As-tu vraiment lu tout le rapport ? Si tu le juges sévère pour son niveau de langue de bois tu ne me parais pas trés sérieux. Tu aurais pu relever toi même l’ambiguité de mes propos sur le rejet des conclusions. Seuls les républicains l’ont rejeté. Lorsque la commission a commencé son enquête, ses membres pensaient que le rapport serait donné bien aprés la fin de la crise. Au fil de l’enquête, me semble t-il, ils se sont réveillés. Etant donné le refus républicain de valider les conclusions et que la présidence était sous la responsabilité d’un démocrate, Phil Angelides, il a bien du y avoir des désaccords. C’est ici que je vois un sursaut démocrate. Pas seulement Perry Clark, qui traite Obama d’Hitler pour le coup porté au congrès en le court circuitant et formant un supercongrès d’une douzaine de personnes.
La reconnaissance de l’évitabilité et de la prévisibilité de la crise donne raison à l’homme d’Etat Lyndon LaRouche sur la nécessité de rétablir la loi Glass-Steagall = protection de l’épargne populaire tout en limitant la puissance des établissements financiers privés et la banqueroute des spéculateurs non solvables. Il est aussi mentionné que l’émission monétaire telle qu’elle a été aurait pu ne pas engendrer la crise si l’investissement avait été fait dans l’économie productive réelle et non dans l’économie virtuelle des produits dérivés. C’est comme si les bookmakers étaient à la tête du pays.
Même si le rapport n’a pas été aussi rapide que la commission Pecora, le ton n’est pas non plus identique à celui que nous entendons à la maison blanche. Il est ici le sursaut. Certains républicains soutiennent aussi le projet de retour à une activité de banques prudentes.