" Si il n’était pas possible de téléphoner depuis un avion, quelqu’un
peut il m’expliquer pourquoi tant de gens prendraient ils la peine
d’emporter leur téléphone portable lorsqu’il prennent l’avion ? "
Voilà que les neuneus se posent des questions. Alors au red-neck tricolore qui se cultive devant son téléviseur, il va falloir faire un effort Kollosal.
1) entre le travail, le domicile et l’aéroport, il y a en moyenne une demi-heure / trois quart d’heure de transport. On a autre chose à faire que de lire la presse française, bien merdique, remplie d’articles bien nullards à l’image de leurs auteurs. C’est donc l’occasion de passer toutes les communications que l’on aura différé au lieu de se cogner ces bouses.
2) Le téléphone étant un outil pour un certain nombre et non un objet pour frimer, le code barre du billet d’avion est maintenant scannable à partir des smartphones par les bornes ( emilies) et les banques d’enregistrement. Terminé le billet d’avion papier, oublié au bureau, réservation en temps réel et changements possibles, validation des réservations sans passer par une agence, un site internet bidon, rapidité au passage des formalités
3) L’ami plouc a un sens de l’organisation proche de zéro et un bon sens aux abonnés absents. Une fois arrivé à destination, on pourrait le voir chercher à New York, Atlanta, Toronto ou Shangai une cabine téléphonique pour joindre son client ou les personnes auxquelles il va rendre visite. S’il veut louer une voiture, réserver un taxi, on lui demandera outre sa carte de crédit, son numéro de téléphone portable. Devant son air nigaud, Hertz l’enverra se faire cuire un oeuf dans le meilleur des cas : au plus drôle vers une agence de marche à pied. Même pour louer un vélo, on lui demandera ses coordonnées téléphoniques.
Encore un herbivore.