouchepac. Concernant votre réflexion, vous trouverez je pense à la fin de ce texte de quoi lui donner une nouvelle dimension.
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aller sur mars c’est la seule possibilité qui restera si sarkosy est réélu. mais pour y aller il faut des sous. et des sous, seuls ceux qui sont contents de sarkosy en ont. et eux ils n’ont pas de raison d’y aller.
« Une fois que plus personne n’aura plus ni faim ni soif ni froid sur Terre... qu’est-ce qu’on fera ? »on sera obligés de faire de la gym et des régimes pour maigrir.-
Dans les années 40, les collaborateurs usaient aussi du cynisme pour botter en touche.
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tu peut expliquer ta pensée roosevelt ? juste par curiosité ?
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Bien sûr. Je laisse la parole à celle qui a étudié la question le plus en profondeur.
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A mon sens, le fait d’aller sur Mars représente un projet d’envergure suffisamment grand et improbable de nos jours.
Et c’est justement cette grande improbabilité qui fait que le projet est intéressant. L’Homme est un être qui a besoin de chercher, de raisonner, d’imaginer, de rêver et surtout de créer.Dans notre monde d’aujourd’hui, l’homme n’a pas besoin de créer puisqu’on a tout fait pour qu’il puisse combler ses besoins.
Oui, ses besoins, mais individuellement !
Et pourtant, l’Homme, qui se sent seul à son poste n’a qu’une seule envie, rejoindre les autres.
On n’a jamais enregistré sur Terre une telle tendance à se réunir ! (alors que nous sommes supers nombreux et un peu partout...)Alors oui, un tel projet que « d’aller sur Mars » (ou tout autres projets improbables) sera abordé et mis à réalisation parce qu’il rassemblera les Hommes autours d’autres conditions, vers un nouvel espoir.
Et même si nous n’allons jamais sur Mars, l’Homme aura accompli une belle création, (enfin, ça faisait longtemps...), sur Terre :
Vivre Ensemble dans un même but !
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Aurore
« vivre ensemble dans un même but »
yes !
et si ce but pouvait être :
découvrir ce que c’est un être un humain maitriser les mystères de notre conscience .......
ça vous plairait pas ? -
@ Gaijin
Il me semble que votre remarque fait référence à un de vos autres commentaire où vous nous invitez à prendre l’homme comme un vaste objet d’étude. Bien sûr que l’homme est un sujet d’étude intéressant mais l’étudier comme une chose en soi, comme un principe immanent, c’est exclure d’emblée qu’il a un rôle dans l’univers. Pourquoi ne pas essayer de comprendre son rôle particulier dans la biosphère et plus globalement dans l’univers ? Je vous conseille cette vidéo : maitriser les forces de l’évolution. -
@ L’auteur
J’ai cité plus haut le bouquin de Robert Zubrin « Cap sur Mars ». Je vous en recommande chaudement la lecture. Il présente entre autres un plan nommé « Mars Direct » relativement aventureux mais démarrable a priori immédiatement.
Il repose sur l’utilisation d’un lanceur lourd qui ressemble à la navette spatiale, mais sans navette (pour gagner de la masse) et non réutilisable (il coûterait au final moins cher). L’idée est d’envoyer en régime établi deux lancements tous les deux ans de ce lanceur.
On commence par un premier lancement qui envoie le module de retour directement sur Mars. Là, pendant deux ans, il synthétisera à partir de son hydrogène embarqué et du CO2 de l’atmosphère martien, du méthane (combustible) et de l’eau (éventuellement électrolysé en hydrogène et oxygène).
Deux ans plus tard, quand il a été vérifié que le plein est fait, commencent les deux lancements :
* un contenant le module habitable de l’équipage.
* un contenant le même module de retour pour l’expédition suivante (deux ans plus tard), éventuellement utilisable comme module de secours.
Et ainsi de suite tous les deux ans.Le génie de ce plan est que, outre le fait d’utiliser les ressources locales, avec de faibles moyens et des technologies quasiment éprouvées, on sème en quelques décennies des dizaines de bases sur toute la surface de Mars, éventuellement déplaçables et regroupables
pour former de véritables bases. Le plan est en outre modulaire, et au fur et à mesure des années, on peut envisager un accroissement progressif du nombre de lancements jusqu’à ce que, effectivement, la colonisation de Mars ait commencé.Pas besoin de gros vaisseau interplanétaire. Et ce qui est intéressant, c’est que toute innovation ultérieure (propulseur nucléaire, par exemple, type VASIMR ou autre) peut être implémentée dans ce schéma.
A 700 M$ la navette, en majorant, cela devrait faire du 1 G$/an, hors frais de développement. Et on peut commencer tout de suite.
C’est un budget ridicule pour aller semer la vie sur une autre planète !
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@ Complottoutestcomplot
Jetez un coup d’oeil à Mars Direct. A force de persévérance, Zubrin a réussi à en faire la mission de référence de la NASA, plutôt que le programme Constellation, très coûteux et reposant sur des technologies non encore disponibles.
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@ Complottoutestcomplot
« nous auront depuis longtemps epuisé nos ressources »
Quand l’homme est apparu sur terre il n’avait pas de ressource. C’est lui qui a découvert l’utilité de bruler du bois, d’utiliser le pétrole etc ... En réalité c’est l’homme qui crée les ressources par sa créativité. Elles ne sont pas si naturelles que ça de ce point de vue. Se donner le projet d’aller sur Mars c’est devoir maitriser la fusion nucléaire et se poser les questions fondamentales qui permettront d’aller vers d’autres types d’énergie. -
Ce 35 milliard, c’est avec les coûts de développement, à diviser ensuite par chaque lancement. Les coûts en régime permanent c’est 2 ou 3 lancements tous les deux ans, avec un matériel similaire à celui de la navette, à 700 millions pièce. Pour tous les deux ans, une poignée d’homme, mais une accumulation progressive de matériel.
Jusqu’à ce que ce ne soit plus une poignée mais une phalange qui partent mais pour ne plus revenir. La planète a largement les moyens pour financer celaEn fait vous ne voulez rien apprendre, donc effectivement essayer de vous apprendre quelque chose ne servirait à rien. Votre dénigrement systématique n’amuse que vous. Bref, bon vent, et amusez-vous bien - tout seul.
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@ Colbert
Merci pour votre article.L’abandon de la navette spatiale avant qu’il y ait quoi que ce soit pour la remplacer est une catastrophe bien plus grande pour l’humanité que la n ième crise boursière, laquelle ne préoccupe que les rentiers et qui fait pourtant la une de l’actualité.Il est inconcevable que le destin de l’humanité soit de se résigner à se partager les ressources en voie de raréfaction d’un monde de plus en plus surpeuplé, menacé par la guerre , la famine et les épidémies.Sans rêve spatial, l’humanité n’est plus qu’une espèce menacée d’autodestruction.Selon les estimations, le coût d’une expédition martienne serait de 20 à 35 milliards de dollars : une misère comparée aux 14000 milliards de dollars de dettes des USA.Cela représente environ 15 jours de dépenses militaires américaines. A supposer que ce coût soit sous estimé, ça représente au maximum 3 mois de dépenses militaires américaines.Il suffirait que les USA réduisent leur budget militaire de moitié pour qu’ils remboursent leurs dettes en 42 ans, avec tout ce fric économisé, ils peuvent même se payer de luxe de faire une expédition vers mars tous les deux ans .Je me rappelle qu’en 1968 et 1969, dates de la sortie de 2001 Odyssée de l’espace et date de la première exploration lunaire , tout le monde pronostiquait l’expédition martienne vers 1992. La question est : qu’est-ce qui a bien pu merder à ce point dans le monde, et pourquoi ça a merdé ?Docdory, le 9 août 2011 ( ou plutôt le 9 août 42 de la nouvelle ère )-
@ Eloi
Le projet Cap sur Mars a sûrement ses mérites mais le projet Constellation correspond plus à la vision que j’ai essayé d’introduire. Bien sûr il y a des aspects intéressants dans les deux projets. Par contre essayer de relever le défis sans aller vers des technologies plus avancées alors que c’est un des aspects interessants d’accomplir un tel voyage est dommage. Dans cette vision le voyage sur Mars n’est pas une chose en soi, ni l’exploit collectif d’un groupe assez restreint. L’exploration spatiale est le projet coopératif commun qui amène l’homme à la limite des ses connaissances et de ses certitudes. Il a des répercussions dans tous les domaines scientifiques et culturels. Il ne s’agit pas de dire qu’il faut douter de tout mais de réunir les connaissance et les compétences les plus à la pointe et les confronter à la réalité de l’univers et voir exactement où cela cloche et s’améliorer constament (abandonner aussi cette croyance selon laquelle on connait déjà toutes les loi de l’univers et qu’il suffit de les mettre dans un ordinateur très puissant pour prévoir tout le futur). Il y aura aussi les retombées directes en terme d’amélioration des technologies. Voici une vidéo qui explique la mission.
Une autre aspect important est qu’un tel projet ne peut pas s’insérer dans le système monétariste actuel (pas même cap sur Mars). Le système monétariste actuel est en train de s’effondrait et se transformera de plus en plus en dictature si aucune vision à long terme n’est adoptée. La sortie de crise passera avant tout par changer de système économique avec une loi à l’image du Glass Steagall.
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@ Colbert
Merci pour votre réponse.
Je suis d’accord avec l’essentiel de ce que vous dites. Je veux juste souligner le fait qu’un Mars Direct ne compromet pas un Constellation ultérieur ; si un propulseur nucléaire rentable et sûr est développé pendant les premières missions de Mars Direct, il sera logiquement implémenté dans les missions suivantes.
Un projet Constellation empêche par contre un Mars Direct, dans le sens où il oblige à un prérequis incertain qui permet de remettre aux calendes grecques toute décision politique. Et son coût est même certainement faramineux.
Si l’objectif est bien d’amorcer la conquête du système solaire et de semer les premières graines vivantes sur des mondes (probablement) morts, alors j’opte pour la stratégie la moins exclusive. Un programme Mars Direct, étalé sur moins d’une décennie, est aujourd’hui dans les cordes de la NASA, sans ajustement structurel fort. Un programme Constellation à 400 G$, nécessiterait comme vous le dites une restructuration économique et un très fort investissement politique - ressource rare.
Globalement, je me méfie de plus en plus des approches trop macroscopiques. « Nier » (et je ne parle pas pour vous) les difficultés techniques, risque de nous renvoyer vers des situations délirantes comme celles qui concerne le renouvelable aujourd’hui. Quelque part, si l’on doit dépenser 2000 milliards d’€ pour 20% de renouvelable, c’est que les ingénieurs de ce domaine n’ont pas fait leur boulot ; ils l’auraient fait, si c’est possible, une énergie « renouvelable » (je tiens aux guillemets) plus rentable que le pétrole et/ou le nucléaire, les aurait remplacées sans le délire actuel sur le sujet. C’est pour cela que les trésors d’ingéniosité d’un Zubrin me semblent intéressants : faire mieux, plus probable, moins incertain permet d’espérer d’atteindre notre objectif plus rapidement.
A mon sens, il est temps que les ingénieurs - et j’en suis - cessent de se plaindre du « système castrateur ». Nous sommes payés pour trouver des solutions, et se plaindre est, AMHA, terriblement inhibant. Cela n’empêche en rien par ailleurs de trouver des solutions pour renverser le débit d’argent de la finance vers l’industrie (et les écolos ne nous aident pas).
A ce titre, j’estime que les initiative vers les tourisme spatial, orbital, voire les voyages privés autour de la Lune, sont un bon début pour arracher l’argent des riches vers des activités industrielles, de progrès, plutôt que la spéculation. Peut-être serait-ce un biais intéressant pour recentrer le fric vers les « masses laborieuses » et les entrepreneurs innovants.
A votre disposition pour en discuter (si cela ne vous gêne pas que ce fil s’éloigne de la Une d’Avox)
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Les réponses très directes sont ci-dessous.
« Un projet Constellation empêche par contre un Mars Direct, dans le sens où il oblige à un prérequis incertain qui permet de remettre aux calendes grecques toute décision politique. Et son coût est même certainement faramineux. »
Le projet Mars Direct a surtout permis à Obama d’introduire des coupes budgétaires dans les budgets de la NASA tout en continuant à se faire passer pour un progressiste. Et il ne s’arrêtera pas là. Mais maintenant il passe pour ce qu’il est (du moins au E.U.) c’est à dire un égocentrique à la solde de ceux qui l’ont mis en place (Georges Soros et les cercles de Wall Street).« Un programme Constellation à 400 G$, nécessiterait comme vous le dites une restructuration économique et un très fort investissement politique - ressource rare. »
Le changement de système est obligatoire. Soit nous nous laissons faire est nous nous résignons à la dictature (et à la mort de millions de personnes). Soit nous sommes humain et nous modifions notre environnement politique. Quant au fort investissement politique : c’est le moment d’agir. Cette ressource n’est rare dans ces moments de l’histoire. Le potentiel politique risque de manquer d’organisation si les plus capables ne se bougent pas. Voir ici.« Quelque part, si l’on doit dépenser 2000 milliards d’€ pour 20% de renouvelable, c’est que les ingénieurs de ce domaine n’ont pas fait leur boulot ; ils l’auraient fait, si c’est possible, une énergie »renouvelable« (je tiens aux guillemets) plus rentable que le pétrole et/ou le nucléaire, les aurait remplacées sans le délire actuel sur le sujet. »
Les énergies renouvelables sont un leurre mis en place par les mêmes oligarques qui veulent mettre en place une dictature maintenant. Ce n’est pas vraiment la faute des ingénieurs si les investissement vont à ces formes dénergie qui ne repose pas sur un principe physique qui permet d’assurer une économie physique vitale. On peut repprocher le manque de conviction et l’appât du gain des acteurs des filières renouvelables. Peut être que les panneaux solaires sur la lune ont leurs intérêts et sur certains satelites et système autonome c’est utile. Mais sur terre pour alimenter une économie réelle ce n’est pas possible même avec de très bons ingénieurs. C’est un crime contre l’humanité d’obliger les politiciens à se ruiner (et gaspiller des espaces) dans les énergies renouvelables en invoquant un chantage à l’écologie, au réchauffement climatique etc...« A mon sens, il est temps que les ingénieurs - et j’en suis - cessent de se plaindre du »système castrateur« . »
Se plaindre, juste pour râler ne sert à rien. Interpeller nos politiques cela sert. Avoir un sens de mission est essentiel. Contourner et dénoncer les dispositifs castrateurs du système sont un devoir.
« Cela n’empêche en rien par ailleurs de trouver des solutions pour renverser le débit d’argent de la finance vers l’industrie (et les écolos ne nous aident pas). »
Parfaitement. 100% d’accord. Reste plus qu’à convaincre et s’engager politiquement parlant (d’une façon ou d’une autre).« A ce titre, j’estime que les initiative vers les tourisme spatial, orbital, voire les voyages privés autour de la Lune, sont un bon début pour arracher l’argent des riches vers des activités industrielles, de progrès, plutôt que la spéculation. »
Pas du tout d’accord. C’est un piège. Faire de l’espace une activité hédoniste est à l’inverse de mes convictions. C’est comme pour le tourisme en avion. Visiter un pays pour aller à la rencontre de gens, d’une autre culture, c’est enrichissant et permet une plus grande coopération entre nation. Y aller pour profiter des prix modiques et des hotels pas chers pour avoir la sensation de vivre comme un pacha est avilissant et malsain. Cela habitue les touriste à voir l’autre comme un serviteur et favorise un relativisme culturel qui au final détruit toutes les cultures.
Nous avons le droit et même le devoir de faire de l’exploration spatiale un moteur pour une société de découverte qui sera prête à abandonner bien des préjugés.
« Peut-être serait-ce un biais intéressant pour recentrer le fric vers les »masses laborieuses« et les entrepreneurs innovants. »
C’est s’enfoncer encore plus dans la voie de la société de service. Nous n’aurons pas vraiment des entrepreneurs innovants. Ou alors très peu. Il y aura sutout des vautours qui dépieuteront ce qui reste d’infrastructure. Et surtout les défis que j’ai cité ne seront pas menés de front.« A votre disposition pour en discuter (si cela ne vous gêne pas que ce fil s’éloigne de la Une d’Avox) »
Avec plaisir. Faite moi signe si vous voulez mon email. -
@ Ptetmai
L’avenir n’est pas de régler les problèmes sur Terre et ensuite aller sur Mars.
Ce n’est pas non plus d’aller sur Mars d’abord et ensuite de régler les problèmes sur Terre avec les connaissances acquises.Par contre il faut se poser dès maintenant la question d’aller sur Mars et faire un plan à long terme pour s’assurer de bonnes chances de réussite. Mais là n’est pas le plus important. L’important est la révolution axiomatique qu’impose le fait de réfléchir à terra-former Mars. Cela sortira les gens qui pensent qui pensent que l’homme est condamné à rester sur Terre dans un monde de ressources finies.
Voici un petite vidéo qui montre quelles sont les avancées possibles sur notre compréhension de l’univers.
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« Pourquoi devons-nous aller sur Mars ? »
Pour construire un gros vaisseau dans lequel on enfermera les banquiers, les traders, Sarkozy et son gouvernement. Mais pas question de les envoyer sur Mars. Au dernier moment on les projette vers la galaxie HUDF JD2, à 13 milliards d’années lumière de la Terre. Loin, très loin, « where no man has gone before... »
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on pourrait aussi les expédier vers un trou noir ....
a mon avis celui de la sécurité sociale ferait très bien l’ affaire -
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Tall 9 août 2011 22:21Ce sont des vaisseaux à intelligence artificielle qu’on enverra sur Mars pour commencer.
Et ils feront tout le job d’exploration et d’installation pendant des années avant que les premiers hommes y mettent un pied ... en toute sécurité.-
Pourquoi l’exploration spatiale ? afin de trouver la vie ailleurs. Imaginez le séisme scientifique, philosophique et religieux. Imaginer le Monde arrêter de regarder son nombril,et lever les yeux vers le ciel, en quête d’infinie curiosité, en quête d’autres mondes, en quête d’un autre Monde.... l’esprit pionnier sans Amérindiens à soumettre cette fois, et des ressources infinies parmi des mondes morts et endormis !
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aucun intérêt à aller sur Mars, aucun !
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Mars est séduisante mais elle n’est pas le meilleur choix pour une colonisation humaine.
Son champ magnétique est mort, donc sa surface est bombardée par les rayonnements solaires.Sa force de gravité est trop faible pour retenir une atmosphère viable, ce que l’on pourrait y apporter serait aussi vite dispersé dans l’espace.La présence d’eau, certaine, ne semble cependant pas assez importante et fiable pour assurer l’existence d’une base permanente.Non, le meilleur endroit pour, le cas échéant, s’installer ailleurs, c’est Callisto, autour de Jupiter.C’est plus loin, d’accord, mais les avantages ne manquent pas. Les radiations solaires sont suffisamment dispersées pour être plus tolérables.L’eau ne manque pas, et Europe n’est pas loin le cas échéant.Callisto est géologiquement morte, une cité souterraine ne risquerait rien à ce niveau, ni des chutes d’éventuelles météorites. Et ce satellite est assez semblable à la Lune pour que nous utilisions notre satellite comme base de répétition, pour acquérir la technologie nécessaire et l’expérience obligatoire.Il vaut mieux viser cet objectif, il est celui qui a le plus de chances de réussir.-
@ Mmarvinbear
« Son champ magnétique est mort, donc sa surface est bombardée par les rayonnements solaires. »
Avant d’aller plus loin, petite précision : c’est l’atmosphère qui nous protègent essentiellement des rayonnements solaires. La magnétosphère nous protège des rayonnement cosmiques.
Rendre Mars habitable est l’aspect certainement le plus intéressant de l’exploration spatiale.
Avant que la vie apparaisse sur terre, notre planete était certainement aussi inhabitable que les autres planètes.
C’est sûr que les premiers essais d’apporter de la vie sur Mars ne seront pas tous des réussites. Voici une vidéo qui devrait vous intéressez pour découvrir un autre aspect des rayons cosmiques. -
@ Marvinbear
Il faut que je trouve la référence, mais il me semble qu’une publication (plus ou moins récente) montrait que « l’évaporation » vers l’espace d’une atmosphère est un procédé trop lent pour expliquer la faible pression atmosphérique sur Mars. En d’autres termes, les gaz seraient piégés dans le régholite martien, et donc potentiellement extractible par des procédés thermiques (réchauffement par effet de serre, et/ou miroirs orbitaux)
Auriez-vous des éléments bibliographiques sur ce sujet ?
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A l’ Hadéen, il est clair que la Terre était inhabitable pour nous.
Elle l’a d’ailleurs été plus de 3,5 milliards d’années, faute d’oxygène dans l’atmosphère.Tout est relatif. Notre monde actuel ne serait qu’une boule de poisons pour tout organisme respirant par exemple de l’hydrogène ou du méthane... -
Pour alimenter votre réflexion : je vous conseille cette vidéo qui présente un regard certainement neuf sur la biosphère : Maitriser les forces de l’évolution.
En résumé, le scientifique russe Vladimir Vernadsky a donné un sens particulier à la notion de biosphère. Il a fait remarquer que ce qui protège et permet l’existence de la vie sur terre est souvent créé par la vie elle même. Par exemple, les plantes ont fabriqué elles mêmes l’oxygène qui, par réaction aux rayonnements UV, a formé la couche d’ozone qui les protège et a donc permis leur colonisation de l’intérieur des terres. De même que leur avancée à l’intérieur des terres a été permise aussi par les précipitations plus abondantes créées par leur colonisation des terres.
Cette vision de Vernadsky résoud l’apparent paradoxe suivant :
- d’un coté la vie a besoin d’un environnement spécifique pour exister et se développer.
- cet environnement spécifique n’existait pas à la formation de la terre.
Les espèces végétales et animales se sont donc développées grâce à leur « créativité » par sauts successifs d’évolution (on peut attribuer cette créativité à un effort commun de toute la biospère et certainement de l’univers lui même). Elles ont modifié elles même leur environnement. Ce qui est spécifique à l’être humain est la capacité de créativité volontaire contrairement aux autres espèces qui sont créatives mais sans conscience cognitive et volontaire de cette créativité. Contrairement à ce que pense les écologistes conservateurs (aussi appelées environnementalistes) c’est en modifiant l’environnement qu’on améliore nos conditions de vie. Essayer de ne pas toucher à l’environnement est contre productif : d’une part c’est impossible et d’autre part il faut mieux réfléchir à l’améliorer par la créativité, la pensée et le travail humain. Il faut noter aussi que jamais la biosphère a toujours été en constante évolution (accélérée à certains moments). Sans cette évolution grâce à la créativité, la biosphère reculerait par épuisement du processus sur laquelle elle se base à un certain stade de son évolution (une ressource donnée est limitée, les ressources en général ne sont pas limitées) et par manque de réaction aux catastrophes cycliques et d’origine galactique de grande échelle (périodes de glaciation, météorites, volcans ?, séismes ? ...).
Revenons à l’exploration spatiale, le fait de s’éloigner (et éloigner les plantes et animaux que nous emporterons avec nous) de l’influence de l’atmosphère, de la magnétosphère et toutes les autres influences spécifiques à environnement terrestre créera certainement des conditions défavorables à la vie qu’il faudra compenser par notre créativité. D’ailleurs nous pourrons certainement voir des phénomènes nécessaires à la vie et présents sur terre que nous n’avons jamais remarqués ou qui ne sont pas bien compris (e.g. résonance de Schuman).
Revenons maintenant à la question de Mmarvinbear sur le choix de l’astre à coloniser. L’astre parfait n’existe pas et chacun à ses avantages et ses inconvénients du point de vue des connaissances incomplètes dont nous disposons. Dans un premier temps, la vie aura besoin d’être maintenue de façon totalement artificielle avant que s’y manifeste une créativité humaine ou autre (qui n’aura sûrement pas été pensée sur terre) et qui permettra un réel maintien et donc une réelle avancée de la vie sur l’astre en question. Il ne faut pas sous estimer non plus l’avantage que nous procure notre satellite naturel, non seulement comme base de lancement, comme réserve en hélium-3 mais aussi pour sa position hors de l’atmosphère et à la limite de la magnétosphère qui permettra d’étudier et d’anticiper les phénomènes nécessaires à la vie.
Bonne vidéo et merci pour votre intérêt sur ces questions (qui mériteraient certainement un article détaillé). Toutes vos idées, références et questions complémentaires sont les bienvenues. -
Dernière idée que je vous soumet à réflexion. Lorsque le système solaire est dans le plan de la galaxie et qu’il recoit donc beaucoup de rayons cosmiques, la biodiversité semble augmenter sur terre. D’où cette remarque : faut il voir tous les rayonnements comme un mal ? N’y a t’il pas des inconénients apparents sur Mars qui deviendraient des avantages s’ils étaient mieux compris ?
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« Cette vision de Vernadsky résoud l’apparent paradoxe suivant :
- d’un coté la vie a besoin d’un environnement spécifique pour exister et se développer.
- cet environnement spécifique n’existait pas à la formation de la terre. »
C’est à la fois vrai et faux. Vrai dans le sens ou cela s’est passé ainsi, et faux dans le sens ou le scénario n’était pas écrit à l’avance.La vie est capable d’exister de différentes façons. Notre biosphère est la plus étendue, mais il en existe au moins une autre, celle des « fumeurs noirs », au fond des océans, près des dorsales. Ces bactéries ne peuvent vivre que dans des eaux qui sont au delà de leur point d’ébullition. Rien de ce qui vit à la surface ou à peu près ne peut y survivre, et inversement. La façon la plus sûre de les tuer, c’est de les amener dans les eaux froides.Il faut donc plutôt écrire que la vie a besoin d’environnementS spécifiqueS pour exister. Sa présence finit d’ailleurs par perturber cet environnement, tout comme les colonies anaérobies l’ont fait par la photosynthèse, en rejetant des milliards d’années durant un poison toxique dans l’atmosphère qui a éliminé les êtres vivants qui ne supportaient pas ce gaz mortel qu’est... l’oxygène. -
« C’est à la fois vrai et faux. Vrai dans le sens ou cela s’est passé ainsi, et faux dans le sens ou le scénario n’était pas écrit à l’avance. »
La biosphère aurait elle un libre arbitre ? C’est cohérent avec la vision de Vernadsky. Dans la bisophère, l’humain se distingue par sa créativité volontaire et cognitive. Ce que Vernadsky appelle la noosphère.
« La vie est capable d’exister de différentes façons. Notre biosphère est la plus étendue, mais il en existe au moins une autre, celle des »fumeurs noirs« , au fond des océans, près des dorsales. Ces bactéries ne peuvent vivre que dans des eaux qui sont au delà de leur point d’ébullition. Rien de ce qui vit à la surface ou à peu près ne peut y survivre, et inversement. La façon la plus sûre de les tuer, c’est de les amener dans les eaux froides. Il faut donc plutôt écrire que la vie a besoin d’environnementS spécifiqueS pour exister. »Oui l’intéraction du vivant avec son environnement marche dans les deux sens. Cela me fait penser à ces bactéries qui ont remplacé le phosphore par de l’arsenic dans leur ADN. Je ne sais pas si le phosphore leur est un poison mais l’arsenic est un poison pour les autres formes de vie connues.
« Sa présence finit d’ailleurs par perturber cet environnement, tout comme les colonies anaérobies l’ont fait par la photosynthèse, en rejetant des milliards d’années durant un poison toxique dans l’atmosphère qui a éliminé les êtres vivants qui ne supportaient pas ce gaz mortel qu’est... l’oxygène. »
Oui, en fait, cet oxygène a oxydé et précipité dans un premier temps les métaux présents dans les océans. Ceci a permis pendant un certains temps aux organismes qui fabriquaient l’oxygène de se maintenir. Que s’est il passé après, lorsqu’il ne restait plus rien à précipiter (autrement dit lorsque le processus sur lequel la vie s’était basée n’a pas plus continué, faute de « ressource ») ? La vie a du évoluer et s’est très bien accomodée de l’oxygène au point où celà lui est vital. C’est même plus qu’une accomodation puisque l’oxygène était indispensable pour créer l’ozone et donc aller sur les terres. Nous savons que toutes les tentatives de la biosphère se sont pas de tels succès mais nous devons l’aider. Cela nous aidera. -
« La magnétosphère nous protège des rayonnement cosmiques. »
Petite rectification en me relisant : le champs magnétique terrestre nous protège aussi des
particules éjectées par le soleil. la remarque avait surtout comme but de rappeler qu’il y a aussi le rayonnement cosmique.
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