@Foufouille
Vous n’argumentez pas, et tous ceux qui le flattent ne savent pas que derrière son discours se cache (même pas, il suffit d’aller vérifier ses sources) une vraie croisade contre la libération de la femme. Son discours est de la pure littérature qui veut invalider les faits. Il n’y a pas photo. Entre les 157 femmes mortes sous les coups de son conjoints (c’est bien de la violence conjugale) et 27 hommes tués par leur femme ou ex-femme, la différence est bien nette. On ne demande pas de faire autant que les hommes, soyons clair la-dessus, mais que cela cesse des deux côtés bien sûr, mais de là à nous faire pleurer que les hommes meurent autant que les femmes c’est d’un déni de justice total. Et c’est pareil pour les atteintes physiques et psychologiques.
Même Badinter et certaines féministes emboitent le pas à propos de ces sondages (on prend des échantillons et on pose des questions sur la violence qui va de l’engueulade de couple à l’acte criminel, comme si les gens avoueraient facilement leurs propres turpitudes, alors qu’ils sont plus enclins à exagérer celles des autres), sans critiques de la méthodologie et de la démarche ; et ses sondages ( puisque ce ne sont rien que des sondages, sont d’une méthodologie compliquée et n’a rien à voir avec les réalités des faits avérés, sur les actes violents commis sur les femmes. Soyons sérieux quand même. Que la femme dans sa vie quotidienne se défende, soit aussi agressive parfois, et alors ? encore heureux qu’elle ne se laisse pas écrasée en bénissant son agresseur. Ce genre de statistiques sondagières infestent le net, et veulent répandre une nouvelle foi, une doxa selon laquelle la femme est plus violente que l’homme, que la violence de ce dernier est induite par le comportement de la femme. Certains nous sortent même les statistiques du 19 siècle pour nous attester que les chiffres de la délinquance féminine est plus forte chez la femme, mais ils oublient en cours de route de préciser que dans cette délinquance on comptabilise la prostitution, la mendicité, le vole à l’étalage, le vagabondage etc et la femme dans ses délits fut plus concernée de fait même de la situation de pauvreté qu’elle subissait.
@L’auteur
Pourquoi vous dévoyez la cause des femmes, pourquoi estimez-vous que les revendications sont contre les hommes ? Pourquoi ne verrez-vous pas que les revendications sont orientées vers un système sociale qui dépasse et de loin les destins individuels et parfois même collectif ?
Vous n’êtes pas inculte, je pense que vous ayez eu l’occasion de comprendre que certaines institutions ou organisations dépassent et de loin ses fondateurs dans le sens où elles se trouvent mues par leur propre logique, il en est de même de la société.
« Le terme même de revendication suppose un combat contre ceux qui sont supposés être cause de l’oppression : les hommes, bien sûr »
Vous pratiquez à votre manière un révisionnisme et de la censure sur l’histoire et même le présent. Donc, les femmes ne doivent pas revendiquer ? « les femmes « manquantes » seraient au nombre de 60 millions, au Pakistan 5 millions, au Bangladesh 3 millions, en Afghanistan 1 million, à Taïwan 400.000, en Corée du Sud 150.000. Le phénomène touche également le Népal, le Vietnam, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Arménie. Au total, depuis une trentaine d’années environ 150 millions de femmes auraient dû naitre , surtout en Asie. » Vous savez qu’en plus des règles contraignantes, le nombre de femmes qui la rend une « denrée » rare pour les hommes, contribue à fragiliser la situation de la femme, puisque elle est l’objet de tractations, de convoitise et de violence.
« Dans toute expression ayant trait au « droit des femmes » il y a en arrière-plan l’arrachement de ces droits aux hommes » Que proposez-vous ? Fermer les yeux et faire comme candide, le meilleur des mondes possible, les hommes « c’est tout gentil tout beau », pour ne pas passer pour d’effroyables mégères misandres ?.
« L’homme est bien désigné explicitement ou implicitement comme l’adversaire » Qui désignerez-vous comme responsable ? La société ? La fatalité ? La nature ?
« Dans le même temps un mouvement inverse et asymétrique superposait la femme, l’opprimée, l’esclave, la victime, la proie. Ce schéma simpliste est inexact. Le perpétuer est insultant pour la majorité des hommes, et méprisant pour les femmes qui sont considérées comme des idiotes incapables de faire autre chose que se soumettre depuis la nuit des temps », Ainsi hommelibre nous dit-il que ce schéma simpliste est inexact, et il faut le croire sur parole contre toute réalité criante et flagrante. Mais que nous explique-t-il ? Que ce n’est pas systématique, que c’est exceptionnel, on est en quelque sorte des hystériques qui exagèrent, qui jette l’opprobre sur les hommes et les dénigrent, et insultent les femmes comme incapables de se défendre : « Le perpétuer est insultant pour la majorité des hommes, et méprisant pour les femmes qui sont considérées comme des idiotes incapables de faire autre chose que se soumettre depuis la nuit des temps. Comment ne voit-on pas combien ce discours victimaire systémique est dénigrant pour les femmes autant que pour les hommes ? Comment peut-on ainsi généraliser en une théorie des comportements qui dans la réalité sont loin d’être systématiques » Ce qui se passe autour de nous n’est que le fait de l’imagination de certaine femmes affabulatrices, menteuses etc.
Je passe sur les citations parce qu’elles n’apportent rien comme argument et relèvent plus de la liberté d’expression, que n’importe qui à le droit de pratiquer, cela vous choque ? Mais il y en a un équivalent sur le net et dans le monde de travail et sont ordurière pour les femmes ? Je vous fais grâce de les citer. Ces citations n’invalide pas la condition des femmes dégradée un peu partout dans le monde. Des féministes s’expriment sur le net et ailleurs, en quoi cela vous gêne ? Vous vous sentez menacé, quand vous rencontrez une féministe changez de trottoir tout simplement, éviter de leur chemin. Le monde est grand, n’allez pas sur leur site. Vous vous comportez comme un homophobe qui épie les faits et gestes des homosexuels pour les critiquer.
« On en est arrivé à une situation où la croyance dominante est que la femme est une victime universelle et immémoriale, et qu’elle seule possède la dignité et les avantages de la victime. » Vous pratiquez la chose que vous critiquez, vous vous positionnez en victime et les hommes en victimes. Vous pratiquez la surenchère victimaire. La preuve : « En face les hommes sont désignés à la vindicte des juges, des législateurs, des lois d’exception anti-hommes comme au Canada où deux Etats ont adopté la loi suivante : si une femme appelle un juge par téléphone et dit se sentir menacée par son conjoint, sans déposer de plainte ni fournir d’élément, le juge fait arrêter le conjoint et le prive de la maison et des ressources dans les heures qui suivent. » oh les pauvres hommes victimes de la société et des femmes abusives ! Elle est où la référence de ce que vous avancez ? Au lieu de critiquer le féminisme, soyez objectif et critiquez un texte de loi mal fait, injuste et inique. Pourquoi saper les fondements d’une cause pour des maladresses ou mêmes des abus qu’il faut dénoncer ?
« Aujourd’hui l’égalité tend à la similarité » c’est faux, à moins de pensez que l’égalité est en soi mène à une similarité. Où avez-vous que les femmes cherchent à devenir des hommes ? Vous ne savez pas quoi dire en fait pour justifier vos attaques contre le féminisme, même si par prudence vous le cantonner au féminisme radical.
« Cette domination était le fait d’une classe qui imposait sa loi aux autres classes de la sociétés. La majorité des hommes et des femmes subissaient la domination » Faux, des sociétés qui ne fonctionnent pas en classes, connaissent la domination de la femme par l’homme, sociétés tribales et claniques.
Vous citez votre témoignage et je peux vous en citer des centaines qui montrent que la vie ne fut pas aussi rose comme votre témoignage. On ne vous demande pas de soutenir la cause des femmes, mais n’allez pas nous faire l’injonction de nous taire parce que vous croyez que leur cause n’est pas légitime, ou n’est plus légitime. La femme en milieu rurale correspond plus à ce schéma « Surchargée de besogne et de responsabilités importantes, elle n’avait cependant en partage aucune
des fonctions considérées comme nobles : élevage des bovins, commerce, et exercice manifeste de l’autorité. Bien que la règle ait sans doute admis dans la pratique bien des exceptions latentes, les conduites des individus s’écartaient rarement, de façon explicite, de ce modèle » Marie Moscovici Le changement social en milieu rural et le rôle de la femme in Revue française de sociologie, 1960 1-3 pp.314-322
Mais il faut décupler les difficultés quand on se déporte dans des lieux comme l’Inde ou le Bangladesh.
Vos propositions :
Le premier point et le troisième ne sont que de l’enfumage, vous n’apportez rien de concret, toujours dans les jérémiades masculinistes où c’est toujours à la femme de faire l’effort pour que monsieur daigne faire quelque chose. Considérer que la domination est uniquement une affaire de classe est grossière erreur, puisque chez les castes inférieures en Inde cela n’empêche pas l’existence de la domination des hommes de basses castes de leurs femmes, de même, chez les classes aisées, la femmes n’est pas mieux lotie, même si sa situation matérielle peut lui apporté quelque fois un peu de consolation. Dans les ghettos américain la domination des hommes est souvent violente et aggravé par le fait des conditions exécrables de la vie en générale dans ces lieux. Alors de grâce, la condition de la femme n’est pas le monopole d’une classe ou d’une nation.
Le troisième point, c’est tout simplement une invitation à l’autocensure. Derrière la proposition de réconciliation se manifeste très explicitement une méthode de négation de la réalité des femmes.
Et vous abordez dans le quatrième point une désinformation à coup de chiffres menteurs. Vous en arrivez avec vos pseudos études à inversez la réalité et donc à faire le constat que les hommes sont plus victimes que les femmes « En France donc, 1/3 d’hommes victimes et 2/ de femmes. Au Canada les statistiques faites sur les enquêtes de victimisation montrent qu’il y a légèrement plus de 50% de victimes masculines dans la violence domestique. Et il y aurait deux fois plus d’hommes victimes de violence grave que de femmes. » Vous êtes le champion de la désinformation et du sophisme. Après votre dissertation, vous concluez à une situation où l’homme est finalement plus à plaindre que la femme, vous ne manquez pas d’air.
Et vos arguments sont fallacieux, tout simplement faux.
Je mets le lien pour les personnes souhaitant le consulter
http://www.inhesj.fr/fichiers/ondrp/reperes/reperes_15.pdf
Je ne vois pas comment vous lisez et interprétez les chiffres, mais votre obsession vous joue pour le moins des tours.
Le pourcentage de Victimes de violences physiques ou de violences sexuelles dont l’auteur principal est le conjoint actuel(au moment de l’enquête)
femmes 44,6 hommes 41,7
C’est tout faux dans ce que vous avancez : « Cela posé, et pour éviter un débat sur les violences non dénoncées qui ne pourrait aboutir qu’à des hypothèses non démontrables de part et d’autre, les rapports cumulés de l’ONDRP de 2008 à 2010 chiffrent à 663’000 femmes et 280’000 hommes les victimes de violence domestique légère ou grave, y compris les violences sexuelles. Soit 2 femmes pour 1 homme. L’un des éléments à retenir est le pourcentage des hommes victimes : 1 tiers. » Vous prenez la base brute de l’étude toutes violences confondues pour invalider une réalité sur les violences faites aux femmes. Le rapport fait toute une analyse en différenciant les violences physiques des violences sexuelles, le nombre d’acte sur un an, deux ans et trois ans ( et là l’écart se creuse entre la femme et l’homme puisqu’il atteint 26,4 % chez les hommes ayant déclaré être victimes de 2 et plus d’un actes de violence sur de 2 ans contre 39,6% chez les femmes ).
Par ailleurs, sur le site de sos hommes battus, on lit ceci « Mais en ce qui concerne uniquement les actes de violences physiques et sexuelles par le CONJOINT, 48,4 % des femmes se sont déclarées victimes et 54,1 % des hommes.
La conclusion fort intéressante de ce rapport, explique que si en effet, les femmes sont 3 fois plus victimes de violences physiques et sexuelles au sein de leur ménage, en fait elles sont moins victimes que les hommes de leur conjoint. La différence du taux est due à des actes de violences d’autres personnes au sein du ménage (enfants ? beaux-parents ? autres ? le rapport se garde bien de le dire, alors qu’on nous affirme au début que les victimes ont exprimés qui étaient les acteurs de la violence).
Le rapport de l’Office national de la Délinquance et des Réponses pénales osent enfin le dire :
les hommes sont plus victimes que les femmes de violences « conjugales »
les femmes sont principalement victimes des actes de violences d’une autre personne que leur conjoint. »
tout cela est mensonger ; en effet on lit ceci dans le rapport :
41,7 % chez les hommes et 44,6 % chez les femmes. Je ne sais pas où ils ont pu trouver leur chiffres. On est en plein délire, ce n’est même plus de la désinformation.
Mais une chose qu’il ne faut pas oublier, c’est que ce sont là des chiffres incomplets et l’enquête (sondagière il faut le priciser) comporte une part de subjectivité, en effet, les calculs concernent de simples déclarations, ainsi est traité de la même façon un comportement anodin comme jeté le journal dans un moment de colère au cours d’une dispute que peut malheureusement faire une personne non violente et jeté le journal par quelqu’un de très violent et qui a une signification très lourde vis à vis de la personne qui subi sa violence au quotidien. Et des déclarations fantaisistes ne sont pas à exclure. C’est le principe même du sondage.
Mais si on se réfère aux données du ministère de l’intérieur sur les violence conjugales, pour l’année 2008 on recense 157 décès de femmes pour 27 hommes. En 2009 le nombre de femmes mortes suites à la violence de leur conjoint ou ex-conjoint est de 184.
Par ailleurs les critiques que vous soulevez sur certaines enquêtes ne semblent plus valables quand soudain cela peut vous arranger. En effet, les enquêtes de l’ondrp ne font pas de différenciation entre couple homosexuel et hétérosexuel. Vous dites « il aura fallu attendre 30 années d’études statistiques sérieuses et documentées, pour que les lignes commencent timidement à bouger outre-atlantique » Vous n’en donnez jamais les références, ceux que j’ai trouvé sont ceux d’associations anti-féministes et leurs études sont plus sujettes à caution que celles que vous contestez.
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16/08 23:44 - Lorelei
vos insultes en disent tres long sur vous...et vos pleurnicherie encore plus
16/08 00:55 - hommelibre
Et bien, déjà fini de troller ? Myosotis et ses clichés super-sexistes (le vieux monde est en (...)
15/08 20:07 - anty
15/08 16:55 - Lorelei
ah ben au moins vous êtes lucide sur votre cas triodorus, c’est bien...
15/08 16:23 - Triodus
Lorelei, Je relate ce que je VOIS autour de moi. Si ça ne vous plait pas, allez (...)
15/08 16:07 - MYOSOTIS
OK si c’était pour Triodus :) ben au moins j’aurais fait un effort (...)
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