J’avoue avoir souri en lisant votre texte,étant l’un de ces libertins qui ont su s’adapter par goût et sous la contrainte à l’immoralisme des temps.
La vertu chez les femmes m’a toujours ennuyé et la faiblesse de la chair m’a souvent attendri.
Je ne reconnais rien ou si peu de la scène apocalyptique qui introduit votre article,les gentilles coquines ont souvent une âme de midinette et les jeux amoureux n’ont jamais empéché ni la tendresse ni la générosité
L’idéal que vous défendez est une invention chrétienne ,celle de l’amour courtois,elle contient une condamnation morale du fait que les hommes et les femmes puissent faire l’amour et se donner du plaisir ,sas autre justification ou alibi moral que le plaisir que l’on y prend et que l’on partage.
Ces principes moraux du christianisme dont Marx disait qu’il était une religion de cafards décrivent un monde où les hommes et les femmes n’auraient pas d’autre choix que la chasteté du mariage bourgeois et la pornographie, entre la petite maison dans la prairie et le bordel le plus proche
Détendez-vous Monsieur ,les femmes sont souvent elles et harmantes et ne vous plaigniez pas si elles sont parfois un un coquines,celles dont vous parlez ne l’ont jamais été et finissent vieilles peaux usées avec la solitude et une bonne pension alimentaire,la vertu est parfois aussi un vice caché