« Cette vision de Vernadsky résoud l’apparent paradoxe suivant :
- d’un coté la vie a besoin d’un environnement spécifique pour exister et se développer.
- cet environnement spécifique n’existait pas à la formation de la terre. »
C’est à la fois vrai et faux. Vrai dans le sens ou cela s’est passé ainsi, et faux dans le sens ou le scénario n’était pas écrit à l’avance.
La vie est capable d’exister de différentes façons. Notre biosphère est la plus étendue, mais il en existe au moins une autre, celle des « fumeurs noirs », au fond des océans, près des dorsales. Ces bactéries ne peuvent vivre que dans des eaux qui sont au delà de leur point d’ébullition. Rien de ce qui vit à la surface ou à peu près ne peut y survivre, et inversement. La façon la plus sûre de les tuer, c’est de les amener dans les eaux froides.
Il faut donc plutôt écrire que la vie a besoin d’environnementS spécifiqueS pour exister. Sa présence finit d’ailleurs par perturber cet environnement, tout comme les colonies anaérobies l’ont fait par la photosynthèse, en rejetant des milliards d’années durant un poison toxique dans l’atmosphère qui a éliminé les êtres vivants qui ne supportaient pas ce gaz mortel qu’est... l’oxygène.