Au début, cette émission avait du chien et son succès était mérité. Calvi, jeune journaliste de droite mais honnête, issue de la bourgeoisie cultivée n’hésitait pas à poser les bonnes questions, celles qui dérangent et si les réponses ne lui convenaient pas, il n’hésitait pas à relancer avec insistance. C’était un journaliste de salon mais un journaliste tout de même.
Et puis, grâce à son talent et à ceux qui lui ont permis de l’exprimer, est venue le succès et la reconnaissance professionnelle. C’est une grande leçon de vie de voir un homme déchoir moralement et abandonner ses qualités pour ne conserver que ses défauts. Oui, il a succombé aux sirènes de la complaisance vis à vis du pouvoir, aux honneurs, aux émissions offertes dans les meilleurs créneaux. La chute d’un homme pour permettre l’ascension du courtisan, un classique sous la république bananière qui est la notre.
Oui, son émission phare est tombée dans la complaisance et la désinformation talentueuse avec notamment ceux cités dans l’article, Cayrol, Reynié, Barbier, moins talentueuse avec le non regretté, Marseille le bavard savant et Cohen, le bouffi de vanité, avec carrément des marionnettes ridicules de suffisance et de faux savoir, dont j’ai oublié les noms.
Oui le pouvoir corrompt tout ce qu’il touche et encore plus sous Sarkozy, où tout pourri encore plus vite.
Bref, il y a belle lurette que je ne regarde plus ce torchon.