En guise de préambule, je vous demande d’imaginer une scène avec moi. Prenons un des grands classiques de la mythologie amoureuse et transposons-le à nos jours. Imaginons le brave chevalier-servant bravant tous les dangers afin d’aller délivrer la belle et noble Dame captive du donjon. Imaginons le franchir tous les obstacles, se défaire de chacun de ses ennemis au péril de sa vie, gravir au pas de course les dernières marches qui le séparent de sa belle, le souffle haletant, le cœur au bord des lèvres. Imaginons-le pousser fébrilement la lourde porte de la cellule enfermant la femme de ses rêves. Imaginons maintenant la scène qui s’offre à ses yeux : au fond de la pièce trône un lit à baldaquin monumental, drapé de blanc, sur lequel la Dulcinée s’ébat sauvagement entre deux hommes musclés, le corps ruisselant de sueur ; du lit jusqu’à notre héros s’étend une interminable file d’attente composée d’hommes de toutes statures, de toutes conditions et de toutes origines, tous grommellent et font montre d’impatience. Alors que notre doux et jeune chevalier, d’abord éberlué, reprend ses esprits et s’apprête à fondre sur les deux impudents qui osent ainsi outrager l’objet du feu ardent de sa passion, il est rattrapé au collet par l’un des hommes de la file qui l’interpelle sur le ton le plus autoritaire : « Ohé non mais on est pas gêné ! Allez, à la queue comme tout le monde le blanc-bec ! ». Le jeune homme impressionné s’exécute, et se dirige les bras ballants vers le distributeur rouge, détache un ticket du rouleau et vient mollement se positionner dans la file d’attente. Dépité, il baisse les yeux sur le ticket qu’il tient du bout des doigts et remarque, avec la plus vive douleur, que le numéro 37 y est inscrit. Les deux hommes descendent du lit et se rhabillent tandis que la femme, s’essuyant l’entrejambe à l’aide d’une serviette blanche, le visage impassible, s’adresse à l’audience sur le ton le plus neutre, le plus dénué d’émotion : « Au suivant ». Alors que le numéro 8 ricane et se frotte les mains en s’installant sur le lit, une larme coule sur la joue du Prince Charmant.
Je vous imagine, tendre lecteur, ému et gratifiant notre jeune homme de votre commisération la plus sincère, vous imaginez bien que je n’ai pas moi le temps de m’attarder sur cette triste mais par trop banale histoire. Elle visait simplement à figurer ce qu’ont à un moment de leur vie ressenti la plupart de mes contemporains, ou plutôt une espèce en voie de disparition parmi mes contemporains : les quelques idéalistes au grand cœur qui tentent encore à entretenir le flambeau, que dis-je, la flammèche mollassonne du romantisme à l’aube du siècle nouveau. Maintenant que vous avez épongé vos pommettes inondées par un excès de sensiblerie, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses. Ce texte étant celui d’un jeu homme outrancier et blessé, je préfère vous prévenir : attention, ça va faire mal. (J’en ai peut-être trop dit, on m’avait pourtant conseillé de ménager mes effets.)
Le mythe et la désillusion : le point de vue de la femme moderne.
J’entends partout autour de moi, et depuis quelques temps déjà, des femmes se plaindre de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « mythe » du Prince Charmant, à savoir cette chimère selon laquelle il existerait en ce bas-monde des hommes séduisants, intelligents, drôles, sensibles et capables d’aimer une femme plus d’une nuit. Ces femmes en veulent aux faiseurs d’histoire qui leur ont lavé le cerveau depuis la plus tendre enfance avec pareilles sornettes, au lieu de leur avouer franchement qu’elles étaient destinées à être battues, violées voire divorcées, et ce jusqu’à la fin de leurs jours. Elles en veulent aussi aux hommes, les vrais, ces brutes capables de déployer des trésors de mensonge pendant plusieurs minutes d’affilée en vue de jouir sans conséquence de leurs charmes, là aussi parfois pendant plusieurs minutes d’affilée. Elles désespèrent et finissent par se demander pour quelle funeste raison la nature a-t-elle bien pu doter uniquement les femmes de la capacité d’aimer. Alors, elles rangent leurs rêves dans leur sac à main Longchamp et se marient avec le premier type « convenable » qu’elles rencontrent sur leur chemin, impatientes de noyer leur chagrin existentiel dans le bonheur de la maternité. Je ne m’attarderai pas plus longtemps sur les différentes étapes de la vie d’une femme moyenne à notre époque n’ayant pas la prétention de comprendre parfaitement le sexe opposé au mien, je n’ai fait ici que rapporter ce que j’ai, comme tant d’autres, pu entendre comme banalités sur la question. Le véritable objet de cet article étant, face à cela, de présenter le point de vue d’un jeune homme romantique à l’époque d’AdopteUnMec.com et des sex tapes de célébrités.
Pretty Woman ou mon cul sur la commode
Selon toute évidence, c’est davantage cette œuvre remarquable qui a inspiré le soi-disant romantisme de la femme moderne que n’importe quel Werther de Goethe (oui je sais, c’est un mauvais exemple de toute façon). L’histoire vous la connaissez, un vieux beau richissime et coincé tombe amoureux d’une prostituée dans une Lotus roulant à toute allure sur Sunset Boulevard. Elle le supplie de lui faire l’amour, il la couvre de cadeaux des plus grandes marques et à la fin ils se marient. Malgré quelques invraisemblances, reconnaissons-la une belle histoire d’amour pur, loin de toute contingence matérielle. Que devons-nous penser de ce riche et beau divorcé, seul, qui engage pour la première fois une prostituée et qui ne souhaite même pas profiter de ses services ? N’est-ce pas la preuve qu’il est la chasteté incarnée ? Ajoutée à toutes ses autres qualités, il ne fait nul doute que cet homme est bel et bien le Prince Charmant. C’est là que l’affaire se corse : quand un beau jour de 1990 le Prince Charmant tombe amoureux d’une pute. Voilà la chose la plus importante en fait, Mesdames, pour comprend l’origine du problème, il faut que vous compreniez que dans la réalité jamais, au grand jamais, le Prince Charmant ne tombera amoureux d’une pute.
Le romantique cherchant une fontaine dans le désert
Oui, il existe encore des hommes romantiques en 2011. Evidemment ils ne sont pas tous beaux, pas tous riches, pas tous drôles, pas tous intelligents (mais l’êtes-vous mesdames ?). En revanche, ils sont tous prêts à aimer à la folie et même tous en rêvent. Mais peut-on aimer n’importe qui ? Imaginez-vous une seconde un homme qui soit incapable de séduire une fille qu’il juge inepte, qui soit incapable de « baiser » pour la « baise » (c’est-à-dire qu’il ne sache que « faire l’amour »), et qui ne conçoive pas d’établir une relation suivie sans passion. Faites plus qu’imaginer cette homme, mettez-vous à sa place. Que doit-il penser des femmes telles qu’elles se comportent dans leur vie sexuelle et sentimentale aujourd’hui (car aujourd’hui on dissocie les deux, j’imagine que si l’on continue comme ça le sexe sera un jour un sport olympique) ? Que doit-il penser de ces femmes qui entendent fièrement « baiser comme des hommes » parce qu’elles ont lu dans Biba que c’était bien, elles entendent par-là baiser comme des salauds, les pires des hommes évidemment (oui tous les hommes sont des salauds, suivez un peu), mais il est par contre interdit de les qualifier de « salopes ». Ou alors vous êtes misogyne. Si vous ne trouvez pas enivrante l’idée d’une femme tamponnée par trois hommes en même temps dans des toilettes publiques, vous ne respectez pas la liberté des femmes, vous êtes misogyne. Que doit penser le romantique de ces femmes avinées qui dans les soirées se laissent conduire à la chambre par le premier branleur venu. Que doit-il penser de ces femmes esseulées qui aiment à passer un peu de bon temps avec des hommes mariés ? Etc., etc. Les femmes nous fournissent aujourd’hui tant d’exemples de comportements immoraux qu’il est inutile d’en faire ici étalage. Encore une fois, je ne suis pas misogyne, j’aime passionnément les femmes, surtout les femmes libres, vivantes et passionnées. J’aime les femmes en grande partie parce qu’elles sont différentes, meilleures que les hommes, en d’autres termes j’admire ce qu’on appelait jadis la « vertu féminine ». Quand je vois la plupart des femmes d’aujourd’hui, je suis écœuré.
Le gentilhomme courtisant une catin
Quand on est galant et prompt à l’amour fou, on ne tombe pas amoureux d’une fille facile sans respect pour elle-même. Je refuse de passer en vingtième, je ne peux aimer une femme que si elle est digne d’être aimée, digne d’une confiance absolue. Bon nombre de femmes aujourd’hui couchent dès le premier soir et attendent d’être aimées en retour. Mesdemoiselles, Mesdames, ne vous plaignez pas des menteurs d’un soir car vous vous êtes données si facilement. Et si vous avez menée vie légère intentionnellement, qu’approche l’heure de la ménopause et que votre cœur accuse une sévère gueule de bois, ne vous en prenez qu’à vous-même. Mesdemoiselles, Mesdames, si le Prince Charmant n’est jamais venu sonner à votre porte, c’est que sans doute vous n’êtes pas des princesses.
Romain Bers-Péréroi
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mais quel age avez pour écrire de telles horreurs. pourquoi cette peur d’une femme qui à déjà connu des hommes ? peur de la comparaison ? ce genre de discours reflète simplement la peur de la femme qui est à même de choisir en toute connaissance de cause le partenaire qui lui convient
vous ne savez à coté de quels plaisirs vous passez
Attention ce post comporte des expressions légèrement salaces, mais s’agissant d’un article se désespérant de la fin du romantisme en nous décrivant un gang bang, il reste dans le ton. Merci pour votre largesse d’esprit.
Rhalala l’époque bénie du « soit belle et tais toi » ou les petites bites, peine à jouir mais néanmoins machos pouvaient trouver compagne est bien révolue. Avec des femmes émancipées, autonomes et épanouies dans leur sexualité car ne voyant plus celle-ci comme sale ou pas chrétienne, vous voila condamné à la branlette, et sa version cérébrale sur internet quand vous avez une demi-molle.
Rassurez vous avec la fraicheur économique contemporaine, il vous reste un espoir, la faim étant un puissant moyen de soumission.
J’avoue avoir souri en lisant votre texte,étant l’un de ces libertins qui ont su s’adapter par goût et sous la contrainte à l’immoralisme des temps. La vertu chez les femmes m’a toujours ennuyé et la faiblesse de la chair m’a souvent attendri. Je ne reconnais rien ou si peu de la scène apocalyptique qui introduit votre article,les gentilles coquines ont souvent une âme de midinette et les jeux amoureux n’ont jamais empéché ni la tendresse ni la générosité L’idéal que vous défendez est une invention chrétienne ,celle de l’amour courtois,elle contient une condamnation morale du fait que les hommes et les femmes puissent faire l’amour et se donner du plaisir ,sas autre justification ou alibi moral que le plaisir que l’on y prend et que l’on partage. Ces principes moraux du christianisme dont Marx disait qu’il était une religion de cafards décrivent un monde où les hommes et les femmes n’auraient pas d’autre choix que la chasteté du mariage bourgeois et la pornographie, entre la petite maison dans la prairie et le bordel le plus proche Détendez-vous Monsieur ,les femmes sont souvent elles et harmantes et ne vous plaigniez pas si elles sont parfois un un coquines,celles dont vous parlez ne l’ont jamais été et finissent vieilles peaux usées avec la solitude et une bonne pension alimentaire,la vertu est parfois aussi un vice caché
il y a évidemment des bonnes choses dans la vie et l’amour en fait assurément partie. le sexe aussi. à la question de savoir si le romantisme a disparu ? je dirai qu’il a été déplacé ailleurs.
autant avant, le romantisme semblaient être des préliminaires avant de passer à l’acte ou au sérieux, autant maintenant, à l’image de notre pays en perpétuel mouvement, le romantisme peut apparaître à n’importe quel moment dans la vie d’un couple. bon, sinon, s’il n’y avait pas de romantisme, il n’y aurait pas eu autant de mariage en ce moment encore... le romantisme est il est vrai comme l’a dit RAKSOSKY une invention non pas chrétienne mais surtout religieuse. une invention qui existe même dans les autres religions donc ... oui c’est malheureux pour les autres qui n’ont pas encore compris ça dans les autres pays :)
bref, pour ma part, plus j’accepte que la femme fasse ce qu’elle veut, plus j’arrive à me faire apprécier.
comme on le sait, les femmes sont prisonnières de leurs coeurs, de leurs sentiments et il leur est strictement impossible de se passer de l’amour, comme de se passer de respirer...
c’est de cette façon que l’homme devient vraiment libre et un DIEU.
le principe est de ne plus dépendre de quoi que ce soit, pas même de l’argent. rien, je laisse tout aux femmes sauf moi. je ne sais pas pour vous mais ça fonctionne pas si mal pour ma part.
loin de me vanter, j’ai voulu apporter le peu de résultat que j’ai pu récolter pour aider les hommes à prendre leurs places qui leur sont dû tout simplement. mais c’est loin d’être simple :)
Dame Parisot, oui celle du patronat, s’étonnait : « Le risque existe partout, dans l’amour, la vie, et pourquoi pas dans le travail ? » ou à peu près. Elle ignorait ou voulait oublier que la seule raison d’être de la société humaine, de ses lois et devoirs, était la recherche de plus de sécurité pour les êtres qui la compose.
Mais elle rappelait aussi une évidence, la vie n’est que risques puisqu’elle n’est faite que de hasards.
Rassurez-vous ou inquiétez-vous, les femmes sont exactement comme les hommes, putes ou saintes ou plus probablement, comme les hommes, un peu des deux à la fois, elles rêvent du bonheur, d’une vie harmonieuse, de rencontres enrichissantes, d’enfants merveilleux et doués, d’un foyer animé et joyeux. Elles connaissent les mêmes déceptions et plus rarement, les mêmes ravissements parce que nous ne sommes pas toujours parfaits, d’humeur égale et que l’âge avançant, notre libido faiblissant, nous devenons plus responsables et moins aventureux.
Les plus chanceux, plus nombreux qu’on ne le dit, ont rencontré l’âme soeur, celle qui vous admire sans vous décevoir, qui vous respecte et que vous respectez, avec qui vous aimez échanger, qui sait terminer une discussion voire une dispute sans vous en tenir rigueur, qui vous regarde avec des yeux pleins d’amour et de confiance, qui peut parfois vous agacer mais que vous ne quitteriez pour rien au monde parce que sans elle, vous n’avez plus goût à rien et d’autres douces choses encore.
Les autres moins chanceux ou trop égocentriques pour s’intéresser aux autres et surtout à l’autre, n’ont qu’à soit retenter leur chance pour les premiers ou s’accepter comme ils sont pour les seconds.
Toutes les femmes sont des putes comme tous les hommes sont des salauds. Ce genre de postulat ne fait guère avancer l’être humain dans sa quête du bonheur. La vie amoureuse n’a que 2 défauts, celui d’être trop courte et l’autre, de ne repasser que très rarement le plat.
C’est peut-être cela qui distingue les princes charmants des manants de la vie, ils n’hésitent pas à prendre des risques.
Eh bien c’est plutôt joliment dit, Daniel Roux.
L’auteur pêche par sa jeunesse, la vie se charge souvent de tuer les aspirations littéraires à l’amour, sublimé dans de si belles pages chez Flaubert, chez Balzac, sublimé dans la rage chez Bukowski, dans le désespoir chez Kundera, sauf de fait pour ceux qui ont rencontré l’Amour et qui ont su le garder.
Cette dichotomie entre « la maman et la putain », je me souviens que ce film m’avait plu en fin d’adolescence au ciné club, et ce malentendu qui persiste, aveuglé par un désir inassouvi où au fond l’autre (ici, la femme rêvée) est objectivée, c’est triste et ça revient souvent dans le grand cahier de doléance des amours déçues.
Quand les coeurs et les corps s’accordent, la question ne se pose pas de la première nuit, qui sera peut-être la seule, peut-être pas. Mais je comprends l’amertume de l’auteur, bien que je ne la partage pas. Il y a une sorte de frénésie de la consommation qui déshumanise, dans les magazines autant féminins que masculins, le rapport amoureux, l’intimité d’une relation, la beauté d’un dialogue dans une belle histoire de Q et une belle histoire d’amour. Mises à plat d’ordre marketing, injonctions à jouir sans entraves, dénégation, encore, de la rencontre.
La jeunesse est sans doute avide d’absolu, de certitudes et de sécurité, que ce soit dans le domaine amoureux ou celui de l’idéologie. Par nature égocentrique, elle attend beaucoup des autres tout en accordant peu.
(J’ai bien conscience que cette généralisation est abusive, ce n’est qu’une facilité d’écriture pour un commentaire forcément sommaire.)
Je suis restée vierge pour faire don de ma pureté à celui qui m’épousera, je ne porte que des robes longues et amples pour ne pas éveiller le désir des hommes que je suis obligée de croiser lorsque je vais à confesse, mon caca est rose pale et mon seul vice est le plaisir que je prends à broder le linge de mes futurs enfants. Je vous attendrai ce dimanche en l’église Saint François, agenouillée derrière la dernière rangée de bancs, priant pour que vous tombiez fou amoureux de ma liberté de femme vivante et passionnée.
lol lol lol lol ah et n’oubliez pas de bâcher le visage et les mains...pour être une femme convenable selon les diktats d’un certain nombre de type qui se pense autorisé à donner leurs avis sur les femmes
Lorelei a raison, les Musulmanes qui s’habillent avec une bâche (lol) veulent elles jouer au fantôme ? :x non sérieusement, il n’y a pas besoin de de vous bâcher de la tête aux pieds pour pratiquer votre religion, bien au contraire. car contrairement à ce qu’on impose aux femmes d’autres pays, vous avez même carte blanche pour vous habiller comme vous voulez à la condition que ce soit à la Française.
Et puis, les Musulmanes de France veulent elles se faire passer pour des coincées du cul en s’habillant avec une bâche ? ce serait dommage que vous affirmiez votre honte d’être une femme coincée parce que ici, on vous autorise à être libre, même si c’est difficile de faire avec les jugements des gens, il convient de passer outre et d’affirmer votre féminité grand ouvert, comme toutes les autres.
et puis, les religions c’est que de la merde, c’est fait pour brider l’humain qui existe en vous au lieu de vous apporter un bonheur que vous êtes en droit de mériter...
bref, j’adore l’expression de Loreleil « la bâche » mdr ... +1000 :)
« . Encore un qui n’a rien, mais alors rien compris aux femmes. »
comprendre qu’il n’y a rien à comprendre c’est déja avoir compris , je ne connais rien « aux femmes » je chemine depuis 30 ans au coté d’une compagne le reste n’est que vide sidéral ......
Nous tomberons sur le chemin de l’Amour. Le Destin nous piétinera. Ô jeune fille, ô ma coupe enchanteresse, Lève-toi et donne-moi tes lèvres, en attendant que je sois poussière !
La chose la plus navrante ici, c’est comme ceux qui se pretendent venerer d’être libres jugent la liberte d’un autre de penser autrement.
Pardonnez l’absence d’accent, il semblerait que la navigateur deconne.
Je n’ai ni recu une education religieuse, ni ne suis ferme d’esprit. Toutefois, mon coeur a moi aussi, est different de ceux qui pensent que penser autrement est un crime. Mon coeur a trouve cependant sa princesse, grand bien lui fasse, car heureusement et pour rassurer notre prince charmant, il existe encore des femmes (quoique moins visibles) qui aiment faire l’amour plutot que baiser. Le probleme j’imagine, c’est aussi que l’amour est rare et que certaines sont peu patientes.
Pour finir, a nos chers libertins, je ne pretends pas juger de vos valeurs (comme celle d’hair les coeurs differents) ou de votre religion (qui definit la vertu comme un peche). Tachez donc de ne pas juger d’une ame qui ressent la vie differemment.
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est porquoi vous cherchez à imposer votre vision des choses comme vérité absolue... « Voilà la chose la plus importante en fait, Mesdames, pour comprend l’origine du problème, il faut que vous compreniez que dans la réalité jamais, au grand jamais, le Prince Charmant ne tombera amoureux d’une pute ». Aller je fais mon coming-out sur ce site, je suis pute et j’ai pas honte, j’ai même été une salope, mais ca c’était y’a longtemps... Je suis sure que vous tomberez un jour sur une fille qui aura la mêm vision de l’amour et du sexe que vous, mais tous les mecs ne sont pas comme vous ! Désolée de vous le dire ! Certains ont désacralisé le sexe (comme moi) et s’intéressent à autre chose que le nombre de fois où on s’est fait prendre ou comment et par qui....On peut aimer coucher et être de bonnes personnes, et même être aimées...Si si, je vous assure, cela arrive très souvent. Chacun sa vision du sexe, à partir du moment où tout le monde trouve son bonheur, pourquoi vouloir imposer aux autres sa vision des choses.... ?
Bah disons qu’il y a avant
et après le grand amour ; il suffit d’une seule fois que la chose se
produise, se manifeste sans que nous calculions quoique ce soit, que l’on peut
se rendre compte, qu’avec le recul, qu’avant, c’était bien, une « vie de
merde » d’un point de vue
sentimental et affectif. Il y a de quoi être dégouté, sentiment de dégoût qui s’ensuit pour la vie d’avant, valable aussi bien
pour l’homme que pour la femme. Comme s’est rendu compte le libertin jouisseur,
blasé, quoique toujours en quête d’ occasions pour tromper son ennui, vicomte de Valmont dans Les
liaisons dangereuses, après avoir été touché en plein cœur par la vertueuse Mme de Tourvel. L’amour nous sauve de nous même, pour notre bonheur ou
notre malheur, mais qui au moins nous aura apporté une certitude : nous avons
connu une grande partie de l’essentiel dans cette vie.
Non, je ne partage pas votre point de vue....Porquoi l’amour devrait-il nous « sauver » ? Etre amoureux(se) c’est génial mais je ne comprend pas pourquoi l’associer au sexe, à part perpetuer l’héritage jusdéo-chrétien dans une société soit-disant athée et progressiste... Je connais l’amour, mais ce n’est pas pour autant que je vais cracher sur ma vie de pute(ou salope)...L’amour n’a pas « changé » ma vie, certes il me fait ressentir un bien-etre et des émotions différentes....mais j’assume tout ce que je fais, à partir du moment où cela me convient et est proche de mes convictions, de MES valeurs et pas de celles que veut m’imposer la société...
»je ne comprend pas pourquoi
l’associer au sexe, à part perpetuer l’héritage jusdéo-chrétien »
tu es plus imprégnée des séquelles de l’héritage judeo chétien que tu ne
le crois mais à l’inverse. Le libertinage tout comme la morale judéo-chrétienne
sépare le corps de l’âme, deux évangiles opposées experts dans la mutilation.
Tandis que le prude diabolise le sexe, et se doit de ne pas avoir de corps afin
de s’empêcher toute relation charnelle jusqu’au mariage en attendant une vie remplie
de devoirs conjugaux, le libertin se doit de ne pas avoir de cœur pour pouvoir
continuer à baiser ses partenaires sans sentiments. mais lorsqu’on on connaît le grand amour, la version technicolor de la
vie affective, qui comble à la fois tout son être physiquement et
psychiquement même si cet amour n’est pas réciproque, avoir ressenti l’absolu, je doute qu’on crève à nouveau d’envie de
baiser avec une femme ou un godemichet sur pattes dont on a rien à foutre ou
presque, quand tu sais que sa disparition ne te provoquera aucun manque.
On s’est mal compris....ce que je veux dire c’est que ce n’est pas parce que nous sommes libertains que nous ne connaissons pas le grand amour. On peut etre follement amoureux, à en mourir et pour autant ne pas penser que le sexe ne s’offre qu’à une personne. Moi, c’est mon amour, ma vie que je ne peux offrir qu’à une personne, le sexe n’a pas grand chose à voir SAUF bien sûr si il est dans un but reproductif...Je n’ai envie de faire des enfants qu’avec la personne que j’aime
« On peut etre follement amoureux, à en mourir et pour autant ne pas penser que le sexe ne s’offre qu’à une personne »
Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent. je suppose que cela ne te dérange nullement si ton bien-aimé s’il dit t’aimer, se met à coucher avec d’autres femmes, te met de côté en pensée pour ne se consacrer un moment qu’à elles, je pense que d’aimer vraiment, avec son mental et sa spiritualité ne pousse pas à tromper l’autre, ceux qui prétendent aimer, disent s’investir s’engager, entretenir leurs sentiments, et qui trouvent le temps de fantasmer et de forniquer ailleurs sans se mépriser soi même ont du mal à s’avouer que la flamme n’a jamais été ou a disparu qui fait que l’on n’aime plus avec ses tripes, c’est moins hypocrite de se l’avouer.
Parce que l’amour réunit les deux
parties de l’être que le judéo christiannisme et le consumérisme sexuel
parviennent à séparer, il change notre identité, c’est la reconversion, on
devient exclusif, moniste, on se ressent comme un tout, également l’être aimé
comme un tout qu’on admire, et non un être avec des parties
détachables.
« sentiment
de dégoût qui s’ensuit pour la vie d’avant, » ce
qui fait dire au Vicomte de Valmont : "si c’était à refaire, je
paierais de la moitié de ma vie le bonheur de lui consacrer l’autre. Ah !
croyez-moi, on n’est heureux que par l’amour«
(en parlant de Mme de tourvel)." et comme je le comprends, on se
sent plus vivant, pas uniquement pour calmer une pulsion passagère. A la manière d’un môme voulant faire un autre
tour de manège, même si, des larmes aux éclats de rire, ce sera les montagnes
russes.