@ Myosotis :
Vous parlez là des effets du code Napoléon, où les femmes avaient été
mises sous tutelle. Mais je ne souscris pas à la généralisation que vous
faites. Dans de très nombreux couples ce sont les femmes qui géraient
l’argent (dans ma famille aussi). Ce sont elles qui donnaient de
l’argent de poche à l’homme.
Encore une fois, décalage entre la théorie et la réalité.
L’indépendance économique est un phénomène récent lié à la société
industrielle. Il aboutit dans différents couples que je connais où c’est
l’homme qui paie le plus de charges et la femme met de côté...
"la femme esclave et soumise, n’ayant aucune possibilité de se tirer si
pas heureuse ou non satisfaite !" Non, désolé, ça c’est la théorie,
l’idéologie. Des femmes se tiraient, des hommes aussi au cas où vous ne
le sauriez pas, car pour les hommes aussi bien des relations de couples
étaient insupportables.
Sur le devoir conjugal, bof, encore une fois on monte en épingle un truc
à mon avis peu fréquent. Un homme n’est pas une brute insensible, il
sait reconnaître le désir ou le non désir de sa compagne. Quels clichés
sur les hommes et les femmes - les hommes étant bien sûr les brutes dans
la droite ligne de la doxa féministe.
Sur le fait d’être ou non un objet, si jouer de la séduction est être un
objet, alors on n’est plus dans le même monde. Et puis on est tous un
peu objet de l’autre : objet d’un rêve, objet financier, etc. Quant à
votre paragraphe sur le viol, encore des clichés, et des clichés
misandres.
En tout cas les hommes doivent prendre note du communautarisme que vous exprimez :
"Les femmes doivent continuer à se battre pour leur indépendance et
c’est
aux mères de pousser leurs filles à suivre des études, afin qu’elles
n’aient pas à dépendre financièrement, dans leur vie, de l’homme ! c’est
primordial !" On a bien compris qu’avec ce genre d’idée les garçons
seront laissés pour compte. Aux pères donc de faire le contrepoids de
cette guerre que vous revendiquez et de privilégier leurs fils.