Bonjour Catherine,
Cela ne va pas vous consoler, mais il y a tant de personnes qui vivent ce genre de situation ubuesque. Ma fille (31 ans, documentaliste) en fait partie avec les mêmes tracasseries et les mêmes incertitudes.
Autre chose que vous n’avez pas mentionné et qui m’énerve au plus haut point : la construction de Pôle Emploi dans des périphérie de ville où il n’y a pas ou presque pas de transports en commun ! Par exemple, à Alès, ils ont construit un bâtiment sur le périph car l’agence pour l’emploi, en pleine ville, n’était pas assez grande et moderne. Désormais, il faut un véhicule pour s’y rendre. De plus, si vous vivez à la campagne et que vous deviez prendre le train pour Alès, Pôle Emploi est à 4 ou 5 km de la gare ! Cherchez l’erreur...
Pour le sourire, voici un petit conte Sicilien :
Un vieil homme, très avare, avait un âne qui lui mangeait selon lui, une partie de ses bénéfices. Il décida un jour de diminuer petit à petit la ration du pauvre animal. Jour après jour, la portion de l’âne diminua tant qu’un brin d’herbe lui faisait un repas... La bête s’habitua tant bien que mal à ce régime, mais travaillant toujours autant, son organisme épuisé ne supporta pas longtemps cette ignominie. Il mourut à la tâche. Le vieil avare disait à qui voulait l’entendre : « c’est trop injuste ! Maintenant que mon âne s’était habitué à ne pas manger, voilà qu’il meurt !!! »
N’attendons pas de faire comme l’âne du vieil avare.
Cordialement.
Et courage Catherine !