easy,
L’argumentaire « thèse - anti-thèse - synthèse », je la trouve personnellement très scolaire, mais utile dans certains contextes. Par ex, pour les débats « politiques », histoire d’apprendre à prendre du large, à moins réagir « émotionnellement », à avoir un peu de recul...
Pour la « critique » d’une oeuvre d’art (film, livre, tableau, sculpture...), elle ne me séduit pas - sauf, bien sûr, dans le contexte d’un court d’histoire de l’art ou/et d’analyse critique d’un film (j’aime bien par ex les sites du cine club de caen, et de cadrages pour cela). Mais l’oeuvre en elle-même fait appel à l’émotion avant tout (en tout cas pour moi), en positif comme en négatif d’ailleurs (j’aime bien lire aussi des critiques révulsées sur certaines oeuvres... surtout sur des artistes contreversés, LVT en faisant d’ailleurs partie), elle touche - ou pas - et c’est justement par le biais de l’émotion que j’aime, moi aussi, être touchée dans le cas de critiques (qui n’empêchent pas, par ailleurs, d’être argumentées). Venant en tout cas de la part de spectateurs, comme je suis et comme je revendique de l’être (je ne me positionne pas ici comme « critique »).
Mais par contre, c’est vrai que j’apprécie, dans des débats sur des sujets de société par ex, ou des sujets politiques, des avis - non pas complètement objectifs (j’aime bien aussi, là encore, la subjectivité !), mais essayant d’aller au-delà de l’émotionnel, et donc de faire part à l’analyse du « pour » et du « contre ».