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Commentaire de Lorelei

sur Les nouveaux tabous de la modernité intellectuelle


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Lorelei Lorelei 20 août 2011 13:58

Ce n’est qu’au xixe siècle que sous l’influence de la psychiatrie à l’origine d’une idéologie terrible l’eugénisme propage l’idée d’élimination « douce » de populations «  non désirables », puis d’élimination de ces populations sans que le sens de « bonne mort » soit retenu. Cette idéologie d’origine psychiatrique s’introduira dans tous les domaines science, santé, politique ainsi de suite et qui perdura jusque dans les années 1980 utilisera comme moyens : Stérilisations, castration avortements forcés, enfermement, déportation, séparation des sexes internement obligatoire, etc…

Cette influence de la psychiatrie perdure et s’est étendue à tous les domaines, ainsi si un enfant a le malheur de bouger et se montrer trop vivant hé bien on lui injectera de la Ritalin, une drogue identique à la cocaïne et aux amphétamines et que l’on donnera aux enfants pour qu’ils tiennent tranquille car ils sont hors normes…

On peut lire sur ce site : Le psychiatre danois Frederik Lange reprend, en 1881, dans sa thèse, les idées du médecin français Benedict Auguste Morel (1809-1873) sur la dégénérescence et les introduit au Danemark.(…) Le déterminisme héréditariste domine chez les psychiatres qui se trouvent à la tête des institutions et des asiles qui se sont multipliés à la fin du XIXe siècle. Il faut mentionner ici les noms d’August Wimmer, l’un des premiers à introduire le concept d’eugénisme au Danemark et qui fut membre du Conseil médico-légal, ainsi que celui de J.C. Smith qui travailla avec Wilhelm Johannsen et devint expert du Conseil qui se prononçait sur les stérilisations.

La psychiatrie viennoise et le nazisme : quand la recherche et le crime marchaient main dans la main par Wolfgang Neugebauer

Dans un ouvrage retraçant l’histoire de la médecine sous le Troisième Reich, Hans-Walter Schmuhl, par ailleurs auteur de travaux approfondis sur l’hygiène raciale et l’euthanasie sous le nazisme, écrit : « Les recherches conduites jusqu’à présent démontrent que peu de groupes professionnels ont contribué, autant que le corps médical, à l’accomplissement de la politique génocidaire des nationaux-socialistes. Dans leur politique de persécution puis d’extermination -celle, notamment des malades ou des handicapés mentaux, des Juifs, des Sintis, des Roms, des asociaux ou de tous les “ennemis du peuple” -les médecins ont joué un rôle clé. »

Elliot Valenstein, Ph.D., auteur de Blâmer le cerveau, déclare sans équivoque : « Il n’y a aucun test disponible pour évaluer la situation chimique du cerveau d’une personne vivante....Aucun signe biochimique, anatomique ou fonctionnel n’a été trouvé permettant de distinguer de manière fiable les cerveaux des patients mentaux. » Et toujours selon Valenstein, « On s’accroche aux théories pas seulement parce qu’il n’y a rien d’autre pour prendre leur place, mais aussi parce qu’elles sont utiles pour promouvoir les traitements au moyen de médicaments. »

En 1996, le psychiatre David Kaiser disait, « ...la psychiatrie moderne n’est pas parvenue à prouver de manière convaincante la cause génétique/biologique d’aucune maladie mentale, ...Des patients [ont] été diagnostiqués comme ayant des « déséquilibres chimiques » en dépit du fait qu’il n’existe aucun test pour supporter une telle affirmation, et...il n’existe aucun concept de ce à quoi un équilibre chimique correct ressemblerait. Sur ce blog on explique clairement que cette pseudo science infiltré partout n’a non seulement aucune assise scientifique mais est aussi responsable des idéologies les plus criminelles existant sur terre.


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