@ Frida :
Je constate que pour vous il y a un « esprit masculin ». Je n’aurais pas osé aller si loin. Soit c’est leur nature, soit c’est l’éducation. Si c’est leur nature, la bataille contre les stéréotypes ne sert à rien : nous serions génétiquement programmés. Enfin, si je vous suis bien. Si c’est l’éducation, celle-ci ayant été généralement prodiguée par les mères, c’est que les femmes-mères voulaient ces hommes-là. La guerre et les institutions internationales seraient le produits des hommes et de l’esprit masculin. Madame Thatcher n’était sans doute pas une femme : aux Malouine elle a lancé la guerre sans la moindre négociation.
De manière générale, sur la violence conjugale - et familiale (même si ce n’est pas le thème principal de ma série d’articles) :
La plupart des chiffres viennent d’enquêtes de victimation ou victimisation. C’est ce qui permet d’amplifier les chiffres des plaintes à la police ou la gendarmerie ou les affaires traitées en justice. Pourquoi dit-on que seules 10% ou 30% (c’est selon...) de femmes déposent plainte pour violence ? Parce qu’il y a des enquêtes non judiciaires qui donnent des chiffres beaucoup plus élevés. Mais o n’en sait rien. Cependant : soit les enquêtes ont raison, et il n’y a aucune raison de mettre en cause le chiffre de 30% de victimes masculines. Soit on met en question les enquêtes et le chiffre de victimes hommes, mais alors on n’extrapole plus sur les 10% ou 30% de femmes qui déposeraient plaintes. On ne donnerait plus 45’000 ou 78’000 viols en France (selon quelle enquête, d’ailleurs ?) mais on s’en tiendrait aux 1’600 condamnations - donc 1’600 viols annuels. Ce qui reste insupportable mais ce qui est beaucoup moins. On ne peut accepter les enquêtes pour les femmes et les refuser pour les hommes.
C’est étrange comme la violence conjugale est une chasse gardée féministe. Il y a une raison à cela : les millions de subventions... Au Canada, 500 millions de dollars annuels ! De quoi faire vivre une flopée de misandres.
Mais continuons.
Je lis les chiffres de 20% à 50% de femmes subissant de la violence conjugale. Question : de quelle violence précise parle-t-on ? Pour Amnesty, critiquer sa compagne sur son habillement est déjà de la violence conjugale. Facile de faire du chiffre !
- Chérie, je trouve que ta robe ne te va pas.
- Salaud, j’appelle la police !!!
Je fais une différence très nette entre le féminisme qui rétablit l’égalité de droits, totalement légitime, et celui qui veut déconstruire le masculin. Pour montrer comment la propagande du féminisme radical (synonyme : anti-homme) est efficace, voici un micro-trottoir réalisé au Canada. Edifiant :
http://www.youtube.com/watch?v=HfnoKas71_0&feature=player_embedded
D’autre part les chiffres d’Amnesty, du Conseil de l’Europe et d’autres sont des redondances : l’un dit ceci, que l’autre reprend, que le troisième confirme. Au final il n’y a pas de source fiable, solide, étayée. Il n’y a que des approximations. Que l’on donne donc les sources, les méthodologies, les vérifications faites par Unifem (Onu femmes) ou Amnesty : il n’y a rien.
Ici une enquête canadienne montre une majorité d’hommes battus. Le Canada étudie de près la question depuis très longtemps.
http://hommecible.com/www.hommecible.com/violence_conjugale.html
Sur les chiffres français, ceux de l’ENVEFF ayant fait référence en 2001, il faut lire la démolition en règle de cette enquête faite par Marcela Iacub. La surestimation des femmes victimes et la sous-estimation des hommes victimes est flagrante. A lire ici :
http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article203
On peut lire aussi dans différents documents que la violence conjugale est la principale cause de mortalité pour les femmes. Là on frise la folie paranoïaque. Même si dans cette violence précise les femmes sont plus victimes que les hommes (c’est d’ailleurs le seul chiffre encore cité, tant les autres sont discutables), on est en Suisse par exemple à environ 60 femmes tuées par leur conjoint (pour 20 à 30 hommes selon les années). Or il est statistiquement démontré que les maladies cardiovasculaires tuent 22’000 personnes (donc environ 11’000 femmes), etc. (voir image).
http://hommelibre.blog.tdg.ch/media/00/01/282929203.png
Une blague pour terminer :
Quelle femme formidable a écrit ce texte :
« ... mon travail consiste avant tout à aménager avec les hommes des
relations intimes, concrètes de telle façon que l’asymétrie de pouvoir
soit amoindrie, par exemple à travers la non-cohabitation (renforçant la
prise en charge symétrique des charges financières, le
non-envahissement de l’espace personnel des hommes, le choix explicite
des rencontres), mais également la non-monogamie (coupant court à
l’appropriation exclusive, renforçant l’indépendance affective et les
alternatives relationnelles pour les femmes). »
Une femme qui laisse l’homme avoir les relation qu’il veut, sans possessivité... Le rêve ? Non mesdames ? Pas le rêve pour vous ?
Comme je vous comprends...
Ce n’est pas une femme qui a écrit cela : j’ai un peu retouché le texte de Léo Vidal, cité plus haut en exemple. Vidal qui s’est suicidé à force de démolir sa propre masculinité et de vouloir être un opprimé à la place des femmes...
« ... mon travail consiste avant tout à aménager avec les femmes des
relations intimes, concrètes de telle façon que l’asymétrie de pouvoir
soit amoindrie, par exemple à travers la non-cohabitation (renforçant la
prise en charge symétrique du travail domestique, le non-envahissement
de l’espace personnel des femmes, le choix explicite des rencontres),
mais également la non-monogamie (coupant court à l’appropriation
exclusive, renforçant l’indépendance affective et les alternatives
relationnelles pour les hommes). »
Pour certaine ici, un homme bien est un homme suicidé... Enfin quand on découvre le féminisme radical depuis 3 mois et Vidal depuis un jour, on dit vite n’importe quoi.