@ Frida :
En effet nous n’avons pas le même regard sur l’Histoire. Je dis simplement qu’entre l’idée développée aujourd’hui de la femme esclave et la réalité il y a un décalage. Je propose que l’Histoire soit étudiée sous l’angle de ce décalage et non sous le dogme de la femme esclave. Je propose aussi que l’on analyse le passé en fonction de critères qui prévalaient aux époques concernées et pas avec les des critères postérieurs. Ce qui devrait être évident. Je dis que la domination n’est pas superposable simplement aux genres. Nous n’avons pas la même perception et comme nous n’en changerons pas, il n’y aura pas de débat sur ce point.
Je maintiens bien que vous déformez ce que je dis. Un exemple parmi d’autres : « Votre alibi concernant la réconciliation, n’est que tromperie ; à travers vos articles on finit par comprendre ce qui ce joue au fond de votre âme tourmentée. » Quel lyrisme... Mais vous ne me réduirez pas à cela.
Je maintiens que le discours féministe le plus bruyant actuellement amplifie et aggrave la situation des femmes, et l’abus hallucinant des chiffres non vérifiés de la violence conjugale en est une démonstration.
Ces féministes ont peur de perdre une partie de leurs revenus (subventions).
Tiens, connaissez-vous la blague des 300’000 femmes battues du Québec ? Lire ici :
http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/08/28/300-000-femmes-battues-ou-les-folles-du-quebec.html
Vous contestez les chiffres que je propose sur la répartition des victimes hommes et femmes de violence conjugale. Vous ne pouvez visiblement pas admettre la réalité. Je ne referai pas ce débat aujourd’hui avec vous. Je constate l’impossibilité d’admettre l’importance de la violence féminine en particulier dans la famille (couple et enfants) alors qu’on documente abondamment l’importance de la violence masculine. Il faut donc ne pas baisser la garde car des féministes comme vous il y en a encore pas mal.
Relisons Myosotis : « Il n’y a rien de pire pour une femme que de se considérer comme une victime et d’excuser le mauvais comportement grossier des hommes à leur encontre ! » Bien sûr on parle du comportement mauvais et grossier des hommes, pas des femmes ! Comme s’il n’y avait pas de femmes qui exigent le sexe en abondance de leur homme. Ces hommes « mauvais et grossiers », mais par qui donc ont-il été éduqués ? Certainement pas par les mères vu qu’elles sont fines, bonnes et si attentives au moindre besoin de l’autre... Ils ont peut-être été éduqués par des extra-terrestres...
Putain de schéma sexiste et misandre. La misandrie s’étale ici comme du ketchup sur une robe de mariée et les nanas du coin trouvent ça normal et applaudissent.
@ Myosotis : « une femme a le droit d’être coquette et de prendre soin d’elle pour son simple plaisir narcissique ou du moins pour le plaisir de se sentir bien dans sa peau ! » Vous n’avez pas autre chose à écrire que le catéchisme de Cosmo ?
Quand à se refuser sexuellement, peut-être pour toujours, pas la peine d’être en couple. On peut s’aimer sans sexe et sans avoir l’obligation de compter les chaussettes ou les petites culottes qui traînent partout et sans se faire chier à partager la salle de bain... Waow, quelle perspective enthousiasmante...
Qu’il y ait des baisses de désirs, bien sûr. Vous avez l’air de dire que ça n’arrive qu’aux femmes et que les hommes sont des mauvais grossiers qui s’en foutent totalement. Mais où en êtes vous ? Vous êtes payée par qui pour déblatérer ainsi sur les hommes ? Votre misandrie est écoeurante.
Quand au quota de sexe et les hommes qui ne se marieraient que pour avoir du sexe à disposition, votre vision parfaitement paranoïaque n’engage que vous. Comme si les femmes ne veulent pas elles aussi leur quota de sexe ? Quel est votre problème avec le sexe ?
Vive les féministes tendance Marcel Iacub. même si je ne suis pas d’accord sur tout avec elle, au moins elle valorise le sexe et ne joue pas à la mère la pudeur qui nous prépare le retour du puritanisme avec cette fois les hommes comme coupable idéal.
Du fun libérateur la révolution sexuelle assumées par des femmes que les hommes aimaient pour leur liberté, au discours misandre et moralisateur de Myosotis, quelle tristesse de voir ce que devient le féminisme.
On supprime les genre, on n’ose plus parler de différence, on supprime le corps, on suspecte le sexe, on traite les hommes d’obsédés qui veulent juste leur quota de sexe alors que les femmes seraient des anges désincarnés : Voilà bien le féminisme actuel.
Et bien la guerre des sexes est loin d’être finie. Tristesse. Et colère : tout cet élan libérateur d’il y a 30 ans pour en arriver à ça ? Où est l’erreur ? Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui a bugué ?