Les référendums
d’initiative populaire peuvent avoir l’air d’un excellent moyen de reprendre le
contrôle sur les choses.
Mais il y a un « Mais »
Le RIP permet une plus grande précision dans ce que souhaite le peuple, on peut
dire que la démocratie se fait plus rapide, précise et plus flexible. La
décision à la majorité reste. Cependant, le peuple et ses décisions à la
majorité ne sont pas infaillibles (au hasard : l’élection de Sarkozy)
Si on prend l’exemple de la Suisse, il faut prendre aussi ses effets pervers,
l’exemple le plus criant sont les nombreuses votations qui ont empêché la
construction de nouveaux édifices, plus grands dans certains quartiers. Effectivement,
cela va faire du bruit, bloquer la rue et apporter un tas de nouveaux voisins. Document à l’appui, page 17
Aujourd’hui, l’offre de logements n’a pas suivi la demande et la spéculation règne.
Beaucoup de suisses du canton de Genève choisissent de vivre en France. Illustration
typique de l’effet pervers n’est ce pas ?
Le RIP seul n’est pas un gage de réussite, il est indispensable de
normaliser les débats, de faire intervenir des experts pour que les électeurs choisissent
en connaissance de cause. Le RIP du fait de la nature précise de la chose
votée rend cette normalisation possible à comparer à une élection portant sur
un programme général.
C’est uniquement sous cette condition que je supporterai le RIP